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C'est plus beau là-bas

Violaine Bérot

Buchet-Chastel

  • Conseillé par (L'Autre Monde)
    23 septembre 2022

    Violaine Bérot est unique !

    Un homme enlevé, on ne connaît pas la raison, ses conditions de détention sont rudes, font penser aux camps de guerre par leur côté arbitraire et privatif. Pourquoi ? Aucune idée ! Elle y va falloir s'y faire. En un roman court, Violaine Bérot nous perd, nous secoue avec ces hommes enfermés et nous décontenance avec une vivacité incroyable.

    Cette femme est une écrivaine hors norme.

    Ronan


  • Conseillé par (Librairie Mots et Images)
    8 septembre 2022

    Lire un roman de Violaine Bérot, c'est accepter de se laisser porter par son style narratif unique, de laisser les choses se mettre en place au fur et à mesure et le digérer petit à petit. Une lecture à hauteur du personnage, qui interroge sur le monde actuel …


  • Conseillé par (Librairie Arborescence)
    2 septembre 2022

    Violaine Berot continue à nous séduire

    Pour bien apprécier ce roman, il va falloir accepter d'être perdu.e , de lire à vue, de se laisser porter. Et ça marche ! En moins de 150 pages Violaine Bérot, que l'on aime tant, nous emporte et son roman s'inscrit en nous pour ébranler nos certitudes et imaginer une autre société.


  • Conseillé par (Les Lisières à Villeneuve d'Ascq)
    29 août 2022

    Un homme vient de se faire enlever en pleine rue, poussé dans une camionnette, et enfermé avec un millier d’autres dans une sorte de hangar. C’est l’incompréhension. Que s’est-il passé dans la société pour qu’un enseignant se fasse enlever en pleine rue ? La brutalité, la promiscuité, la peur, la soif, la violente bestialité à laquelle ils en sont réduits, l’homme réfléchit... Professeur, utopiste… peut-être ses idées ont-elles dérangé… ?
    Propulsé dans le flot de ses pensées, l’on ne peut que suivre les hypothèses de l’homme, qui s’interroge autant sur la société que sur ce qui fait notre humanité. Un texte court, énigmatique, qui pousse à la réflexion !


  • Conseillé par
    28 décembre 2022

    Un professeur d'université se retrouve avec des milliers de personnes enfermé dans un hangar éclairé à la seule lueur de pâles néons.
    Il ne sait pas ce qu'il fait là.
    Nous non plus.
    Après un temps indéterminé, 48 d'entre eux sont emmenés dans une bétaillère.
    Il ne sait pas où ils vont.
    Nous non plus.
    Ils sont relâchés on ne sait où et il suit un homme sans savoir pourquoi.
    Nous non plus.
    Il a appris l'obéissance, il ne cherche plus à comprendre.
    Quel énigmatique roman !
    Ça me fait tout à fait l'effet d'une satyre de notre société.
    Enfermement.
    Perte de repères.
    Obéissance.
    …...........
    L'issue viendra-t-elle de la jeunesse ?
    Le professeur semble pris au piège des idées qu'il proférait à ses élèves.
    Tout est écrit sous la forme d'un monologue du professeur qui s'interroge.
    Quelle distance entre la théorie et la pratique ?
    L'utopie peut-elle devenir réalité ?
    Et beaucoup d'autres questions sont posées.
    Une sorte de fable ou de conte contemporain, énigmatique, singulier qui n'apporte pas de réponses mais nous met en questionnement.
    Et toujours, le talent de Violaine Bérot, l'originalité de son écriture.


  • Conseillé par
    27 août 2022

    « C’est fini. »

    Un professeur d’université se retrouve enfermé dans un hangar surveillé, en compagnie de centaines d’autres hommes, après avoir été enlevé en pleine rue. De ce point de départ choc, l’autrice, grâce à une écriture immersive et un rythme soutenu, fait traverser au lecteur les mêmes épreuves que cet homme totalement perdu, qui finit par voir se dessiner l’impensable : et si son enseignement avait été appliqué à la lettre par ses étudiants, portés par le souffle de leur jeunesse ? Car c’est bien d’un renversement sociétal complet dont il est question dans ce court texte, où la beauté, mais pas forcément celle des communautés humaines, finit par triompher.