www.leslibraires.fr
  • Conseillé par (Le Bateau Livre)
    17 mars 2016

    Coup de coeur littérature

    Accrochez-vous, Vincent Message va réveiller les consciences et faire bouger vos idées confortables sur notre chère belle planète ! A travers l'histoire de Malo et d'Iris, qui vivent une relation interdite par la société dans laquelle ils évoluent, c'est tout un pan de notre humanité que l'auteur remet subtilement en question. Un roman vital, dont la lecture ne vous laissera pas sans un certain malaise.


  • Conseillé par
    11 octobre 2016

    anticipation

    Commençons par le style : je dois dire que j’ai été agréablement surprise par le rythme : des phrases très longues, puis des arrêts brusques ; un vocabulaire recherché. Il faut se laisser porter par la petite musique de l’auteur.

    Le propos ensuite : c’est dur, très dur. Placer l’homme au niveau à la fois des animaux de compagnie et des bêtes d’abattoirs démontre finalement la polyvalence de notre espèce.

    Le roman d’anticipation n’est généralement pas ma tasse de thé (mais alors, vraiment pas). Le récit m’a plusieurs fois mis mal à l’aise, mais il a le mérite de faire réfléchir sur le traitement des animaux d’abattoirs.

    L’image que je retiendrai :

    Celle des batteries dans lesquelles sont élevés les hommes jusqu’à l’âge de 14-15 ans, avant de partir être découpé.

    alexmotamots.fr


  • Conseillé par
    4 juillet 2016

    Avant d’entamer cette lecture, je ne savais absolument rien de ce livre hormis qu’il s’agissait d’un roman d’anticipation. Assez vague me direz-vous et un genre qui n’est pas spécialement ma tasse de thé. J’ai donc embarqué dans cette lecture en ignorant tout du thème.

    L’action se déroule dans un futur indéterminé, des êtres venus d’ailleurs (on ne sait pas d’où) sont arrivés sur terre. Ils ont observé l’espèce humaine et leurs modes de vie. Puis ils ont pris le pouvoir, les êtres humains sont alors réduits à trois fonctions : "Il y a, pour résumer, trois catégories d’hommes : ceux qui travaillent pour nous ; ceux qui s’efforcent de nous tenir compagnie ; ceux que nous mangeons. " Iris l’être humain de compagnie de Malo a eu un accident. Gravement blessée, les autorités médicales demandent à Malo le bracelet qui contient toutes les informations relatives à Iris. Mais il y a petit souci, elle n’en pas car elle est une clandestine à l’égard des lois. Malo le narrateur raconte son travail actuel au sein d'un comité d'éthique où il défend une loi dans un hémicycle avec des politiques concernant la durée de vie des humains, son ancien travail où il contrôlait les élevages d’humains du début à la fin de la chaine c'est-à-dire jusqu'aux abattoirs (et là, j’ai dû m’accrocher), ses doutes et son combat pour Iris.
    Ce qui est frappant c’est que ce monde futuriste ressemble à notre monde contemporain : une hiérarchisation dans le travail où les moins qualifiés n’ont aucune aucune considération (la rentabilité et la productivité dominent), les modes de vie et leurs failles sont comme un calque des nôtres (ou presque). Et on a l'impression que Malo est un humain tiraillé.

    Jamais Vincent Message ne se perd dans des dérives et c’est complètement addictif.
    A travers Malo, il nous interroge sur des thèmes comme la clandestinité, les rapports de domination, d’exploitation et de possession.
    Un livre indéniablement brillant, dérangeant et dont on ne sort pas indemne !

    "Jusqu'à quand une vie d'homme mérite-t-elle d'être vécue ? Qui peut savoir cela ? Qui a le droit d'en décider ? Nous sommes pris dans ce questionnement permanent, au comité d'éthique et les années passées là-bas ne m'ont pas donné les bonnes réponses, juste des manières moins grossière d'exposer les dilemmes."


  • Conseillé par (Librairie Cosmopolite)
    22 février 2016

    Très actuel

    Véritable roman d'anticipation, c'est avec brio et un peu de manipulation que Défaite des maîtres et des possesseurs parle de notre société. Les thèmes de la clandestinité, de la domination entre hommes et de notre rapport aux animaux y sont abordés sans concession ni hypocrisie. Quelques scènes sont terribles mais tellement réalistes.