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L'Odeur de la forêt

Hélène Gestern

Arléa

  • Conseillé par (Librairie Le Neuf)
    9 novembre 2016

    Le dernier roman d’Hélène Gestern, prix Erckman Chatrian 2016, nous entraîne dans une traversée du siècle.

    Elisabeth Bathori est historienne de la photographie, elle prend connaissance par hasard de la correspondance d’un jeune lieutenant mort au front en 1917. Son instinct de chercheuse n’y résiste pas, elle part sur les traces de ses personnages, déchiffre correspondances et photographies, révèle quelques secrets de famille.

    Des histoires, de l’Histoire, de l’amour, le pouvoir de la mémoire…. Une écriture sensible. Un roman captivant.


  • Conseillé par
    6 décembre 2016

    1914-1918

    Un pavé, du papier fin, des descriptions sur les petits riens qui font la vie, ce roman demande du temps pour le lire.

    L’auteure mêle habillement l’histoire de son personnage principal Elisabeth (ses peines, ses amours) avec l’Histoire (celle des poilus).

    Bien sûr, il est question d’amours : Elisabeth est veuve mais ne sait pas où est enterré son aimé à cause de son ex-femme ; le triangle amoureux de 1914 n’est pas celui que l’on croit ; un amour rejeté conduit Tamara à sa déportation.

    Le personnage principal tente de redonner vie à un poète disparu ; l’auteure du roman redonne vie à Tamara, sous un autre nom (l’auteure l’explique en fin de volume).

    Il est également question de la Guerre des Tranchées, racontée par le photographe et ami du poète depuis le front.

    Il est question de l’Honneur rendu à des Poilus accusés à tord.

    Il est question de legs qui enchantent ou plombent nos vies.

    L’image que je retiendrai :

    Celle de la forêt en bordure de la maison d’Elisabeth pleine de pièges à loups.

    Une citation :

    « Pour un nom dont on se souviendra, pour une Tamara Isserlis rescapée de l’oubli, combien d’autres, perdus à jamais ? Ce livres est né du désir de tresser des histoires de disparus, avalés par la guerre, le temps, le silence. De raconter le devenir de leurs traces, qui éclairent, mais aussi dévorent les vivants. »

    /alexmotamots.fr


  • 24 septembre 2016

    L'odeur de la forêt

    Elisabeth Barthori est historienne de la photographie, spécialiste des photos des tranchées de la première guerre mondiale. A la suite d'un deuil, elle sombre inexorablement jusqu'au jour où elle est chargée d'expertiser une correspondance chez une vielle dame: Alix de Chalandon. Commence alors pour elle une quête au cœur de cette famille qui la mènera bien au-delà de ce qu'elle avait imaginé.

    Dans ce roman, se mêlent les lettres, les passages de journaux intimes, les descriptions de photos et le récit d'Elisabeth qui se construit peu à peu au gré de ces découvertes.
    Les personnages féminins qui traversent cette histoires sont tous plus beaux les uns que les autres et se font écho au fil du temps qui passe.
    Entre enquête et récit historique, l'odeur de la forêt est un roman dense et multiple. Une belle réussite.