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  • Conseillé par (Fontaine Victor Hugo)
    27 septembre 2021

    Une histoire dévorante

    Nous sommes spectateurs de l'histoire d'amour dévorante, sauvage, crue, passionnante et passionnée entre Tina et Vasco. Mais cette histoire est surtout impossible, interdite par le mariage de Tina qui arrive à grand pas. Contée par le narrateur, ami commun des deux amoureux, on comprend vite que cette histoire ne nous est pas premièrement destinée : il parle en réalité à un juge. Pourquoi donc parle-t-il à un juge ? Que s'est-il passé ?
    C'est un roman sublime que nous propose l'auteur ici, rempli d'amour, de fougue et de poésie. Amoureux de Verlaine ou de suspense, ce livre est fait pour vous !


  • Conseillé par (Librairie de l'Horloge)
    4 septembre 2021

    Jubilatoire

    Un roman jubilatoire où l'auteur mêle à merveille humour, amour, sexe et poésie ! Vasco aime Tina d'un amour fou mais ses extravagances conduisent à des situations cocasses... Au delà de ce vernis, une belle réflexion sur l'amour, libre ou non.


  • Conseillé par (Librairie Athenaeum)
    30 août 2021

    Conseillé par Yann

    Un livre de François-Henri Désérable à la rentrée littéraire c'est un peu, pour moi, comme la fraise cachée sous la chantilly que l'on découvre quand on croyait être arrivé à la fin du dessert. Elle revêt une saveur unique, rendue particulière par l'inéluctable fin qu'elle annonce et dont on se dit que, peut-être, il faudrait la couper en plusieurs petits morceaux, histoire de se délecter artificiellement plus longtemps. Et puis non, quand même pas, elle est belle cette fraise... ce serait dommage. On hésite, les lèvres tremblantes, un début de sueur sur le haut du front, que faire ? Que faire ? Et puis soudain c'en est trop !
    Fi de la réserve ! Fi de la patience ! Il faut lui faire un sort à ce fruit solitaire d'un rouge qui nous nargue et nous appelle parce que, zut (pour rester poli), on a bien le droit de se faire plaisir ! Et c'est bien ce que je me suis fait, plaisir, en tout bien tout honneur, avec "Mon maître et mon vainqueur".
    Où l'auteur si doué d'ordinaire pour nous parler de faits historiques s'avère tout aussi doué pour nous parler d'amour. C'est enlevé, plein de verve, joli, cru et poétique, sensible et passionnément violent... une prouesse de plus donc pour un écrivain plein de talent qui, c'est dit de façon tout à fait subjective et assumée, se consomme toujours trop vite. ♥️♥️♥️


  • Conseillé par
    8 février 2022

    poésie, vie moderne

    Voilà un roman plein de poésie.
    J’ai aimé Tina qui joue dans une pièce de théâtre mettant en scène Verlaine et Rimbaud. J’ai aimé les références à ces deux poètes.

    J’ai aimé Tina encore, cette femme écartelée entre son amour pour son mari et ses jumeaux et sa passion pour Vasco. Un Vasco prêt à tout pour sa belle.
    J’ai aimé l’humour du narrateur décrivant ce drame passionnel, les faits qu’il élude mais raconte au lecteur.
    J’ai aimé les leitmotivs : à côté de chez lui/elle/moi, c’est-à-dire pas loin de chez moi/lui/elle ; Tina qui est toujours à ça en rapprochant son pouce de son index.
    Pleins de citations :
    Pour l’amour conjugal : pesanteur du tête-à-tête quotidien, inévitable effet de routine, inopportune irruption du trivial, etc. Et c’est en dépit de cela qu’il faut tirer du beau, voire du sublime.
    Parce que la poésie prévaut sur la vraie vie.
    Et ça, Orwell ne l’avait pas prévu. Il avait prévu pas mal de chose, Orwell, mais pas ça. Pas que nos moindres faits et gestes, pas que chacune de nos paroles seraient consignés dans un petit objet qu’on aurait sur soi en permanence, qu’on trimballerait partout, de notre plein gré.
    Son souvenir est un soleil qui flambe en moi et ne veut pas s’éteindre, voilà les mots qu’a eus Veraline en apprenant la mort de Rimbaud.

    https://alexmotamots.fr/mon-maitre-et-mon-vainqueur-francois-henri-deserable/


  • Conseillé par
    22 novembre 2021

    A - do- ré !

    Pour le titre de son nouveau roman Mon Maître et mon vainqueur, François-Henri Désérable choisit un extrait d’un poème de Chanson pour elles par Verlaine pour décrire une passion amoureuse des temps modernes où la littérature y est complètement imbriquée.

    Le narrateur est convoqué devant le juge d’instruction pour aider à comprendre Vasco, son ami, et éclairer ses intentions à partir d’un carnet manuscrit sorte de journal de sa passion amoureuse, composé de poèmes et de haïkus. Il a été retrouvé ainsi avec un révolver et ses mains comportant des résidus de poudre.

    Tina, Vasco et Edgar ou alors Tina, Edgar et Vasco ! Pour le juge, Vasco c’est Vincent Ascot. Et, pour ce dernier, Tina est sa princesse andalouse ! Edgar, lui, il l’appelle La doudoune. Mais, Tina, elle, s’appelle, sur ses papiers d’identité, Albertine.

    François-Henri Désérable chuchote à notre oreille le récit de ce drame amoureux à partir de l’interrogatoire et les détails que révèle ou non le narrateur au juge. Mis dans la confidence, le lecteur suit ce récit comme une véritable enquête policière surtout qu’il ne connaîtra qu’à la fin l’objet de l’inculpation.

    Mais, la magie des mots, François-Henri Désérable la manie avec brio la passion amoureuse jusqu’à l’humour. L’émotion et la sensibilité souvent présentes s’écroule par un élément détonnant. Le rire fuse mais la langue reste amicale et même amoureuse pour ses deux amants que tout précipite dans le drame. Son narrateur devient défricheur de poèmes, raconteur de leur passion et délateur de leurs excès, mais juste pour nous.

    La suite ici
    https://vagabondageautourdesoi.com/2021/11/22/francois-henri-deserable/