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Mauvais genre

Chloé Cruchaudet

Delcourt

  • Conseillé par (Librairie L'Armitière)
    22 février 2014

    Cherchez la femme !

    Cet album a gagné le prix du public d'Angoulême et je dois dire que c'est largement mérité. Tirée d'une histoire vraie, c'est une BD assez particulière. Les dessins sont superbes. C'est presque du noir et blanc. Seules les robes sont couleur rouge sang. Et pour cause !

    L'histoire se passe pendant la première guerre mondiale. C'est l'histoire d'un homme qui, pour échapper à l'horreur des tranchées, va prendre l'apparence d'une femme. Au début, lorsqu'il commence à se travestir, il ne sait pas s'y prendre et c'est amusant car on le croirait déguisé pour aller au carnaval. Rapidement, il va néanmoins réussir à tromper son monde. Ce travestissement va durer tout le long de la guerre... et même après car il va y prendre goût. Je ne pouvais m'empêcher de me mettre à la place de sa femme. Elle qui, par amour, va accepter beaucoup... Bref, une excellente BD à lire de toute urgence !


  • Conseillé par (Librairie La Rose des Vents)
    14 janvier 2014

    Coup de coeur collectif

    L'histoire d'une passion dévorante, celle de Paul et Louise, deux âmes soeurs séparées par la Première guerre mondiale... jusqu'à la désertion de Paul. Seule solution pour échapper à la police : se travestur. Mais le traumastime des tranchées change un homme : et si Paul n'était plus le même ?
    Un album époustouflant dont le thème, dérangeant, peut faire "mauvais genre".

    Coup de coeur collectif


  • Conseillé par
    8 août 2016

    Paul, Louise...et Suzanne.

    C'est lors d'un bal que Paul et Louise se rencontrent ; à peine mariés, les deux jeunes gens sont séparés car Paul est appelé à rejoindre son régiment. Lorsque la première guerre mondiale éclate, c'est à la faveur d'une hospitalisation que Paul devient déserteur, refusant de retourner dans l'enfer des tranchées. Caché dans une chambre d'hôtel, la seule solution pour lui permettre de sortir de sa clandestinité est de se travestir...

    Inspirée par une histoire vraie -découverte grâce à l'essai historique intitulé «La garçonne et l'assassin»- Chloé Cruchaudet s'empare de cette histoire et livre avec «Mauvais Genre» un roman graphique sombre, cru, qui aborde les traumatismes de guerre, l'alcoolisme, la double identité -entre autres. Le tout donne un album que l'on ne lâche pas, tant que l'épilogue de l'histoire de Paul et Louise ne nous est pas livré.

    Un album récompensé -à juste titre- par différents Prix ( Prix du public Cultura du Festival d’Angoulême, Grand Prix de la Critique ACBD, prix du magazine Lire de la Meilleure bande dessinée et le prix Landerneau BD)

    © Les Chroniques de Mlv - 08-08-2016

    http://www.slog.fr/les_chroniques_de_mlv/11349/blogs/LES-CHRONIQUES--DE-MLV-MAUVAIS-GENRE


  • Conseillé par
    1 mai 2014

    bande dessinée

    J'ai beaucoup aimé la première planche, où un homme enfile une robe..... de magistrat.

    En revanche, j'ai touché, avec cette BD, la limite du genre. J'ai trouvé la focalisation sur Paul/Suzanne trop importante. Ses traumatismes de guerre qui ressurgissent en fin de volume m'ont paru plaqués. Pas assez d'intensité dramatique tout au long des planches pour expliquer le geste final.

    Ceci dit, le parti-pris du noir et blanc et rouge est intéressant ; l'atmosphère de l'époque bien rendu.

    L'image que je retiendrai :

    Celle de la bourse que Louise donne à son mari et qui le transforme jusqu'au bout des ongles.

    http://motamots.canalblog.com/archives/2014/04/23/29707321.html


  • Conseillé par
    13 avril 2014

    Difficile de ne pas être charmée par les illustrations de Chloé Cruchaudet, elles sont splendides et les touches de rouge permettent un peu de fantaisie. Le thème qu'a choisi l'auteure est excellent, cet homme qui s'habitue tant à sa deuxième peau de femme qu'il ne sait plus qui il est vrai vraiment, ajouté bien sûr aux traumatismes de ce qu'il a vu pendant la guerre. Mais j'ai trouvé que l'ensemble manquait de délicatesse et d'émotion. Tout d'abord, j'avoue que le dessin du haut de la page 24 m'a un peu coupé l'appétit (littéraire car heureusement, je ne mangeais pas en lisant cette BD). Je suis assez vite dégoûtée par le scatologique, je l'avoue mais j'aurais pu oublier cette scène si le reste m'avait vraiment emportée. Et j'ai toujours beaucoup de mal avec les scènes de violence conjugale. Mais je serais ravie de retrouver le trait de Chloé Cruchaudet avec d'autres titres.