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Un paquebot dans les arbres

Valentine Goby

Actes Sud

  • Conseillé par (Le Passage Culturel)
    15 octobre 2016

    COUP DE COEUR

    Mathilde, adolescente, voit partir son père puis sa mère pour le sanatorium d’Aincourt. Commerçants,, ce couple aimant laisse alors ses deux plus jeunes enfants dans la misère. Car à l’aube des années 1960, la Sécurité sociale ne protège que les salariés et la pénicilline ne fait pas de miracle pour ceux qui, par insouciance, méconnaissance ou dénuement ne sont pas soignés à temps. Petite mère courage, Mathilde va se battre pour sortir ceux qu’elle aime du sanatorium, ce grand paquebot blanc niché dans les arbres, où se reposent et s’aiment ceux que l’enfance ne peut tolérer autrement qu’invincibles.


  • Conseillé par (Librairie Ravy)
    5 septembre 2016

    Le plus fort, le plus émouvant des romans de la rentrée !
    Énorme coup de cœur !
    Valérie


  • Conseillé par (Librairie La Galerne)
    1 septembre 2016

    Lumineux, tendre et émouvant

    Valentine Goby dresse le portrait de Mathilde, fille de « tubards » dans les années 50.
    Mais quelle personnalité cette Mathilde! Combative, effrontée, pleine de vitalité, elle fera tout pour sauver sa famille.
    "Un paquebot dans les arbres" est un roman lumineux, tendre et extrêmement émouvant!


  • Conseillé par (Librairie La Buissonnière)
    1 septembre 2016

    De l'invincibilité

    Roman existentiel, profondément touchant et sincère, lumineux malgré la gravité du sujet. Valentine Goby poursuit son travail romanesque sur le corps humain, ici touché par la tuberculose et les effets collatéraux et conséquents sur une famille. Sans aucune morosité, ni apitoiement lugubre, ce roman révèle des forces de vie insoupçonnées, une lutte acharnée et incarnée contre la maladie, un noyau familial soudé et tenace. C'est aussi un roman social puissant abordant la cruauté de la pauvreté confrontée à la maladie, à la faim, au dénuement, à l'ostracisme. Une très très belle révélation littéraire de cette rentrée !


  • Conseillé par (Librairie L'Armitière)
    27 août 2016

    Quel beau personnage que cette Mathilde qui fait front à l'adversité lorsque son père tombe malade. Avec une infinie délicatesse , l'auteur nous dresse le portrait d'une famille touchée par cette maladie aujourd'hui disparue , la tuberculose. Considéré comme un paria par la société "bien pensante" de son village, le père de l’héroïne partira avec sa femme pour un exil médical sur ce grand paquebot blanc qu'est le sanatorium .
    Un roman extrêmement bien documenté mais aussi et surtout d'une empathie extraordinaire avec ces personnages;
    Un grand coup de cœur dans cette rentrée littéraire .


  • Conseillé par (Librairie de l'Horloge)
    27 août 2016

    Un livre doublement intéressant ; d'abord parce qu'il nous rappelle que les "trente glorieuses" ne furent pas que du bonheur avec cette évocation de la tuberculose. Ensuite parce qu'il nous donne de l'optimisme avec ce personnage de Mathilde qui franchit les obstacles de la vie !
    Et toujours l'écriture percutante de V. Goby.
    Une très belle réussite !


  • Conseillé par (La Lison)
    25 août 2016

    On aime !

    La Roche-Guyon, années 50. La famille Blanc respire la gaieté, l'insouciance et la joie de vivre. Jusqu'à ce que les parents contractent la tuberculose. Commence alors un difficile cheminement pour Mathilde, la cadette. Entre le lycée, les placements en famille, le petit frère, les parents au sanatorium... Elle qui n'aspirait qu'à réunir cette famille brisée se retrouve confrontée à une douloureuse émancipation : devenir adulte (trop tôt) sans se perdre en chemin...


  • Conseillé par (Librairie Coiffard)
    24 août 2016

    Conseillé par Stéphanie

    Eté 2012. Mathilde Blanc, presque 70 ans, se promène avec nostalgie dans les ruines d'un lieu désormais abandonné : le sanatorium d'Aincourt. L'occasion pour elle de faire resurgir les souvenirs et pour nous lecteurs de découvrir son histoire.
    Il y eut le temps d'avant lorsque ses parents tenaient le café de La Roche-Guyon, rythmé par l'harmonica, le travail épuisant, la fête et l'entraide.
    Et puis il y eut l'après.
    Le temps de la survie, de la maladie sans Sécurité Sociale, du chômage.
    Magnifique, teigneuse, énergique Mathilde!
    Valentine Goby comme à son habitude transcende ses personnages grâce à une plume d'une sensibilité infinie.


  • Conseillé par (Librairie Hisler)
    20 août 2016

    Le plaisir de retrouver Valentine Goby!!

    Une plume sensible qui nous dresse le portrait de Mathilde, en quête d'amour de son père, cherchant à tout prix à sauver l'unité de sa famille.


  • Conseillé par (Librairie Grangier)
    17 août 2016

    Adolescente, Mathilde voit son existence bouleversée par l'annonce de la tuberculose qui frappe ses parents. Mathilde se révélera une jeune fille pleine de courage tentant de maintenir sa famille à flot.
    Une plongée au coeur de la France des années 50, des sanatoriums où on "cloitrait" les malades pour éviter la contagion, et surtout au coeur d'une famille attachante.


  • Conseillé par (L'Autre Monde)
    16 août 2016

    L'Autre Prix 2013 est de retour, et nous aimons !!!

    Dans la France glorieuse de l'après-guerre, Valentine Goby nous raconte les béances de l’État Providence naissant : un couple de cafetiers, éperdument amoureux l'un de l'autre, dont le café marche bien et dont les enfants grandissent dans le bonheur, se voit ruiner par la tuberculose du père. Basé sur une histoire vraie et situé dans un endroit fascinant qu'est le sanatorium d'Aincourt (le fameux paquebot), Valentine Goby aborde les zones d'ombre de l'Histoire pour en faire un roman : mais tout son talent est de transformer ces ombres en roman solaire. Ce livre est tout autant un roman de formation, un roman social ou un roman d'amour !
    Valentine Goby avait reçu le premier Autre Prix en 2013 pour Kinderzimmer (Prix des libraires 2014)


  • Conseillé par (Le Pain des Rêves)
    10 juillet 2016

    Au milieu des années 1950, Mathilde est encore une enfant quand son père atteint de tuberculose est hospitalisé au sanatorium d'Aincourt. Plus tard, sa mère le rejoint. Ils tenaient un café qui était le centre de la vie locale de la Roche-Guyon dans les Boucles de Seine. On est au milieu des Trente Glorieuses, mais les cafetiers, qui ne sont pas des salariés, ne sont pas couverts par la Sécurité sociale. Parce qu'ils tardent à se faire soigner, ils ne pourront pas profiter des bienfaits de la pénicilline. Le couple est ruiné et les enfants, sauf l'aînée qui est majeure, sont placés dans des familles d'accueil par des assistantes sociales. Mathilde, garçon manqué ne supporte pas le placements et obtient de ses parents d'être émancipée. Elle devient le pivot d'une famille où l'on s'aime et que tout tend à détruire : la tuberculose, le sanatorium, le dénuement, le travail et le logement qui disparaissent, les services sociaux. À l'époque où ses parents sont hospitalisés, Mathilde est devenue une adolescente rebelle et déterminée. Elle refuse la dislocation de la famille et est prête à se priver de tout pour maintenir son unité, pour que l'amour ne disparaisse pas, qui unit Paul Blanc à Odile. Sa volonté et son abnégation ne seront pas anéanties par les obstacles, les combats à mener, les difficultés de la vie quotidienne. Elle sera soutenue par des rencontres précieuses, imprévisibles, qui lui permettront de continuer à trouver des solutions. Ce sont des gens généreux : Jeanne, une fille de son âge peu dégourdie, Walid le marocaine qui la transporte au sanatorium, les voisins boulangers Léon et Nadette, et surtout cette merveilleuse directrice de lycée qu l'accueille, la guide, la protège et ouvre son intelligence à un monde plus large et à l'actualité de la guerre d'Algérie, guerre qui évoque à Mathilde la liberté et l'indépendance.

    Ce récit, inspiré d'un témoignage, est parfois terriblement triste et éprouvant. Mais c'est surtout une belle histoire d'amour, de détermination, de résistance. Il est difficile de lâcher ce livre qu'on ne peut lire sans être profondément ému par cette famille qui, parce qu'elle est pauvre et imprévoyante, se retrouve démunie face à la tuberculose, et qui reste unie quand tout se ligue pour la désintégrer.
    Un grand roman.


  • Conseillé par
    24 janvier 2017

    années 50, maladie

    Je retrouve la plume de Valentine Goby, parfois sèche, mais avec un tel pouvoir d’évocation.

    L’enfermement, cette fois-ci, est celui de la misère. Celle des années 50-60 en France, sans protection sociale encore balbutiante.

    La générosité des parents jamais récompensée ; le dévouement jusqu’à l’extrême de la seconde fille qui cherche inlassablement le regard du père qui jamais ne viendra.

    La mère, amoureuse aveugle de son mari ; la fille aînée qui se protège en s’éloignant et construisant sa propre famille.

    Et puis l’argent qui manque, tout le temps ; la maladie, insidieuse et silencieuse, qui finit par marquer le corps, et le détruire.

    Une plongée dans les années 50-60, où l’on buvait jusqu’à plus soif, où l’on fumait dans un sanatorium même avec un poumon en moins.

    J’ai aimé retrouver les pointes de couleur jaune dans le texte, celles qui ont sauvé Mathilde quand elle n’avait plus rien à manger, et qui ont sauvé son premier emploi.

    Le paquebot, lui, m’a moins parlé : trop peu présent physiquement, sans doute.

    En revanche, j’ai trouvé les Evénements d’Algérie trop présent en fin de roman. Une comparaison un peu trop appuyée à mon goût.

    Il n’en demeure pas moins que je lirai les prochains romans de cette auteure qui sait créer un univers différent à chaque roman tout en continuant de nous parler du corps.

    L’image que je retiendrai :

    Celle de la maison familiale que Mathilde habite de nouveau malgré les scellés.

    Alex Mot-à-Mots


  • Conseillé par
    23 septembre 2016

    Magnifique mémoire

    Encore une fois, madame Valentine Goby nous embarque dans une histoire vraie, une histoire de mémoire, une histoire tragique mais qui porte un formidable espoir en l'âme humaine. Remarquable !


  • Conseillé par
    6 septembre 2016

    Coup de coeur

    Mathilde revient au sanatorium où ses parents ont vécu longuement. Laissée seule par ces parents malades, la jeune fille devait aussi s'occuper de son petit frère.
    Enfance et adolescence d'une fille trop mure pour son âge, et magnifiques portraits de personnages, Valentine Goby signe notre plus grand coup de cœur de cette Rentrée.

    Quelle écriture ! L'auteure de Kinderzimmer confirme son talent. La littérature française ne saura plus compter sans elle, à la hauteur de Laurent Gaudé et d'Alice Ferney.


  • Conseillé par
    28 août 2016

    **2  m i n u t e s
    ****2 fois par mois, le 2 et le 22,
    Pascale Frey chronique un coup de cœur. **

    Lire la suite de la critique sur le site o n l a l u


  • Conseillé par (Librairie Mots et Images)
    19 août 2016

    Valentine Goby nous entraine dans la tourmente de la tuberculose dans les années 50, à travers le destin de la famille Blanc dont chaque personnage devient plus attanchant au fil des pages.
    Paul, un homme solaire et bienveillant, est au cœur de la vie de La Roche-Guyon. Si Mathilde, sa seconde fille, peine à trouver sa place dans la famille et aux yeux de son père, c'est pourtant elle qui cimentera la famille dans la tempête qui va suivre : la tuberculose, pas de sécurité sociale, la peur de la contagion, l'isolement, le sanatorium...
    Valentine Goby rend ici un hommage sincère et vibrant aux familles des tuberculeux internés au sanatorium d'Aincourt, tout en éclairant le lecteur sur une époque pas si facile pour tout le monde, la France des 30 Glorieuses. Un très beau roman.
    Marianne


  • Conseillé par
    17 août 2016

    Les années 50. A La Roche-Guyon dans le Val d'Oise, Paul Blanc dit Paulot et son épouse Odile tiennent un café. Le bonheur est là avec sa femme qui l'aime passionnément et ses trois enfants dont Mathilde. Tous le savourent avec l’insouciance procurée par les Trente glorieuses. Mais Paulot et Odile tombent malades. Ils ont la tuberculose. Pour se soigner, c’est le sanatorium d’Aincourt. Paulot et Odile étant commerçants ne bénéficient pas de la Sécurité sociale "c’est gratuit de savoir que tu es malade mais pas gratuit de se soigner." Le café est vendu, ils sont devenus des parias aux yeux des autres.
    " La peur de la contagion s’ancre au-delà de la de la conscience, dans les strates lointaines des mémoires familiales et de la mémoire collective, (..), elle se nourrit de siècles d'épidémies et d'impuissance. " La sœur aînée de Mathilde est déjà partie pour ses études et mène sa vie. La dislocation est totale et financière.

    Les services sociaux veulent placer Mathilde et son frère Jacques en famille d'accueil. Pour contrer l'administration, une seule possibilité : se faire émanciper. Mathilde devenue adolescente se retrouve confrontée à une montagne de problèmes et surchargée de responsabilités. Avec une détermination incroyable, un courage inouï et beaucoup de privations, elle va conjuguer ses études, les visites hebdomadaires aux parents, les démarches administratives, les stages rémunérés. Des scellés posés sur leur logement, elle n’en a cure. Dispersés sur "trois cent kilomètres carrés bornés par Mantes, Fontenay-Saint-Père, Aincourt, La Roche, points cardinaux d’une cartographie nouvelle", elle est le lien entre eux quatre. Mathilde veut obtenir son diplôme et un travail salarié qui lui permettra de cotiser à la Sécurité sociale. Gagner de l'argent signifie également le retour de son frère cadet avec elle.
    Sa vie n’est pas celle d’une jeune fille de dix-huit ans. Elle tient bon, s’obstine avec une volonté viscérale malgré les nombreuses difficultés et sacrifices. Juste une fois, elle craque, "j’avais une amnésie pour le futur ". Sur son chemin parcouru d’embûches, des personnes merveilleuses l’aideront. Et si elle parviendra à réunir sa famille et à préserver l'amour de sa mère pour son père, entier et encore plus fort, la route n'est cependant pas finie.

    "Alors Mathilde Blanc aura l'idée de m'écrire. elle me dira c'est l'histoire d'Aincourt , des milliers de gens comme mon père ont vécu cette histoire, des gens comme nous. Je lui dirai c'est une histoire d'amour. "
    A partir d'un témoignage réel, Valentine Goby nous raconte "la tragédie silencieuse" de Mathilde et de sa famille. Avec ce livre, elle met en mots "ce récit en marge, celle de la maladie et de la misère eu temps miraculeux de la prospérité, de la Sécurité sociale" où l’on croyait que la tuberculose appartenait définitivement au passé. Mais ce récit est avant tout celui de Mathilde qui par amour a consacré sa jeunesse à sa famille sans jamais compter les privations.

    L’écriture est vive, franche et directe mais elle sait se faire plus poétique également.
    Vibrant et digne, ce roman solaire est un hymne magnifique d'amour. A travers Mathilde, Valentine Goby nous interroge sur la capacité à puiser au fond de soi et met en exergue la résistance de ceux que la vie n'épargne pas. Cette lecture nous transfuse des émotions et une force incroyable !