Crier son nom

Je vous emmène en Italie pour cette rentrée littéraire, avec un roman sublime sur les écorchés de la vie, la rage de vivre et la fatalité.
C'est dans une Naples brûlante et électrique que nous faisons la connaissance de Marco. A quatorze ans, l'insouciance ne fait déjà plus partie de sa vie depuis que sa mère est partie. La relation avec son père est maladroite, emprunte de silence. C'est auprès de ses amis et sur le terrain de foot que Marco trouve un semblant de réconfort. Et puis un jour, une rencontre qui ressemble à une promesse lui laisse entrevoir la possibilité d'un avenir.
La langue est brute, au plus près des émotions, et, par un talentueux assemblage de mots et de phrases, l'auteur donne vie aux personnages, imprime un décor en clair obscur sur nos rétines et nous emmène dans le cœur battant de la ville de Naples. La tension, palpable de bout en bout, m'a fait redouter le pire et m'a tenue en haleine jusqu'au dernier mot.