www.leslibraires.fr

La septième vague

Daniel Glattauer

Grasset

  • Conseillé par
    8 novembre 2012

    Léo a fui Emmi et leur amour aussi virtuel qu'impossible pour un long séjour à Boston. Par habitude et pour conjurer le manque, la jeune femme continue de lui envoyer des mails mais ils lui sont automatiquement renvoyés. Et puis, un jour....miracle! Léo répond, il est de retour! Leur correspondance amoureuse peut reprendre. Comme avant? Pas tout à fait...Léo a ramené une fiancée dans ses bagages! Emmi décide de trancher dans le vif et de tout arrêter mais avant cela, elle propose une rencontre. Léo a peur, il rechigne mais finit par accepter. Déception ou attirance, quelle sera leur réaction lors du passage du virtuel au réel?

    Quel plaisir de retrouver Léo et Emmi! On ne pouvait décemment pas en rester là, eux séparés par des milliers de kilomètres et nous complètement déconfits! Heureusement ils se retrouvent et tout recommence. Leurs mails tendres ou passionnés, leurs valses-hésitation, leurs chagrins, leurs petits bonheurs, leurs fâcheries. Tour à tour, on les aime ou on les déteste, on voudrait les secouer, leur ouvrir les yeux sur leur amour. Bref, ce deuxième tome n'est pas très différent du premier, les mécanismes sont les mêmes et, si l'effet de surprise n'agit plus, c'est tout de même un bonheur de retrouver ces personnages si attachants (Léo je t'aime d'amour!!) et d'enfin conclure cette histoire romantique à souhait qui méritait bien une fin digne de ce nom.
    Qui a lu le premier doit lire le deuxième!


  • Conseillé par
    16 avril 2011

    Dans "Quand souffle le vent du nord", Emmi et Léo avaient fait connaissance par mails interposés. Peu à peu, un lien tendre et doux était né entre eux. Un lien qui n’avait pas été du goût du mari d’Emmi qui avait alors instamment prié Léo de coucher avec sa femme une fois, une seule et puis de déguerpir. Chevaleresque, Léo sans profiter de l’aubaine, s’était éclipsé… au grand désespoir d’Emmi.

    Dans La septième vague, Léo est de retour de Boston. Emmi ne l’a pas oublié. Après quelques mails hilarants à l’administrateur du système, elle parvient enfin à entrer en contact avec lui. La donne a changé. A Boston, Léo a rencontré une certaine Pamela qu’il aime et avec qui il a l’intention de vivre. Cependant, Léo et Emmi reprennent leur conversation épitstolaire et envisagent même de se rencontrer. Mais peu à peu, le ton monte. Les malentendus et les non-dits sont trop nombreux et viennent perturber la communication entre eux. Ils ne peuvent pas se passer l’un de l’autre mais chaque échange devient plus grinçant jusqu’à la réconciliation, elle même suivie d’un nouveau grippage… Comme dans le premier tome, les rebondissements se succèdent et ne laissent pas au lecteur le temps de se lasser de ces échanges dont la forme peut sembler répétitive. D’ailleurs, le lecteur se sent de plus en plus impliqué dans l’histoire et il voudrait bien parfois intervenir entre ces deux têtes de mules pour les ramener à la raison et à l’évidence : ils s’aiment!

    La quatrième de couverture parle d’amour courtois. Moi, je trouve qu’on est, plus que jamais, dans un marivaudage caustique et moderne. Comme les Sylvia et les Arlequin de Marivaux, les personnages de Daniel Glattauer s’aiment, ça crève les yeux du spectateur, mais aucun ne veut franchir le pas, ils s’aveuglent tour à tour, prétextent devoirs et obligations, tournent autour du pot, simulent et ne parviennent pour finir qu’à se faire du mal… Plus corrosif et touchant aux fondements même de l’amour, ce deuxième opus saura vous surprendre, vous faire grincer des dents et vous réjouir… Un bon moment de lecture, moins léger, plus ardent…


  • Conseillé par
    6 avril 2011

    J’ai lu ce livre avec la ferveur d’une première communiante ! C’est pour vous dire !! Et j’ai même menti pour pouvoir le lire d’un seule traite (bizarrement, je ne ressens toujours aucune honte…). Car une fois commencé, impossible de laisser Léo et Emmi ! Ils se connaissent sur le bout des doigts et ils avancent, s’esquivent, reculent, se frôlent et …. Je n’en dirai pas plus !! On les imagine devant le clavier, les yeux fixés à l'écran. La mine étonnée ou souriante, le coeur battant la chamade en attendant la réponse. Sauf que la conscience est tiraillée par l’idée de ce qui est raisonnable ou non. J'ai retrouvé une Emmi vive, pétillante et un Léo qui décrypte toujours aussi bien les points d’exclamation. Mais, il y a également de l'imprévu et Emmi apparaît plus réfléchie et moins impétueuse au fil des événements.

    Le charme opère une fois de plus avec deux personnages terriblement humains ! J'aime cette déferlante venue d'Allemagne ( Ja, ja und ja ! Ich habe das geliebt!). A consommer sans modération (mais pas comme le wiskey). Dommage que la dernière page arrive trop vite et de cette façon…Mais je titille. Et en plus, j'ai réussi à caser deux mots d'allemand ( je m'épate!).