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Crépuscule

Philippe Claudel

Stock

  • Conseillé par (la librairie des Fables)
    26 mai 2023

    Au nom du Père - Qui a tué le curé ?

    Un Empire lointain en un temps étrange, lorsque deux peuples, deux cultures pouvaient encore vivre en harmonie.
    Un jour, un crime…
    Pourquoi ? Quel est ce cauchemar où la vie d’un homme a pris fin ? Y a-t-il une seule bonne raison à cela ?
    La subtilité d’un conte, la douleur d’une vérité. Les plus beaux romans sont comme les belles histoires : flamboyants.

    Un livre qui s’écoule comme la lumière d’un soleil mourant. Chaque phrase est le fil d’une tapisserie d’ombres et de lumière. Pourra-t-on se souvenir de la moindre clarté après cela ?


  • Conseillé par (Fontaine Victor Hugo)
    7 mars 2023

    Horizon noir

    Sous le prétexte d'écrire un polar historique, Paul Claudel tisse une parabole de notre histoire récente. Dans une contrée imaginaire, le meurtre du curé va enflammer les esprits et bousculer la paisible quiétude de la ville.
    Avec une écriture élégante mais forte pour installer une atmosphère noire, l'auteur sonde au plus profond de l'âme de ses personnages pour nous conter la fabrique de la vérité. Cette vérité qui arrange le plus grand nombre mais surtout le pouvoir en place afin de modeler l'Histoire à son bénéfice.


  • Conseillé par (Librairie Espace-Temps)
    7 février 2023

    Enquête et perdition

    Dans une province perdue d'un Empire ressemblant à l'Empire austro-hongrois, à une époque indéfinie, un curé est assassiné. Le policier Nourio, aidé de son adjoint Baraj, va tenter de trouver qui a pu commettre cet acte qui va entraîner une suite de crimes et délits.
    Belle métaphore de notre époque sur le racisme, l'esprit de clan, l'intelligence, la religion et notamment les relations entre chrétiens et musulmans.
    Langue poétique et élégante.


  • Conseillé par (Librairie La Buissonnière)
    3 février 2023

    Déclin d'un empire

    C'est une fable magistrale et saisissante d'une puissance romanesque intense, aussi ténébreuse que troublante. C'est l'évocation pénétrante d'un pouvoir totalitaire en déclin, d'un déchaînement illimité de haines et de crispations religieuses et d'un désir de vengeances et de violences inassouvi. Tragédie antique ou étonnante incarnation fictive de nos sociétés contemporaines? Philippe Claudel ne cesse avec talent d'interroger l'obscurité, les cruautés et les pulsions de l'âme humaine avec des personnages forts, opiniâtres, désespérément humains.


  • Conseillé par (Librairie de l'Horloge)
    2 février 2023

    Impressionnant !

    P. Claudel nous offre avec "Crépuscule" une grande dystopie se situant au début du 20è siècle en Europe centrale. Prenant le prétexte d'un meurtre de curé, il montre à quel point les rumeurs, la versatilité d'une population et la peur de l'étranger font basculer l'histoire. Impressionnant dans la maîtrise et la qualité de l'écriture.


  • Conseillé par (Fontaine Auteuil)
    31 janvier 2023

    Un texte ample, puissant et original .
    Une prouesse littéraire, une vraie claque, un roman incontournable en cette rentrée hivernale.
    .


  • Conseillé par (Le Biglemoi)
    28 janvier 2023

    Crépuscule

    On ne sait où, on ne sait quand démarre une enquête policière, suite à l'assassinat du curé. Cette enquête servira à mettre à jour les rouages de l'humanité et ses vices.
    Alors, qui a tué le curé ?


  • Conseillé par (Librairies de Port Maria)
    25 janvier 2023

    La recherche des auteurs de ces crimes abominables captive de bout en bout.
    Mais la réflexion sur l'Histoire, et plus encore sur la nature humaine, est magistrale.
    Un roman particulièrement riche et qui a une profonde résonnance en nous.


  • Conseillé par (Le Bateau Livre)
    25 janvier 2023

    Addictif !

    Une ambiance sombre, froide, sans époque et sans lieu, si ce n'est une petite ville où le curé vient d'être trouvé mort, dans la rue... Un crime odieux dans cette petite communauté, où chrétiens et musulmans cohabitent avec prudence.

    Et cette écriture de Claudel, qui rend ce polar historique très addictif !


  • Conseillé par (Librairie La Grande Ourse)
    20 janvier 2023

    Il était une fois...

    Il était une fois un policier maigrichon et obsédé sexuel, un géant féru de poésie, une jeune fille belle et pauvre,... dans un pays inconnu à une époque indécise mais étrangement familière...
    C'est une histoire terrible, c'est un conte.
    Avec l'écriture splendide de Philippe Claudel !

    Vanessa


  • Conseillé par (Librairie La Mandragore)
    18 janvier 2023

    Quel beau titre pour ce superbe roman à l'écriture racée et râpeuse. Philippe Claudel nous emmène une nouvelle fois dans les recoins les plus sombres (mais aussi les plus lumineux) de l'âme humaine et qu'est-ce que c'est bien !!!
    Crépuscule c'est à la fois la lumière du Soleil lorsqu'il se couche mais aussi lorsqu'il se lève... Tout est dit !

    Pauline


  • Conseillé par
    17 juillet 2023

    Une province perdue aux frontières de l'est où l'hiver semble ne pas vouloir finir.
    Tout est noir, sombre, froid.
    Le curé du village est assassiné.
    C'est le Policier Nourio, obsédé sexuel entre autre, et son adjoint Baraj qui tentent d’élucider ce meurtre ;
    Mais dès lors, tout semble dérailler dans la petite commune où, jusque là, chrétiens et musulmans cohabitaient en harmonie.
    Quelle galerie de personnages !
    On se croirait dans un tableau de Jérôme Bosch.
    Quant aux descriptions des événements et des scènes glauques, je n'ai pu m'empêcher de penser à Jean Teulé.
    Toute la première partie est, avouons le, d'un sombre cynisme.

    Puis vient la scène de chasse au château qui est grandiose.
    Et de là, le roman prend toute sa puissance et tout son sens.
    De cette ambiance suffocante où les individus sont plus noirs les uns que les autres émergent deux personnages qui illuminent l'histoire.
    L'adjoint Baraj, au faciès animal, aux réactions d'arriéré qui est une âme pure et droite, une âme d'enfant qui laisse s'échapper sans pouvoir les retenir des nuages de poésie.
    Et la jeune et pure Lémia qui sort de l'adolescence et de l'innocence.

    Cette histoire est une fable sinistre dans laquelle on peut identifier notre société.
    Empire tout-puissant
    manipulation des faits
    fabrique officielle de mensonges....
    les hommes ne seraient-ils que des marionnettes ?
    L'imagination débordante de Philippe Claudel, son talent et la beauté de son écriture font de ce roman une œuvre puissante et accomplie.


  • Conseillé par
    4 mai 2023

    fin des temps

    J’ai eu un peu de mal avec le Policier, atteint de priapisme, dont la femme subit les assauts nuits et jours.

    J’ai aimé l’Adjoint, qui vit seul avec ses deux chiens, Mes Beaux, qui aime fendre du bois et compose de courts poèmes dont il ne se souvient pas.

    J’ai aimé l’Imam qui tente d’apaiser les tensions et de rassurer sa communauté.

    J’ai eu de la peine pour Lémia, la fille du Sabotier, que le Policier convoite. J’ai eu peur pour elle jusqu’à ce qu’elle rencontre l’Adjoint qu’elle surnomme le Bon Géant.

    J’ai souri jaune à l’apparition dans le récit des jumeaux Kouechi, dont le nom, à une voyelle près, rappelle de mauvais souvenirs.

    Un roman qui parle de notre société sur le déclin sous couvert de fiction.

    Toutefois, j’ai fini le roman en diagonale à partir de la scène de chasse car le récit ne me passionnait plus. Mais j’ai aimé la fin du Policier.

    L’image que je retiendrai :

    Celle de la neige sur laquelle glisse les traineaux et des samovars pas toujours chauds.


  • Conseillé par
    31 janvier 2023

    Nouveau roman de Philippe Claudel annoncé pour cette rentrée, et d’emblée me voici attirée. Seulement, comme son titre l’indique, ce roman est crépusculaire et sa lecture fut moins aisée que prévue.
    La suite ici
    https://vagabondageautourdesoi.com/2023/01/31/philippe-claudel-crepuscule/


  • Conseillé par (Librairie L’Intranquille Plazza)
    30 janvier 2023

    Dans son dernier roman, Philippe Claudel nous plonge dans un récit âpre et sombre où il décortique une fois de plus la nature humaine et ses plus sombres versants.

    Nourio est policier dans une petite ville dont on ne saura jamais le nom, province perdue au milieu de l'Empire. Petit homme frêle, imbu de lui-même, il gère son poste aidé de son adjoint Baraj, un géant naïf aux élans poétiques. Lorsque le Curé est retrouvé assassiné, la lente et inexorable course de l'Histoire s'enclenche. Qui a bien pu commettre pareil meurtre ? Les deux communautés religieuses de la ville s'accusent, la suspicion est omniprésente et les rumeurs vont bon train. Le Policier s'attache à découvrir la vérité, mais quelle vérité ? Celle que lui fait miroiter sa hiérarchie pour classer l'affaire au plus vite ? Celle qu'il ne veut pas voir trop accaparé par ses démons intérieurs ? Le plus sage et le plus digne de confiance dans cette affaire est peut-être bien Baraj qui sous ses airs de benêt observe attentivement son prochain et en tire beaucoup d'informations.
    Voici un récit aux multiples facettes qui tient à la fois du grand roman historique, de l'intrigue policière mais rappelle aussi les grandes tragédies grecques. Il retranscrit à merveille toute la turpitude de l'âme humaine. L'ambiance est sombre et lumineuse tout à la fois comme un crépuscule où les derniers rayons du soleil tenteraient désespérément d'empêcher l'obscurité de s'installer.