-
Conseillé par Faustine B. (La Géothèque)27 septembre 2023
Dans les rues de Montréal on entend l’innu, l’inuktitut, l’atikamekw... Ces langues anciennes peuplent les recoins, elles accompagnent les invisibles, celles et ceux qui ont échoué.e.s dans ces mêmes rues, faute d’argent ou d’espoirs. Dans son dernier roman, Michel Jean raconte la vie de ces laissés pour compte que la vie n’a pas épargné et qui ont perdu le lien avec leur communauté et sont surtout coupés de leur coutume et de leur territoire.
Avec ce mélange de douleur et de lumière qui le caractérise, l'écrivain rend à nouveau un bel hommage aux communautés autochtones. Faustine -
Conseillé par Ronan A. (L'Autre Monde)27 septembre 2023
Tiohtiá:ke, Innuits, Innuts, Cris et ce que l'humanité a de plus émouvant
Ce roman est mené comme une chronique de vie par chapitres courts, denses, comme des touches de couleur formant une magnifique fresque une fois la dernière page tournée.
Vous allez découvrir des peuples, des vies, des personnalités fascinantes. Vous allez revenir à la nature avec eux, avoir froid et mal avec eux, vivre le déracinement et le rejet avec eux. C'est un texte juste, tout à la fois beau et cruel, désespérant et rédempteur. Quelle grâce chez cet auteur !Ronan
-
Conseillé par Julien L. (Librairie Dialogues)18 septembre 2023
Un style vif et percutant !
Troisième livre de la nouvelle collection "Voix autochtones" aux éditions Seuil.
À l'image d’un conteur, Michel Jean rend hommage aux laissés pour compte, à ce peuple autochtone cabossé qui souffre d'intolérance et incompréhensions. Il fait parler ces hommes et femmes qui se battent au quotidien pour survivre dans cette jungle urbaine. Il pose aussi la question de la culpabilité et de la rédemption à travers des personnages singuliers qui nous livrent leur part d'ombre.
Un style percutant et vif. -
Conseillé par Clarence C. (La Chouette librairie)15 septembre 2023
Coup de cœur de la chouette
Tiohtiá:ke, c'est le Montréal dont on ne veut rien savoir, celui de la rue, de la drogue, des soupes populaires, du bannissement général de la société. Mais aussi celui de la chaleur humaine, de la solidarité et de l'espérance qui se font guides des vies que la ville cache en son sein, cette vie qui palpite et que l'on évite du regard. Voilà que Michel Jean nous la révèle, magistrale, intemporelle.