www.leslibraires.fr

Nora Webster

Colm Tóibín

Robert Laffont

  • Conseillé par (Librairie Dialogues)
    29 novembre 2016

    Colm Toibin dresse un très beau portrait de femme, dans la fin des années 1960 en Irlande.
    Veuve depuis peu, Nora Webster doit prendre en main les rênes du foyer, elle seule doit subvenir aux besoins de sa famille. Elle vend donc la maison de vacances et reprend un travail. Ces premiers choix contraints lui font comprendre qu'elle est maintenant mettre de son destin. Peu à peu, elle s'affirme ; elle commence le chant, change la décoration de sa maison. Mais comment combiner cette prise d'autonomie face aux regards des autres et tout en maintenant un équilibre pour ses enfants ?


  • Conseillé par (Librairie Grangier)
    10 septembre 2016

    Jeune veuve, Nora, se retrouve seule avec ses quatre enfants. Commence pour elle une nouvelle vie, un nouvel équilibre à trouver pour sa famille. Nora tente de s'affranchir de la pression sociale, familiale et religieuse pour penser un peu plus à elle.
    Un beau portrait de femme avec en arrière plan les remous sociaux et politique de l'Irlande des années 60.


  • Conseillé par (Librairie Ravy)
    22 août 2016

    Nora Webster

    « Dans l’Irlande de la fin des années 1960, Nora Webster apprend à vivre sans Maurice son mari qui vient de mourir. Après une vingtaine d’années de vie commune le deuil est difficile pour elle et leurs 4 enfants. Très, trop, entourée elle cherche ses marques sous le regard de ses sœurs, de ses voisins particulièrement attentifs. Rapidement, cette compassion la pèse. Mais peu à peu elle s’en affranchit et fait de son mieux pour que ses enfants, et notamment ses 2 jeunes fils, retrouvent une vie équilibrée.
    Comme dans son roman Brooklyn, Colm Toibin dresse le portrait d’une femme. Ici c’est une femme blessée par un deuil mais qui peu à peu s’adapte et prend goût à sa nouvelle vie, à ses nouvelles responsabilités. Mais la place, le rôle des femmes en Irlande est bien cadré et «elle se sentit presque coupable en comprenant qu’elle pouvait, en réalité, faire exactement ce qu’elle voulait. » C’est aussi un instantané de l’Irlande des années 1960-70 marquée par l’éveil politique de certains irlandais face aux affrontements en Irlande du Nord. Un roman lumineux, une femme inoubliable. »
    Valérie


  • Conseillé par
    27 septembre 2016

    Autant j'étais passée à travers de "Brooklyn" sur une jeune femme quittant l’Irlande pour les Etats-Unis (d’ailleurs dans les toutes premières, Eilis est mentionnée dans une conversation car l'action se déroule dans la même petite ville), autant ici je me suis attachée au personnage de Nora Webster.

    Fin des Année 60, Irlande. Maurice, le mari de Nora vient de mourir. Ses voisins et sa famille sont très présents mais elle étouffe sous l'apitoiement et la compassion. Mère de quatre enfants, femme au foyer et dans une situation financière tendue, elle doit faire des sacrifices et travailler. Nora vivait à travers Maurice, elle n’avait jamais d’opinion tranchée ou ne prenait jamais part aux conversations liées à la politique. Même si désormais elle doit gérer tout toute seule, Nora ne baisse jamais les bras. Et au fil des mois, elle devient petit à petit une nouvelle femme .

    Elle ose s’imposer, prendre des initiatives et assume ses responsabilités. A plus de quarante-cinq ans, Nora prend des cours de chant et se passionne pour la musique classique. Ses enfants ou sa famille ne comprennent pas toujours ses choix mais elle mène à bien ses décisions. Veiller sur ses garçons qui éprouvent des difficultés depuis la mort de leur père tandis que l’une des ainées s’entiche de politique, faire son propre deuil : quelquefois elles se sent bien seule (ce qui est normal) mais elle reprend toujours le dessus. Et surtout, Nora découvre et apprécie la liberté dont elle dispose et tant pis pour les mauvais langues. En fond, il y a les événements politiques de l’époque (les affrontements en Irlande du Nord) et la place des femmes en Irlande à la fin des années 60 et début des années 70.

    "Un beau portait de femme très juste où Tom Toibin s'attache aux instants du quotidien, aux ressentis profonds de son héroïne (et bonus, il y a des scènes qui m'ont fait rire aux éclats). J’ai beaucoup aimé Nora et je me suis sentie proche d'elle tout au long de ce roman.

    Ce fut au bout d'un mois seulement, après quatre ou cinq leçons, qu'elle s'aperçut que la musique l'éloignait de Maurice, l'éloignait de la vie qu'elle avait eue avec lui, et de la vie qu'elle avait avec les enfants. Ce n'était pas seulement le fait que Maurice n'avait pas l'oreille musicale et que la musique était une chose qu'ils n'avaient jamais partagée. C'était l'intensité de ces moments ; elle était seule avec elle-même en un lieu où il ne l'aurait jamais suivi, même dans la mort. "