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Hérétiques

Leonardo Padura

Points

  • Conseillé par (Librairie Dialogues)
    26 février 2016

    Différents lieux, différentes époques, le fil conducteur: un tableau de Rembrandt. Monnaie d'échange d'une famille juive à la recherche d'un refuge à Cuba, il réapparaît cinquante ans plus tard dans une vente aux enchères. Un descendant de la famille fait appel aux services de l'ex-inspecteur Mario Conde, afin de remonter la filière.
    Son enquête nous mène au XVIIème siècle à Amsterdam, où un jeune juif rêve d'apprendre la peinture auprès du maître Rembrandt malgré l'interdiction imposée par sa religion d'exercer son art.
    De retour à Cuba, au XXIème siècle, Mario Conde mène l'enquête sur la disparition d'une jeune fille et fréquente les nouveaux hérétiques, une jeunesse cubaine marginalisée et anti-conformiste.
    A travers ce roman-fleuve, Leonardo Padura mène une réflexion sur la liberté individuelle et le libre arbitre, et rend un brillant hommage aux hérétiques à travers les siècles.


  • Conseillé par (Librairie Entre les Lignes)
    3 février 2016

    dense !

    Comment la vie d’un jeune immigré juif à Cuba dans les années 30 peut nous entraîner au XVIIème siècle à Amsterdam dans l’atelier de Rembrandt ? tout en nous racontant le Cuba d’aujourd’hui !
    Un roman dense sur l’art, l’Histoire, l’amitié, la liberté et le libre arbitre. Passionnant.


  • Conseillé par
    5 avril 2016

    Cuba, hérésie

    De l’auteur, j’avais beaucoup aimé "L’homme qui aimait les chiens", sur l’assassin de Trotski. Ce roman-somme offrait de nouveau une perspective historique intéressante, je profitais donc de quelques jours de vacances pour me lancer dans sa lecture.

    Je ne me rappelais pas que l’écriture de Padura était si ardue : des phrases longues, un rythme pas vraiment soutenu, des adjectifs incongrus.

    Mais quelle histoire que celle de ce bateau parti de Hambourg pour Cuba avec à son bord des centaines de juifs fuyant les persécutions nazis, et que quelques bureaucrates cubains avaient rançonnés avant leur départ pour obtenir un visa qui serait déclaré nul une fois le bateau dans le port de la Havane. Car avant la dictature communiste, il y avait une autre dictature libérale.

    La seconde partie sur Rembrandt et son disciple juif ne m’a pas passionné du tout.

    Quant à la troisième partie, elle éclaire d’un jour différent le propos de l’auteur sur la fameuse Hérésie : un choix, une division, une préférence. Mais j’ai trouvé la démonstration un peu longue.

    L’image que je retiendrai :

    Celle de Conde hésitant à offrir sa bague de fiançailles à Tamara.

    Une citation :

    « Car, s’il est possible que même Dieu soit mort, en supposant qu’Il ait existé, et si on a aussi la certitude que tant de messies sont finalement devenus des manipulateurs, tout ce qui te reste, la seule chose qui en réalité t’appartient, c’est la liberté de choix. » (p.714)

    http://alexmotamots.fr/?p=1339