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Caprice de la reine: récits

Jean Echenoz

Les Éditions de Minuit

  • Conseillé par (Fontaine Auteuil)
    5 juin 2014

    Dans ce sympathique recueil de nouvelles en forme de flâneries, Echenoz démontre, une fois encore, qu'on peut écrire sur l'infinitésimal, sur le rien, car cela constitue précisément le fonds de notre rêverie.
    On s'attardera notamment sur la dernière nouvelle, dans laquelle le narrateur décide d'aller manger un sandwich au Bourget pour la seule incongruité poétique que cette décision provoque en lui. Dans une atmosphère modianesque, l'inquiétude en moins, il déambule et considère dans le détail ce qui n'est plus aujourd'hui qu'une cité-dortoir.
    Une écriture poétique et amusée, une lecture réjouissante.


  • Conseillé par (Fontaine Passy)
    3 avril 2014

    Merci !

    Merci Monsieur Echenoz !
    Merci de nous offrir ces quelques textes parus à diverses occasions, et dire que nous aurions pu les manquer !

    Voici sept délicieuses situations tout en détails et sensation, où Jean Echenoz nous dévoile une pensée en chemin aussi drôle qu'érudite.


    A chaque chapitre, et en quelques pages, l'auteur plante les bandrilles d'un nouveau drame et nous laisse le sourire aux lèvres, complice de son plaisir d'écrire.

    Dans le chapitre qui donne son titre à l'ouvrage, Caprice de la reine, Jean Echenoz décrit le paysage qui l'entoure, jusqu'aux fourmis qui l'assaillent. Puis c'est Hérodote que nous relisons sous la plume de l'auteur de Courir, pour une description de Babylone aussi subjective que partielle. On se délecte enfin du récit de l'Histoire des ponts avec Gluck, héros (malheureux) passionné de génie civil.
    Quant aux escapades de l'auteur vers le Bourget qui closent l'ouvrage, elles sont criantes de vérité, d'humanité également.

    C'est un immense plaisir de redécouvrir Jean Echenoz, quel beau livre !


  • Conseillé par
    5 mai 2014

    Echenoz, roi du style

    Tenir entre ses mains le dernier livre de Jean Echenoz est toujours une promesse. Celle d’être ébloui et comblé. Lorsque l’on découvre  sur la couverture de " Caprice de la reine ", l’intitulé « récits », on sait que l’on ne sera pas déçu tant l’auteur excelle dans l’art du format court. Déjà en 1988 avec l’inoubliable roman " L’occupation des sols " Jean Echenoz s’était imposé comme un auteur miniaturiste- minimaliste qui raconte «beaucoup» avec «peu». Et comme le dit si bien Pouchkine « Est-ce vraiment meilleur parce que c’est plus long ? »

    Lire la suite de la critique sur le site o n l a l u


  • Conseillé par (Librairie La Galerne)
    23 avril 2014

    Une pépite !

    Ces brefs récits hétéroclites, concis et d'une précision quasi maniaque sont un bijou d'ironie et d'humour "echnozienne". Pur plaisir de lecture, il y a parfois du Perec dans ce nouvel ouvrage et toujours cette allégresse subtile qui nous emporte. Une pépite !