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  • Conseillé par
    20 janvier 2015

    Churchill est un personnage fascinant, j'avais beaucoup aimé, le livre de Michael Dobbs, Churchill à Yalta. La Pologne trahie, dans lequel, entre roman et réalité, l'auteur le met en scène. Récemment, je ne sais plus sur quelle chaîne de télévision, j'ai vu un reportage à lui consacré fort bien fait, une biographie filmée. Une biographie écrite me tentait aussi, ainsi que lire Frédéric Ferney dont je n'avais pas encore eu l'occasion de découvrir la prose. Hélas, je ne parviens pas à entrer dans l'écriture de l'auteur, très lyrique, l'écrivain s'emporte, s'enthousiasme monte dans les tours rapidement, à tel point que je lui demandai intérieurement de redescendre -mais il ne m'entendit point.

    Et puis la chronologie n'est pas respectée, je ne sais plus où j'en suis parfois. La narration me perturbe, des dialogues sont insérés sans prévenir, qui m'ont considérablement gênés, m'ont empêché de bien comprendre le propos ; bref, pour être franc, je n'ai pas aimé ni l'écriture de l'auteur ni l'angle qu'il a choisi pour parler de W. Churchill.

    Je tente de continuer ma lecture, mais je m'enfonce, alors je feuillette jusqu'à la fin, tombe sur les remerciements et sur une note bibliographique qui débute ainsi : "Ce livre n'est pas une bibliographie -il y en a mille !" Zut alors, c'est ce que je voulais moi, "Dans ce récit lacunaire" [Rezut, je n'aime pas les récits lacunaires] "dont Winston est le héros, je me suis -parfois- inspiré de son biographe le plus lucide et le plus consciencieux, William Manchester, et de quelques récits de Churchill lui-même. [...] Je n'excuse pas sa violence ni ne méconnais tous les coups tordus qu'on lui prête." [Ah bon ? Aurais-je raté un chapitre ?] Je ne le défends pas, il est indéfendable ; je l'écoute, je m'efforce d'entrer dans son âme. Je ne suis pas son avocat, je suis son scribe."(p.255) Evidemment, vu sous cet angle, ce livre n'est pas pour moi, qui gomme toutes les facettes désagréables de Churchill, alors que justement, il est plus humain selon moi avec ses travers, ses "coups tordus". On peut admirer un homme surtout s'il est Churchill, mais pas au point de n'écrire que sur ses qualités et sur son engagement ou sur son sale caractère et sa soif de reconnaissance paternelle qui lui ont permis de se faire un nom dans divers domaines, il en eut des qualités certes et de nombreuses, mais de là à faire un panégyrique...


  • Conseillé par
    13 janvier 2015

    "Tu seras un raté mon fils"

    Si vous avez envie d’embarquer dans une page de l’Histoire du 20e siècle menée tambour battant, « Tu seras un raté, mon fils » est pour vous.

    Enlevé, vif, ce livre vous emporte aux côtés de Winston Churchill, « du bouledogue roux de l’enfance » à la tête brûlée des champs de guerre en Inde, en Afghanistan, en Egypte ou encore en Afrique du Sud jusqu’à l’engagement politique qui le mènera au pouvoir. Une existence mouvementée qui n’est pas évoquée selon les codes classiques de la biographie - Frédéric Ferney s’y refuse, se disant le « scribe » de Churchill  - mais en un portrait brossé en courtes séquences emblématiques. Pour l’auteur, Winston était méprisé par son père.

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