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Grossir le ciel

Franck Bouysse

Le Livre de poche

  • Conseillé par (Librairie Charlemagne Toulon)
    24 avril 2020

    Ce livre, à l'écriture fine et réaliste nous transporte dans le quotidien rude de la campagne cévenole où l'on retrouve Gus, paysan entre deux âges et Abel, son plus proche voisin et compagnon de dur labeur. Entre neige et brouillard, solitude et verres partagés, solidarité et méfiance, le destin de ces deux hommes fiers et blessés par la vie, liés par un lourd secret, va être scellé à jamais. Une ambiance et un suspense poignant!


  • Conseillé par (Fontaine Victor Hugo)
    7 mai 2018

    sombre et prenant !

    Gus vit au fin fond de la campagne. Il est vieux et seul, si on ne compte pas son chien et son voisin Abel. Sa vie prend une drôle de tournure le jour où, sorti pour chasser les oiseaux, il entend des coups de feu et des cris provenant de chez son voisin. Il n'y trouvera qu'une trace de sang. Dès lors, Abel se comporte bizarrement et le monde de Gus sombre dans une spirale infernale. Un magnifique roman noir qui vous entraînera loin des sentiers battus!


  • Conseillé par (Librairie La Mandragore)
    23 juin 2017

    Une révélation !

    Gus vit avec son chien dans sa ferme au fin fond des Cévennes. Son seul ami est son voisin, Abel, paysan lui aussi. Le jour de la mort de l'Abbé Pierre, la petite vie tranquille de Gus se dérègle...
    Un suspense rural intense, une écriture magnétique. Bref, une REVELATION !!!

    Laëtitia


  • Conseillé par (Librairie La Galerne)
    20 juin 2016

    Au fin fonds des Cévennes, Gus, la cinquantaine, vit dans la ferme héritée de ses parents. Il aime la nature, la rudesse de cette vie et la solitude. Seule entorse à cette vie, son chien et son unique voisin, Abel.
    L’auteur au fur et à mesure du récit, se baladant entre passé et présent nous découvre l’histoire de ce gus et l’on sent que le roman ne va pas se conclure par une issue heureuse.
    Un roman noir de toute beauté, simple, limpide et à l’écriture fascinante.


  • Conseillé par (Librairie Ravy)
    20 juin 2016

    Une belle découverte !

    Un thriller psychologique qui bascule les habitudes. Au fin fond des Cévennes, vivent dans leur solitude deux paysans. Un coup de feu, du sang sur la neige et le poids d'un lourd secret. Il n'en faut pas plus à Franck Bouysse pour créer une atmosphère sombre et poignant !
    Laure


  • Conseillé par (Librairies de Port Maria)
    8 juin 2016

    Surprenant d'efficacité !

    Vous aurez certainement du mal à retenir le titre mais certainement pas l'histoire ! Voilà un roman rural que les citadins ne sont pas prêts d'oublier.
    Le style de l'écriture délivre au fil des lignes l'âpreté du milieu et des deux personnages principaux, Gus et Abel !. Les personnages ne concèdent aucun sentiment, ils ne savent pas quoi en faire et font comme s'ils n'existaient pas... C'est un roman aussi noir que la neige est blanche.


  • Conseillé par (Librairie Grangier)
    9 février 2016

    Un thriller du terroir minimaliste qui met en scène deux paysans misanthropes et peu causants dans un coin perdu des Cévennes... et malgré cela une tension croissante qui accroche dès les premières pages. Une prouesse littéraire de bout en bout.


  • Conseillé par
    2 avril 2017

    Quelle écriture !

    Il n'est pas toujours facile d'associer les mots beauté et polar, le registre du noir se prêtant plus volontiers à une danse d'adjectifs plus spectaculaires (sanglant, oppressant, étouffant, macabre) ou de vocables identifiant le genre (suspense, meurtre, enquête, thriller,...). Autant dire que Franck Bouysse réussit un sacré tour de force avec ce roman.

    **Promenons-nous dans les Cévennes**

    Grossir le ciel, c'est une ambiance qui vous renverra aux bancs d'école et à la découverte des livres de Giono pour certains, ou vous filera une furieuse envie de promenade dans les Cévennes, le cœur palpitant de cette fiction. Cœur qui pulse, ralentit, connaît quelques arythmies, s'emballe jusqu'à l'oppression. Point de cadavres à foison ou de descriptions à faire frissonner d'angoisse pourtant... Il y a Gus, qui vit avec son chien, Mars et puis un voisin taiseux, Abel.

    Lire la suite de la critique sur le site o n l a l u


  • Conseillé par (L'Autre Monde)
    30 décembre 2016

    Grossir le ciel

    Au fin fond des Cévennes, Gus le taiseux vivote dans sa ferme. En cas de coup dur, il va chercher de l'aide chez son voisin, Abel. Gus vit seul, avec Mars son chien, et ça va très bien comme ça. Mais Abel semble moins enclin à l'aider, plus cachotier, l'abbé Pierre vient de mourir et les témoins de Jéhovah se font plus pressants que jamais...
    Franck Bouysse : une nouvelle voie du polar français ! Un polar rural surprenant et puissant !


  • Conseillé par
    12 février 2016

    22 janvier 2007, l’Abbé Pierre vient de mourir. Au fin fond des Cévennes, Gus paysan solitaire d'une cinquantaine d'années apprend l’information. Son chien Mars, la solitude en compagne, le travail à la ferme et les vaches à s’occuper hiver comme été sont son quotidien. Gus est un taiseux comme son plus proche voisin Abel. Les deux hommes ne se parlent que depuis vingt ans pourtant tous deux sont des enfants du pays qui ont hérité de la ferme familiale. A l’occasion, ils s‘aident pour certains travaux agricoles, ils en profitent pour parler un peu des bêtes, de la météo et boire un coup. Pas plus. Gus n’arrive pas à s’enlever de la tête le mort de l’Abbé Pierre et avec elle, ce sont d’autres souvenirs qui s’invitent ( « des souvenirs dont on ne sait jamais où ils mènent, ni même si ça fait du bien de le savoir, mais qui ressurgissent et s’imposent, sans crier gare »). En quelques jours, la vie de Gus est perturbée par des éléments : la visite d’un évangéliste, le changement de comportement d’Abel.

    Si Franck Bouysse installe un suspense, il nous raconte avant tout une vie. L’écriture sans effets de manche prend à la gorge que ça soit pour décrire des blessures profondes ou l’amour de la nature comme ce que renferment les silences et les non-dits.
    Les descriptions du monde rural, des attitudes, des gestes, des expressions et ce sont autant d’éléments qui ont déclenché chez moi une multitude de flashbacks. Alors forcément cette lecture m’a d’autant plus parlée, touchée (et remuée).

    Et ces mots terribles au détour d’une phrase « une famille soudée par la ferme ».