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Apeirogon

Colum McCann

Belfond

  • Conseillé par (L'Autre Monde)
    30 janvier 2021

    Géométrie des personnages

    A travers l’apeirogon (figure géométrique), Colum McCann vous propose de découvrir les différentes facettes de ses personnages.
    Une lecture à part, surprenante où se mêlent et se bousculent : émotion, violence, amour… avec au bout du chemin, peut-être l’espérance de la paix.
    Une voie très poétique, un roman magistral à découvrir !

    Isabelle


  • Conseillé par (Librairie de l'Horloge)
    22 janvier 2021

    Un roman magistral, un roman monde avec l'idée folle que tout est lié : les hommes, les faits, le passé, le présent... loin d'être incompréhensible l'oeuvre de Mc Cann acquiert une fluidité et une beauté grâce à cette histoire d'amitié indéfectible entre une famille juive et une famille palestinienne.


  • Conseillé par (Librairie Le Préau et la Cour des Grands)
    14 novembre 2020

    C'est à une sorte de puzzle à 1000 pièces que nous convie Colum McCann dans son nouveau roman. S'appuyant sur la mort réelle d'une fillette palestinienne et d'une adolescente israélienne, l'auteur aborde sous des angles au premier abord improbables les différentes facettes du conflit. On peut être un peu désarçonné par le procédé mais après quelques pages, les pièces s'assemblent tout doucement et magistralement. Finalement, ce n'est plus tant le décès des fillettes qui apparaît central, mais l'amitié qui lie leurs pères : c'est là que réside l'espoir, malgré tout, de voir les lignes bouger en Israël-Palestine. Est-ce un hasard si c'est Colum McCann, Irlandais, qui se fait le chroniqueur de cette réconciliation ?


  • Conseillé par (Fontaine Auteuil)
    4 novembre 2020

    Un roman exceptionnel , exigeant , une sorte d'ovni littéraire qui vous réconcilie avec la Littérature!
    Un hymne à la paix qui va au-delà de toutes les frontières et de toutes les problématiques.
    Certainement un des meilleurs crus de cette rentrée littéraire!
    Absolument nécessaire et précieux!


  • Conseillé par (Mémoire 7)
    21 octobre 2020

    Un roman aux facettes infinies... Virtuose ! - Marine -


  • Conseillé par (Le Merle Moqueur)
    14 octobre 2020

    Brillant !

    Apeirogon : figure géométrique au nombre infini de côtés.

    Quelle forme romanesque peut convenir pour aborder un sujet aussi complexe que le conflit israëlo-palestinien ?

    En calquant son roman sur cette idée, Colum McCann crée un collage géant d'images se répondant, chacune en résonnance avec les autres, faisant entendre la complexité du conflit...
    Brillant !


  • Conseillé par (Librairie La Buissonnière)
    21 septembre 2020

    Deux colombes

    Magnifique et magistral, le roman de Colum McCann déploie l'histoire de deux hommes meurtris, combattants acharnés pour la paix. Par des détours inattendus, des rapprochements percutants et de vibrants échos, il offre une expérience de lecture qui porte en elle de fortes émotions et des scènes d'intenses beauté.

    "Apeirogon" nous conduit à la rencontre de deux hommes qui partagent la douleur d'être chacun endeuillé par la mort violente de leur fille adolescente. L'une, tuée par balles. L'autre, victime d'un attentat. L'un de ces pères est Israëlien, l'autre est Palestinien. Ces deux hommes vont se rencontrer, devenir amis et n'auront de cesse de porter ensemble une parole exemplaire de justice et de paix. Colum McCann nous raconte leur histoire, celle de leurs filles et de leurs familles et tout ce qu'elle contiennent et signifient dans cet endroit du monde où ils vivent.
    Dans une construction littéraire remarquable où tout fait signe et tout fait sens, Colum McCann nous fait découvrir par touches successives les mille et une facettes de cette histoire qui permettent au lecteur de se figurer toute la complexité qu'elle porte. Comme chaque mot compte, le phrasé est court, précis, posé et le ton nécessairement très apaisé. C'est magistral.


  • Conseillé par (Librairie Entre les Lignes)
    9 septembre 2020

    Essentiel.

    Un apeirogon est une figure géométrique au nombre infini de côté.
    C'est sous cette forme, en autant de chapitres (1001 ), plus ou moins long que Column McCann nous livre cette histoire.
    Rami et Bassim, l'un israélien , l'autre palestinien, ayant perdus brutalement tous les deux leurs filles.De cette douleur qui les habite , ensemble, ils trouveront la force de témoigner pour faire changer le cour de l'Histoire.


  • Conseillé par (Librairie Entre les Lignes)
    9 septembre 2020

    Essentiel.

    Un apeirogon est une figure géométrique au nombre infini de côté.
    C'est sous cette forme, en autant de chapitres, plus ou moins long que Column McCann nous livre cette histoire.
    Rami et Bassim, l'un israélien , l'autre palestinien, ayant perdus brutalement tous les deux leur fille.De cette douleur qui les habite , ensemble, ils trouveront la forcede témoigner pour faire changer le cour de l'Histoire.


  • Conseillé par (Fontaine Passy)
    6 septembre 2020

    Rami, israélien et Bassam, palestinien ont perdu leur fille lors d'un attentat pour l'un et d'une balle tirée par un garde-frontière pour l'autre. Ils vont se retrouver et se soutenir face à leurs malheurs liés à ce conflit israélo-palestinien sans fin. Ils ne vont pas vouloir se venger comme souvent mais vont s'unir en espérant la paix un jour. Ils tentent d'ouvrir des pistes de réflexion sur cette violence incessante.
    Roman puissant, déchirant et fascinant sur un sujet délicat de notre histoire contemporaine.


  • Conseillé par (La librairie des Halles)
    25 août 2020

    Ne vous arrêtez pas sur la forme de ce roman magistral d'un grand écrivain qui toujours émeut et étonne formidablement. Un roman-monde qui, autour du drame vécu par deux pères, l'un israélien, l'autre palestinien, embrasse l'histoire d'une terre, de ses hommes, de sa faune et de sa flore. Un roman événement pour un propos juste et universel : la paix et l'espérance.


  • Conseillé par (Librairie Page 36)
    25 août 2020

    Morceaux du conflit israélo-palestinien

    Deux pères, l'un israélien, l'autre palestinien ont perdu leur fille. Smadar est morte dans un attentat-suicide au coeur de Jérusalem ; Abir est sortie d'une boulangerie quand le tir d'un garde-frontière l'a touché à l'arrière du crâne.
    Construit en 1001 fragments comme des shrapnels, Colum McCann tente d'expliquer la tragédie du conflit israélo-palestinien.


  • Conseillé par (Espace Pierre Lecut)
    24 août 2020

    coups de coeur de SOPHIE

    L’apeirogon est une figure géométrique avec une infinité de facettes et c’est à travers le prisme de ce symbole que l’auteur nous évoque le destin croisé de deux hommes foudroyés par un drame similaire.
    Rami est un israélien graphiste qui a perdu sa fille Smadar âgée de treize ans victime d’un attentat perpétré par trois kamikazes dans Ben yehuda street, et Bassam le palestinien dont la fille Abir fut tuée par les balles d’un soldat alors qu’elle s’achetait des bonbons dans une échoppe.
    Après « le danseur » ou « et que le vaste monde poursuive sa course folle » l’auteur irlandais nous livre le récit poignant d'un palestinien et d'un israélien frappé tous les deux par la mort brutale de leur fille respective et qui vont pour survivre s'allier pour transmettre un message de paix en racontant leurs épreuves à travers le monde.
    Le texte outre le parcours de ces deux hommes, est ponctué de diverses informations comme sur les différents types d’armes, ou des pastilles comme celles qui évoquent les ortolans ou la colombe, qui aèrent la lecture et permettent soi de contextualiser l'histoire ou de nous préciser des détails sur les conditions de vie ou les coutumes des deux peuples.
    Un « roman » atypique et touchant qui aborde une tragédie toujours d’actualité !!!


  • Conseillé par (Librairies de Port Maria)
    22 août 2020

    "Apeirogon" est un roman puissant, à fragmentation comme un rappel des bombes et des balles qui déchirent les corps.
    Ici ceux de deux fillettes dont les pères ont une histoire bien différente. Unis tragiquement par l'expérience du deuil, confrontés à la souffrance, à l'envie de vengeance, ils puissent dans l'empathie, dans la conscience de la souffrance éprouvée des deux côtés le courage d’œuvrer pour la paix... un jour.
    Un grand livre !


  • Conseillé par (Librairie Grangier)
    12 août 2020

    Ce livre est un uppercut ! Le conflit israelo-palestinien comme vous ne l'avez jamais lu. Une construction du récit incroyable et très élaborée. C'est une lecture passionnante, émotionnelle, mais aussi exigeante.
    Bravo Colum McCann pour ce tour de force littéraire !


  • Conseillé par (Librairie L'Armitière)
    28 juillet 2020

    Le titre du dernier roman de Colum McCann est un terme mathématique qui désigne un objet d’un nombre infini de côtés comme pour appréhender avec le maximum de liberté les multiples facettes d’un conflit qui dure depuis bien trop longtemps, celui qui oppose Israël à la Palestine.

    Smadar, 14 ans, fille de Rami, un israélien de 67 ans ancien soldat de la guerre du Kippour, est tuée dans un attentat suicide en 1997. Dix ans plus tard, c’est au tour de Bassam, ancien prisonnier palestinien de 48 ans de connaître un drame similaire avec la disparition de sa fille Abir, tuée par un garde frontière.
    Dès lors se noue entre les deux hommes une amitié admirable et ils n’auront de cesse de combattre pour la paix et la justice. Tous deux membres du Cercle des Parents, ils arpentent inlassablement le monde pour raconter leurs histoires et donner la paroles aux victimes, convaincus que leur chagrin peut être une arme contre les horreurs perpétrées par leurs peuples.

    Apeirogon, c’est l’histoire d’un israélien qui lutte contre l’occupation et d’un palestinien qui étudie l’holocauste, l’histoire de deux hommes brisés qui ont décidé d’unir leurs forces pour œuvrer pour la paix.

    Comme le dit Colum McCann lui -même, son livre est un « roman hybride » un récit non linéaire d’une rare exigence.

    Nécessaire et absolument admirable.


  • Conseillé par
    30 mars 2021

    conflit israélo-palestinien

    Comment parler succinctement de ce livre si riche ?

    Il s’appelle Rami Elhanan, israélien, et il est le père de Smadar. Il s’appelle Bassam Aramin, palestinien, et il est le père de Adir.

    Le deux jeunes filles sont mortes à dix ans d’intervalle. Smadar avait 13 ans, Adir 10.

    Nous découvrons l’histoire de chaque père, les circonstances de leur drame, et la façon conjointe de faire en sorte que le décès de leur enfant chéri n’appelle pas à la vengeance et ne soit pas vain.

    Mais il est également question d’oiseaux et de leur compte ; du dernier repas de Mitterand ; le vol des pierres colorées dans l’air ; la corde dans les traditions juives et musulmanes ; la musique de Verdi ou des animaux sauvages ; le bruit des roulettes de métal de la civière ; l’ordre de partir que l’ambulance reçoit trop tard ; le collier de bonbons qu’Adir venait d’acheter ; la Nakba de 1948 ; les clés des maisons abandonnées dans ce qui était devenu Israël.

    J’ai aimé la forme inédite de ce que l’éditeur appelle roman : l’auteur mêle politique, philosophie, religion, cinéma, géographie et ornithologie, et j’en oublie. Car ce que nous appelons pudiquement conflit israélo-palestinien a des causes et des conséquences infinies, comme les faces d’un apeirogon.

    Un livre qui met les hommes et les émotions au centre de la quadrature du cercle.

    Des citations :

    Bassam et Rami en vinrent à comprendre qu’ils se serviraient de la force de leur chagrin comme d’une arme. (p.91)

    Mitterand disait que son ultime diner – des ortolans – réunirait en un seul repas le goût de Dieu, la souffrance du Christ et les sang éternel des hommes. (p.164)

    Slogan de leur organisation (les Combattants pour la paix) : Ca ne s’arrêtera pas tant que nous ne discuterons pas. (p.169)

    Dans une lettres à Rami, Bassam écrivait qu’une des caractéristiques principales de la douleur est qu’elle exige d’être d’abord vaincu, et ensuite comprise. (p.236)

    Bassam qui déménage à Jéricho : la plus ancienne ville murée du monde. (p.481)

    Lorsque les Britanniques quittèrent le club au début de 1948, les réfrigérateurs et les garde-mangers furent pillés et le club-house détruit, mais la carte des boissons demeura intacte sur un tableau noir au mur : parmi elles figuraient le Holy Moses, le Virgin Mary, le Jesus Wept, le Doubting >Thomas et l’Adam and Eve. (p.483)

    L’image que je retiendrai :

    Bassam et Rami donnent une interview dans un monastère en Israël. Ils repartent au même moment, mais pas sur la même route, et Bassam ne sera jamais sûr de pouvoir rentrer chez lui retrouver sa femme à cause des check-point.


  • Conseillé par
    22 février 2021

    "La seule chose intéressante est de vivre."

    "A quoi ressemblera la vie en Israël quand Smadar fêtera ses quinze ans ?" Ni Smadar, assassinée à 13 ans dans un attentat-suicide, ni Abir, 10 ans, percutée à la nuque par une balle israélienne, ne pourront le dire. Ni leurs familles meurtries, ni leurs pères brisés, israélien et palestinien militant pour une juste répartition des terres et des droits. Un roman-monde exceptionnel, curieux mélange de biographies, de documents et de poésie, dont l'ampleur imite par ses répercussions un polygone au nombre infini de côtés. Un projet ambitieux d'une écriture en fragments, en éclats de bombes perçant chairs, enfants, innocents, dans un cri continu. Un livre unique et exigeant, monument de l'histoire de la violence, et hommage aux inlassables "Combattants de la paix", qui harcèlent de patience, désarment par leur douceur et leur fermeté. Seuls les oiseaux et les poètes peuvent transgresser aussi librement les territoires bornés de la peur et de l'humiliation, pour faire du chaos et du deuil un chant de paix, un geste de beauté. Regard fraternel d'un écrivain irlandais, père et citoyen du monde.