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Une vie entière

Robert Seethaler

Sabine Wespieser Éditeur

  • Conseillé par (Librairie Grangier)
    1 juin 2016

    Un livre tout en délicatesse et sobriété.
    Un beau moment de lecture.


  • Conseillé par (Librairie La Buissonnière)
    20 avril 2016

    Pépite littéraire

    Roman d'une fine et belle sensibilité littéraire. Roman de la survivance, malgré soi, malgré les aléas tragiques de l'existence.
    A découvrir, à savourer, à relire maintes fois.


  • Conseillé par (47° Nord)
    8 décembre 2015

    Vous allez déguster!

    Andreas Egger est confié enfant au fermier Kranstocker. Il passe son enfance à se faire battre jusqu'au jour où ce dernier lui brise un fémur. Il restera boiteux toute sa vie. Mais il garde pour principe de toujours regarder loin devant soi pour dépasser les épreuves de la vie. Étant fort, il est embauché par l'entreprise Bittermann & fils pour construire des téléphériques. Il rencontre Marie, qu'il épouse. Envoyé à la guerre dans le Caucase en 1942, il va passer huit ans dans un camp de prisonnier en Russie. De retour au village la station de ski est à la mode. Il va devoir trouver un travail, une maison. C'est alors qu'il devient guide de montagnes.

    Avec la pureté de son écriture, Robert Seethaler nous ravi à nouveau avec la destiné d'un homme qui a connu de nombreux coups durs, mais qui a toujours élevé son regard le plus loin possible pour surmonter les épreuves. Un petit bijou!

    Marie Nawrot


  • Conseillé par (Librairie La Rose des Vents)
    24 octobre 2015

    Coup de coeur de Laurence

    Un très bon texte, rude comme l'hiver et doux comme une plume.

    Une histoire d'homme, de solidute, d'amour.

    Un roman que je compare à Ramuz "La grande peur dans la montagne".

    Magnifique !

    Laurence


  • Conseillé par
    26 avril 2016

    Une vie, tel aurait pu être également le titre de ce roman ou Une vie simple, tant il raconte celle d'un homme sans éducation, qui s'est construit seul, un homme ordinaire. Egger traverse les deux tiers du vingtième siècle, un peu comme un spectateur. Non pas qu'il fuie le progrès ou les avancées technologiques et sociales, mais ils ne le concernent que peu, isolé dans sa montagne ou dans la vallée. La télé, il n'en a pas l'envie ni les moyens. Le téléphérique, il aide à son implantation, mais ne le prendra quasiment jamais préférant de loin les marches sur les sentiers. La voiture, n'en parlons même pas, tout au plus le car, et encore, juste pour voir du paysage.

    Un très beau roman qui m'a fait penser à ceux de Mario Rigoni Stern, écrivain italien des petites choses et des grands espaces montagneux. L'écriture est simple, épurée, et procure beaucoup d'attachement aux personnages et aux lieux. L'émotion est au rendez-vous, dans toutes les pages. Pas de mots superflus, pas de grandes théories. Tout est sobriété, calme et ascétisme. Le silence domine et la montagne l'impose. Egger est taiseux et ça fait un bien fou, un roman loin des tumultes, des cris et de la fureur.

    Pas grand chose à dire de plus sur ce court roman (157 pages) qui se lit lentement, qui imperceptiblement trace sa route dans l'esprit des lecteurs et y laisse des marques, une sorte de paix intérieure, de calme, et de respect pour Egger qui aura construit sa vie courageusement et honorablement. Un brave homme. Un type bien. Ce qui pour moi est un double compliment.


  • Conseillé par
    27 décembre 2015

    La grande peur dans la montagne

    Il est entré dans nos vies de lecteurs, l’an dernier, grâce à son « Tabac Tresniek », qui racontait, à la veille de la guerre, l’improbable amitié entre un jeune homme descendu de la montagne pour travailler à Vienne et Sigmund Freud. Un récit original, sensible. On pourrait recourir aux mêmes qualificatifs pour « Une vie entière », l’histoire sans fracas d’Andreas Egger, qui construit des téléphériques et vit pour Marie, la jeune serveuse de l’auberge villageoise. Dans ce cinquième roman (le deuxième traduit en français), il n’y a pas un mot de trop; l’écrivain autrichien a à cœur d’aller au plus près de l’épure.

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