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Les oreilles de Buster, roman

Maria Ernestam

Gaïa

  • Conseillé par (La Fabrique à Rêves)
    4 mars 2014

    Les oreilles de Buster

    J'avais sept ans quand j'ai décidé de tuer ma mère. Et dix-sept ans quand j'ai finalement mis mon projet à exécution. Ainsi commence ce roman qui en surprendra plus d'un.
    Eva, vénérable grand-mère, reçoit à l'occasion de ses 56 ans, offert par l'une de ses petites filles, un petit carnet vierge où noter ses pensées. Elle en profite alors pour se plonger dans un passé rempli par les humiliations d'une mère qui ne parvient pas à vieillir et par son désir morbide de meurtre qui se concrétisera
    à l'orée de l'âge adulte. Entamé comme une sombre histoire de vengeance, le dernier roman de Maria Enerstam, auquel a été décerné le prix Pages des libraires de cette rentrée littéraire 2011, évite sans aucun souci le roman noir et déprimant. Bien au contraire, le talent de la romancière suédoise parvient à emmener le lecteur dans le récit touchant d'une jeune fille qui essaye d'exister sur le mode d'une narration haletante et même parfois franchement drôle et surprenante.
    A découvrir donc.

    Yoann D.


  • Conseillé par (Fontaine Passy)
    17 septembre 2012

    Les Oreilles de Buster

    Eva reçoit pour ses 56 ans un journal intime. Elle va en profiter pour raconter sa douloureuse enfance avec une mère tyrannique dont elle a d'ailleurs toujours voulu se venger. Un roman captivant teinté de nostalgie, d’humour parfois noir (le sort réservé à Bjorn ne pourra que vous donner la chair de poule, tout comme celui réservé à ce fameux Buster et ses oreilles), dans lequel Maria Ernestam nous décrit une certaine société suédoise : les relations humaines, qu’elles soient amicales, familiales, amoureuses, sont dépeintes tour à tour avec candeur et perversion dans un style doux-amer.


  • Conseillé par
    21 janvier 2016

    amour, famille

    Je le reconnais, la couverture cul-cul la praline m’a longtemps tenue éloignée de ce roman. Et c’est fort dommage.

    Une lecture qui m’a passionnée : le personnage d’Eva, d’abord enfant puis jeune fille amoureuse ; sa mère imprévisible ayant toujours un commentaire acerbe à faire ; le village dans lequel vit Eva maintenant avec ses habitants sympathiques et si bien campés.

    Ceci dit, il ne fait pas bon vieillir en Suède…

    Même si j’avais deviné le secret des rosiers d’Eva, je ne pensais pas qu’elle avait transformé cette souffrance d’enfance en si jolies pensées.

    Son histoire d’amour malheureuse m’a émue.

    Et le personnage de Sven est resté un mystère jusqu’au bout.

    Sans oublier les fameuses oreilles, glissées sous un coin d’oreiller. Une petite fille qui a su vaincre ses peurs, sa vie en dépendait, mais qui est tout de même restée une jeune fille et une femme sensible.

    Une bien belle lecture.

    L’image que je retiendrai :

    Celle du collier et du pendentif en forme de rose qu’offre John à Eva, signe de son amour.

    http://alexmotamots.wordpress.com/2016/01/16/les-oreilles-de-buster-maria-ernestam