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Le syndrome de l'Orangerie

Grégoire Bouillier

Flammarion

  • Conseillé par (Point de côté)
    16 janvier 2025

    Que cachent les magnifiques nymphéas de Claude Monet?
    Une enquête drôle et fascinante truffée d'anecdotes que l'on dévore!


  • Conseillé par (Librairie La Grande Ourse)
    3 janvier 2025

    1001 versions des Nymphéas de Monet

    Nous retrouvons avec plaisir notre détective privé Bmore de la Bmore & Investigation, déjà présent dans le précédent roman de Grégoire Bouillier.
    Bmore s'inquiète, les affaires serieuses ne courent pas les rues. Doit-il s'engager à nouveau dans un fait divers ?
    Il trouvera la réponse en se rendant un après-midi au musée de l'Orangerie à Paris. Lorsqu'il découvre le tableau des Nymphéas de Claude Monet, chef d'oeuvre monumental, il éprouve un malaise certain. D'où lui vient ce mal-être ? Est-ce cet amoncellement de couleurs ? L'ambiance que dégage cette oeuvre immense ? Il le nommera le syndrome de L'Orangerie.
    Comme à son habitude, Bmore investigue jusqu'à l'obsession et nous fait revisiter l'histoire de l'art pour notre plus grand bonheur !

    Mila


  • Conseillé par (Fontaine Victor Hugo)
    20 septembre 2024

    Le narrateur ou l’auteur – ici la frontière est très mince - visite pour la première fois de sa vie et à un âge déjà avancé, l’Orangerie pour découvrir de ses propres yeux Les nymphéas, chef d’œuvre parmi les chefs d’œuvres de la peinture universelle, point d’orgue à la création d’un des plus grands peintres. N’en jetez plus !... Mais patatras ! Point d’extase ni de révélation ici… C’est plutôt un profond malaise qui le saisit à la vue de ces déclinaisons de bleu, de vert, de violet à toutes les heures du jour et toutes les saisons. De cette nausée sacrilège et iconoclaste naît le désir de comprendre ce sentiment si peu partagé. Le béotien est détective, ça tombe bien. Et le voilà qui enquête et nous révèle, par brides entrecoupées de considérations personnelles, la genèse et les tréfonds de la création de l’œuvre et de la vie tourmentée de Monet au crépuscule de sa vie. On découvre alors que le bougre n’est pas si insensible. Un roman, un récit, pourrait-on dire, écrit sur le ton de la conversation à la fois érudit et badin.


  • Conseillé par (Librairie La Promesse de l'aube)
    3 septembre 2024

    Coup de cœur d'Evelyne

    Suite à sa visite de l'Orangerie (et des Nymphéas de Monnet qui y sont exposés), Bmore, le détective mythique des œuvres de Grégoire Bouillier, mène l'enquête pour savoir ce qui se cache derrière cet immense tableau.
    Avec l'esprit délirant qui est celui de Bmore, attendez vous au pire comme au meilleur. Mais vous êtes certain qu'il y aura de l'aventure, du sexe (pas trop) et des révélations !
    Une œuvre (car comment dire "roman" ?) foisonnante, folle, pertinente, érudite, drôle... écrite dans un style toujours allègre.
    Si vous aimez les enquêtes, la peinture, les digressions et les grands écarts...
    Grandiose !
    Librairie La Promesse de l'Aube


  • Conseillé par (Librairie Ravy)
    24 août 2024

    Lors d’une visite au musée de l’Orangerie l’auteur est pris de malaise devant le grand œuvre de Monet Les Nymphéas. Il décide de mener l’enquête pour comprendre ce qui se cache derrière ces Nymphéas. On se laisse complètement prendre au jeu de Grégoire Bouillier qui remonte la piste de la création des Nymphéas et c’est parfois farfelu mais toujours passionnant !
    Valérie


  • Conseillé par (La Pensée sauvage)
    22 août 2024

    L’agent Bmore accompagné de son associée Penny se fait une joie de voir en vrai les nymphéas, peintures monumentales de l’artiste Claude Monet exposées au musée de l’Orangerie. Arrivé face aux œuvres, Bmore éprouve un violent sentiment d’angoisse. Ce monde végétal à la surface de l’eau cacherait une scène de crime. En plein délire, Bmore ouvre l’enquête. Il faut alors remonter le fil du temps jusqu’à l’origine de l’œuvre.


  • Conseillé par (La Droguerie)
    21 août 2024

    ENORME coup de coeur pour ce nouveau livre de Grégoire Bouillier. Inclassable une fois encore, il plonge derrière les Nymphéas de Monet pour nous livrer un magnifique récit hors-normes, au coeur de la création artistique et de l'enquête intime.
    Une réussite magistrale !


  • Conseillé par (Librairie Comme Un Roman)
    9 août 2024

    Comme un roman vous conseille

    Y a-t-il un cadavre dans les nymphéas de Monet ?

    91 mètres de peinture avec des nymphéas vont angoisser Bmore, notre détective.
    Tout d'abord, c'est quoi la peinture? Et c'est quoi la regarder? Qu'est-ce que Monet a voulu cacher dans ces nymphéas?
    Il a commencé à les peindre en 1914, la guerre est donc forcément présente. Multipliant avec brio les points de réflexion pour entrer dans l'oeuvre, l'auteur nous livre tout à la fois un questionnement sur l'art, la littérature, la botanique et bien sûr l'Histoire avec un grand H.

    Une intrigue pétillante.
    Agnès


  • Conseillé par (Librairies de Port Maria)
    23 janvier 2025

    Une enquête des plus improbables et des plus passionnantes !

    Mais de quel mal étrange souffre notre narrateur ? À peine arrivé dans la fameuse salle dédiée aux Nymphéas de Monet, il est pris d'une subite crise d'angoisse. Comment se fait-il alors que tout le monde s'ébaudit devant pareil chef-d'œuvre ? Il y a forcément une explication à ce qu'il nommera très vite "le syndrome de l'Orangerie".

    Et c'est bien ce que va s'amuser à décrypter notre narrateur/auteur en se livrant à une véritable enquête pour comprendre le pourquoi du comment. Et surtout pour identifier le haut mal, pour se faire remonter à la genèse de l'œuvre de Monet, mais aussi en allant chercher des fragments de réponse dans la vie même de l'artiste.

    Grand bien lui fasse, de fil en aiguille, de ramifications parfois alambiquées, notre détective en chef va progressivement percer le mystère. Ou en tous les cas avancer des hypothèses… et puis l'épilogue viendra parachever cette drôle d'enquête.

    Mais quelle histoire ! Et quel plaisir à lire Grégoire Bouillier : ses digressions, son humour, ses coups de gueule aussi rythment cette histoire improbable et qui, à première vue, peut laisser perplexe. 

    Que nenni ! Bien au contraire, laissez-vous embarquer, ça vaut tous les meilleurs polars ;-)!


  • Conseillé par
    12 décembre 2024

    Monet

    J’ai aimé cette nouvelle enquête, cette fois-ci sur un chef d’œuvre de la peinture : les Nymphéas de Claude Monet, excusez du peu.

    J’ai retrouvé avec plaisir la Bmore & Investigation, même si Penny est moins présente.

    J’ai aimé les différentes hypothèses du détective : les Grands Panneaux, ce sont les millions de morts de la Première Guerre Mondiale (p.49) ; ce sont les 9 millions de morts + celle de son fils.

    Du temps de Monet, les nymphéas inspiraient méfiance et effroi, fleurs naissant dans la vase et dont l’une des propriété médicale est semblable au bromure.

    J’ai adoré que le narrateur s’aide du dernier James Bond (p.153), du professeur Tournesol et de sa véritable identité (p.230), Edgar Poe dont Monet était un grand lecteur (p.303), des œuvres du peintre Hodler (p.352), du film Blow-up (un peu partout dans le texte), de l’Écume des jours de Boris Vian (p.404).

    J’ai aimé son humour, répétant à l’envie de les nazis n’ont jamais disparus.

    Mais j’ai aussi aimé sa leçon de peinture. Ainsi déclare-t-il que « chaque tableau se trouve coupé de sa propre finalité car il n’est que l’élément d’un processus qui le dépasse. (…) N’est que la mélancolie d’une Unité perdue. (p.307) »

    Monet qui s’émancipe de 4 siècles de perspective linéaire donnant l’illusion de la profondeur (p.326).

    Bref, Claude Monet invente une nouvelle façon de peindre au-delà de l’impressionnisme.

    J’ai aimé que la notion d’écart, de distance avec la réalité tende tout le roman : « Monet disait peindre l’espace qui le séparait de l’arbre et non l’arbre lui-même » (p.237).

    Un bémol : le détour par la zone d’intérêt des camps de concentration juste au milieu du livre qui m’a paru un peu factice.

    Je ne vous dévoilerait bien sûr pas le fin mot de cette recherche sur les Grands Panneaux et pourquoi ils provoquent un sentiment de malaise chez le narrateur. Je vous laisse le plaisir de découvrir cette enquête.

    L’image que je retiendrai :

    Celle des deux salles du musée de l’Orangerie dont la forme a été voulue par le peintre, et qui dessinent une paire de lunettes, entre autre.


  • Conseillé par
    31 octobre 2024

    Un vrai plaisir de lecture

    Laissez-vous conter Monet. Laissez-vous guider et happer par les divagations de Grégoire Bouillier qui sait si bien nous emporter dans son récit. Impossible après cette lecture de regarder les Nymphéas sans un tout autre regard grâce à tous les éléments biographiques et anecdotes que l'auteur nous révèle. Évoquer la première guerre mondiale, Tintin, la villa de Rudolf Höss ou encore Churchill (oui, tout est lié au final vous le verrez), quelle prouesse réussie. Un roman qui se dévore, une belle découverte et une encore plus belle découverte de la vie de Monet et de son oeuvre, quelle habileté dans ce roman !


  • Conseillé par
    6 septembre 2024

    Enquêter sur une œuvre d’art comme une enquête policière, Grégoire Bouillier à l’idée de faire travailler son détective de fiction Bmore de Bmore & Investigations sur Les Nymphéas de l’Orangerie. En fait, le malaise, qu’il a ressenti en venant visiter les deux salles où les « Grandes Décorations, comme disait Claude Monet, sont exposées est le point de départ de son questionnement.
    Le Syndrome de l’Orangerie est inclassable mais le lecteur est placé au cœur d’un vrai ouvrage de littérature, étonnant, particulièrement attachant et enthousiasmant, vivifiant pour la réflexion. Ce travail a aussi un ton, une ironie, une dérision poussée à l’extrême de lui-même, avec des passages assez hilarants de paradoxes, documenté sans être verbeux ni condescendant.
    Bref, un excellent moment de lecture !
    Chronique entière et illustrée ici
    https://vagabondageautourdesoi.com/2024/09/04/gregoire-bouillier-le-syndrome/