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Le mystère Henri Pick

David Foenkinos

Gallimard

  • Conseillé par (Librairie l'Esperluète)
    14 juin 2016

    Un seul lien unit l'ensemble des personnages, l'énigmatique Mr Pick. Mais comment ce brave Henri qui ne lisait jamais et n'écrivait que sa liste de courses a-t-il pu écrire ce roman ?
    Vous le saurez… en allant tout au bout du mystère, jusqu'à l'ultime rebondissement de cette fantaisie drôle et enlevée !
    C'est toujours un plaisir de lire David Foenkinos.


  • Conseillé par (La Fabrique à Rêves)
    11 juin 2016

    Il était une fois une bibliothèque où se mêlent des centaines de récits tous plus ou moins mauvais ou bons, farfelus ou tragiques, étranges ou soporifiques, une bibliothèque dans laquelle chacun peut déposer ses manuscrits refusés par les maisons d’édition, une bibliothèque imaginée par Jean Pierre Gourvec bibliothécaire de la ville de Crozon en Bretagne en hommage à Brautigan une bibliothèque des livres refusés.

    C’est dans cette bibliothèque que Delphine, éditrice parisienne originaire de Crozon, et son compagnon écrivain, en vacances dans la région, visitent cette collection de textes improbables et y dénichent un chef-d’œuvre intitulé « les dernières heures d’une histoire d’amour » d’un certain Henri Pick. Pour Delphine, ce roman est une perle littéraire qu’il faut publier. Hélas, le génie méconnu est mort depuis deux ans. Madeleine sa veuve apprend avec stupeur que son mari écrivait. Pourquoi n’en a-t-il jamais rien dit ? Lui qui était pizzaïlo ne lisait jamais et n’avait écrit que des listes de courses.

    Flairant un coup superbe, Delphine décide de publier le livre chez Grasset où elle travaille. Un vrai succès, la carrière posthume d’Henri Pick est foudroyante. Et si toutefois cette affaire n’était qu’une supercherie ? Rouche, un ancien critique littéraire très antipathique va s’attacher à le prouver. Il décide alors d’enquêter pour prouver que son intuition est bonne.

    Qui était vraiment Henri Pick ? Pourquoi avoir caché son talent d’écriture ? Est-ce vraiment lui qui a écrit ce roman ? S’ensuit toute une description du milieu littéraire et du milieu de l’édition faite avec une certaine forme d’humour un poil corrosif. On y croise des personnages un peu cabossés par la vie à l’image de Joséphine, la fille d’Henri Pick, Magali la nouvelle bibliothécaire de Crozon, personnages sur lesquels le succès du livre d’Henri Pick va avoir un impact avec des répercussions pas toujours faciles à vivre. A côté de ces protagonistes fictifs coexistent des personnalités du monde littéraire actuel comme le patron d’Albin Michel par exemple, ou François Busnel dans un passage plein d’humour racontant l’interview de Madeleine, la veuve de Pick par pour l’émission « La grande Librairie »

    C’est en lisant « l’Avortement » de Richard Brautigan que David Foenkinos a eu l’idée d’écrire ce livre qui peut être qualifié de roman du roman. Y sont évoqués les vicissitudes de l’inspiration d’un auteur qui peut connaitre le succès (comme lui avec « Charlotte ») mais aussi la panne sèche et l’échec, tout comme sont dépeintes les facettes plus ou moins reluisantes du monde de l’édition présidant parfois au destin invraisemblable d’un ouvrage, bref à la construction de toute pièce d’un best-seller .

    J’ai beaucoup aimé ce livre. C’est un récit réjouissant, à la fois humoristique et polar, avec une vision hilarante des coulisses du milieu littéraire.

    Un très bon Foenkinos


  • Conseillé par (Le Passage Culturel)
    20 avril 2016

    A découvrir

    En Bretagne, un bibliothécaire décide de recueillir tous les livres refusés par les éditeurs. Ainsi, il reçoit toutes sortes de manuscrits. Parmi ceux-ci, une jeune éditrice découvre ce qu’elle estime être un chef-d’œuvre, écrit par un certain Henri Pick. Elle part à la recherche de l’écrivain et apprend qu’il est mort deux ans auparavant. Selon sa veuve, il n’a jamais lu un livre ni écrit autre chose que des listes de courses... Aurait-il eu une vie secrète ? Auréolé de ce mystère, le livre de Pick va devenir un grand succès et aura des conséquences étonnantes sur le monde littéraire. Il va également changer le destin de nombreuses personnes, notamment celui de Jean-Michel Rouche, un journaliste obstiné qui doute de la version officielle. Et si toute cette publication n’était qu’une machination ?


  • Conseillé par (Librairies de Port Maria)
    18 avril 2016

    Crozon refuge des manuscrits refusés grâce à un bibliothécaire original. L'un d'eux, grâce à un petit "miracle" sort de l'oubli et devient même un énorme succès. Mais qui est vraiment l'auteur ? Avec un art consommé du suspense et des allusions taquines au monde du livre, le narrateur va nous le dévoiler.
    Nous le suivons, le sourire aux lèvres...


  • Conseillé par (Librairie Dialogues)
    18 avril 2016

    A Crozon, un bibliothécaire met en place un rayon pour les livres refusés par les éditeurs. Un beau jour, une jeune éditrice et son compagnon, écrivain en manque d'inspiration, y découvrent un manuscrit étonnant qui aurait été écrit par l'ancien pizzaïolo du village. Commence alors pour le nouveau « chef d’œuvre » et les protagonistes de l'histoire une grande aventure humaine et littéraire.
    Entre fable, roman à suspense et vie d'un livre, David Foenkinos signe ici un chouette livre qui se dévore d'une traite. Personnages attachants, réflexions sur la vie, la création, les rapports humains et les habits qui ne font pas toujours les moines, la mise en abîme sur l'écriture d'un roman de roman est une réussite !


  • Conseillé par
    17 mars 2017

    les coulisses du monde de l'édition

    Mais qui a écrit "les dernières heures d'une histoire d'amour"?
    Roman original où on se laisse entrainer par David FOENKINOS à travers la Bretagne et Paris dans le monde de l'édition.
    Calé sur l'actualité, on se laisse charmer par cette intrigue et l'enquête menée.


  • Conseillé par
    30 avril 2016

    Piquant et tendre à la fois !

    David Foenkinos revient au roman avec cette enquête littéraire pleine de rebondissements. De l'amour, de l'humour et une plongée dans le milieu sans pitié de l'édition.


  • Conseillé par
    29 avril 2016

    A Crozon (pointe du Finistère), Jean-Pierre Gourvec, bibliothécaire, décide de créer une bibliothèque des manuscrits refusés par les maisons d’édition. Seule obligation : les écrivains devront venir à Crozon déposer leur écrit en mains propres. Avant sa mort, il fait promettre à Magali son assistante de poursuivre son œuvre. Delphine Despero jeune éditrice chez Grasset à l’avenir prometteur se rend en vacances chez ses parents comme tous ans à Morgat (commune avoisinante de Crozon) accompagnée de son fiancé dont le premier livre publié vient d’être un échec cuisant. Quand elle entend parler de cette bibliothèque, sa curiosité la pousse à s‘y rendre. Et elle découvre un bijou signé par un certain Henri Pick.

    Qui est ce Henri Pick ? Il ne faut pas chercher très loin, il s’agit de l’ancien patron d’une pizzeria (depuis convertie en crêperie) à Crozon mais qui est décédé. Sa veuve Madeleine a du mal à croire que son mari qui n’aimait pas lire (même le journal local) ait pu écrire un roman. Mais comme lui suggèrent Delphine et son compagnon chacun a des secrets. Le monde de l’édition s’agite, chez Grasset on se félicite par avance et bien entendu les journalistes ne sont pas en reste. Chacun veut en savoir plus sur Henri Pick. Le succès est phénoménal et les ventes explosent. Madeleine n’accorde qu’une seule interview et François Busnel de La Grande Librairie se déplace à Crozon. Mais seul Jean-Michel Rouche critique littéraire sur le déclin s’obstine à croire que Pick ne soit pas l’auteur. Et il mène l’enquête.

    A la manière des jeux de dominos, le livre d’Henri Pick va interférer dans la vie de plusieurs personnes. A Crozon, les touristes affluent et la bibliothèque ne désemplit pas car chacun (ou presque) possède un manuscrit au fond d’un tiroir. De sa fille Joséphine dépressive depuis que son mari l’a quittée il y a des années à Magali la bibliothécaire, tous seront impactés par ce livre.

    Je me suis laissée embarquer dans ce roman rondement mené avec le sourire aux lèvres. Avec un petit côté malicieux agréable, David Foenkinos inclue des personnages contemporains (on retrouve donc des auteurs et des journalistes connus) et nous offre des réflexions souvent saupoudrées d'humour sur l'écriture, le roman et le monde de l'édition.
    Une histoire plaisante et sympathique mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.


  • Conseillé par (Vauban)
    18 avril 2016

    Une très belle découverte !

    Mon premier Foenkinos et à coup sûr le premier d'une longue série !
    On passe un moment très agréable et la perspective de refermer le livre laisse un goût amer ...
    Tout commence à Crozon où l'on découvre Jean-Pierre Gourvec, bibliothécaire de profession, qui décide de faire la part belle aux manuscrits refusés par les maisons d'éditions.
    Une seule obligation pour ces écrivains "malheureux" : venir en personne déposer le fruit de leur labeur !
    C'est ainsi que Delphine Despero, jeune éditrice chez Grasset, découvre Les dernières heures d'une histoire d'amour, manuscrit laissé pour compte chez Gourvec et signé d'un certain Henri Pick ...
    Malheureusement Henri est mort et sa veuve ne lui a connu aucune passion particulière pour l'écriture ni même pour les livres !
    A partir de là démarre une véritable "enquête" littéraire menée tambour battant.
    Une très belle plume pour un roman qu'on lit sans s'arrêter !!
    Un régal à découvrir !


  • Conseillé par
    17 avril 2016

    David Foenkinos s'amuse !

    Si l'on se fie au plaisir qu'il nous a procuré, le nouveau roman de David Foenkinos devrait remporter un franc succès. Ce qui ne manquera pas d'ironie puisque c'est précisément l'histoire d'un manuscrit refusé que raconte « Le mystère Henri Pick ».

    L’histoire commence assez étrangement. Jean-Pierre Gourvec, installé à Crozon, dans le Finistère, fonde la « bibliothèque des livres refusés » en s’inspirant de celle imaginée par l’écrivain américain Richard Brautigan dans son roman « L’Avortement ». Ce lieu accepte tous les livres recalés par les éditeurs, à la seule condition que chaque auteur vienne en personne déposer son manuscrit. Ce qui présente l’inconvénient de l’obliger à se déplacer mais lui offre la possibilité de choisir à côté de quel confrère maudit l’installer.

    Pour l’aider dans ce projet fou, Gourvec embauche une assistante, Magali Croze, qui accepte de devenir « la mère Teresa des écrivains ratés ». Lorsque Jean-Pierre Gourvec tombe malade et décède, dix ans plus tard, elle lui fait la promesse de conserver les ouvrages acquis, mais manque de temps pour faire fructifier son projet, si bien que la bibliothèque des livres refusés tombe dans l’oubli.

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