Wallace

Mathurine, travailleuse sociale, élève seule son fils Wallace aux portes de la forêt amazonienne.
Dans ce récit très détaillé, plaidoyer écologique et sociologique, l'auteur nous plonge dans les méandres tortueuses de la parentalité et de la force de l'amour filial.

Dans ce roman qui fait suite à l’excellent « Darwyne », nous retrouvons Mathurine qui travaille toujours pour la protection de l'enfance, en Guyane. Elle est désormais mère de Wallace, un garçon de neuf ans, dont l’éducation s’avère assez difficile. La disparition d’une adolescente placée en famille d’accueil va bouleverser sa vie. La forêt amazonienne va encore révéler des secrets…
De nombreux personnages intenses participent à ce récit complexe. Cette histoire sombre et magique va vous envoûter !

Librairie La Promesse de l'Aube

Colin Niel signe un excellent cru, dans la droite lignée de son roman "Darwyne". On y retrouve d'ailleurs quelques-uns des personnages, dont Mathurine qui est désormais mère du jeune Wallace, 9 ans. Les relations ne sont pas toujours simples en tant que parent solo, alors quand un ancien souvenir refait surface (et même s'il ne l'a jamais vraiment quittée), elle se jette à corps perdu dans sa quête vers le passé. Au risque d'y perdre ce qu'elle a de plus précieux...

Que vous ayez ou non lu "Darwine", dans lequel nous faisions la rencontre de Mathurine, éducatrice en Guyane, peu importe : jetez-vous sur le nouveau roman de Colin Niel qui, derrière une intrigue parfaitement maitrisée, offre une bouleversante réflexion sur la maternité. Une réussite !

Je crois que cela m'avait déjà fait ça avec Darwine : de démarrer le livre, me dire "Oui, c'est bien..." et puis, l'instant d'après, de me trouver embarquée dans le rythme, la tension montante, la psychologie des personnages... et avoir hâte de retrouver tout ce petit monde pour avancer dans leurs vies !
Chaque personnage est attachant à sa façon, avec ses failles et ses forces et Colin Niel a cette capacité à saisir la psychologie des personnages qui laisse percevoir la lumière de chacun au milieu de l'ombre...
Il est difficile de raconter l’histoire de ce roman sans prendre le risque de trop en dévoiler ! Je ne vous en dirai donc pas plus si ce n’est que, à nouveau, la forêt demeure un personnage à part entière et qu’à travers son écriture, c’est à une véritable immersion sensorielle que nous convie l’auteur. Gros coup de cœur ! Valérie

Après l'ensorcelant "Darwyne", Colin Niel nous revient et nous plonge à nouveau au coeur de la forêt amazonienne : presque dix années ont passé depuis que Darwyne a disparu en pleine jungle, peut-être est-il mort, nul ne le sait.
Mathurine élève seule son fils Wallace, mais pas comme Yolanda élevait Darwyne autrefois, car Wallace est un "privilégié". C'est ce que Mathurine lui répète souvent. Contrairement à sa mère, Wallace n'aime pas la forêt, elle lui fait peur ! Cependant il se passe très bien de ces pérégrinations en milieu hostile, il préfère cent fois les jeux vidéo.
Mais si le petit garçon n' a qu'un modèle référent, pour Mathurine, c'est plus complexe : elle n'a jamais vraiment oublié Darwyne, cet enfant au corps tout tordu et ingrat qui évoluait avec aisance et grâce là où d'autres trébuchent et se perdent. Elle n'a plus de temps pour autre chose que le poids du quotidien.
En viendrait-elle à regretter son choix d'être devenue mère, qui l'entrave dans sa soif de liberté ?
Peut-être un peu moins sombre, toujours aussi lyrique, encore une fois, un bijou !