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Conseils de lecture

Neuf 9,40
Occasion 3,00
Conseillé par
16 mai 2021

Très bon livre, très bien écrit!

Ce livre commence de manière assez simple: un vieil indien, vivant à Bombay vit avec ses 2 beaux enfants (il est le 2ème mari de leur mère). Sa fille et sa famille (mari, enfants) viennent dîner. On commence à connaître les personnages.
Et puis... le vieil homme se casse la figure et la jambe. Et ça représente pas mal de difficultés qui vont changer le quotidien de tous les membres de cette famille.
Derrière cette histoire simple en apparence, il y a une vraie réflexion sur la religion (le vieil homme n'a pas pu épouser celle qui l'aimait car leurs religions n'étaient pas les mêmes, on l'apprend au fur et à mesure), sa place dans la société indienne.
A cela s'ajoute une réflexion sur la vie, le destin...
C'est vraiment très bien écrit, on le lit très bien!
Seul bémol; c'est un très bon livre mais tout n'est pas très gai (logique vu le sujet). Pourtant, il y a de l'humour et je le recommande vraiment!


Prix Bretagne - Prix Breizh 2021

JC Lattès

20,90
Conseillé par (Librairies de Port Maria)
16 mai 2021

Au lycée du Bois d'en Haut, en pleine terre bretonne où tout le monde se connaît apparaît, une prof de français, très parisienne...
Son arrivée va réveiller vivement l'histoire du bourg, ouvrir aux lycéens des portes sur des mondes fascinants et dangereux...
Un été brûlant qui va marquer fortement les acteurs du drame... et le lecteur...


Neuf 8,90
Occasion 3,00
Conseillé par (Librairie Page 36)
16 mai 2021

Âme brisée

Extrait
" Sans mot dire, il tendit au garçon le violon cassé, presque aplati, qui, avec ses quatre cordes dessinant un contour bombé, avait dans l'obscurité l'allure d'un petit animal souffrant. L'enfant hésita, mais, finalement, prit pusillanimement l'instrument endommagé entre ses deux mains.
– Kurokami ! Lieutenant Kurokami !
Le lieutenant crut reconnaître la voix du capitaine Honjo.
Il s'empressa de fermer la porte tout en fixant ses yeux, une dernière fois, sur l'enfant tremblant. Le regard inquiet et désemparé qu'il lui lança fut suivi d'une amorce de sourire qu'il retint vite à l'approche de celui qui venait de crier son nom. "

Ce jour de 1938, au Japon, le père de Rei, jeune garçon de onze ans, vient de se faire arrêter par les militaires, alors qu'il répète avec son groupe de quatuor à cordes.
Se scelle alors le destin de Rei, pas seulement le sien.
C'est un texte virtigineux, dans lequel l'auteur a souci de trouver harmonie et sens à l'horreur qui s'est produite dans un souci profond du détail quant aux conséquences sur les êtres qui la subissent et deviennent d'elle.
De l'usage du roman, Akira Mizubayashi fait advenir les destins, magnifiés, de façon à transcender l'injustice et la violence de la guerre.
Une sensibilite à fleur d'écriture, le goût du beau.


Neuf 19,50
Occasion 3,99
Conseillé par
16 mai 2021

Pour apprendre à vivre avec nos fantômes

Delphine Horvilleur raconte dans Vivre avec nos morts son travail d’accompagnant sur le chemin de la mort. De la présentation d’inconnus, comme sa meilleure amie, en personnes célèbres comme Marceline et Simone, « Les filles de Birkenau », ou la psy de Charlie, et tant d ‘autres, la rabbin explique son travail auprès des vivants et donne aussi des clés de réflexion pour apprivoiser la mort.
Nombreux sont les objets ou actions que je dédie à mes morts comme autant de cailloux pour soutenir la vie. Alors autant dire que ce titre m’est parfaitement connu ! Et pourtant, quelle provocation de sortir ce livre dans la période actuelle !
Delphine Horvilleur écrit comme elle parle, de la langue des contes mais aussi avec des mots qui accompagnent, apaisent et écoutent. Avec son sens de la formule et ses contes bibliques imagés, l’auteure donne des clefs de compréhension de sa religion. Elle les implique aussi dans un quotidien laïc. Et ces histoires religieuses se transcrivent en philosophie pour expliquer la complexité du monde et les difficultés des hommes.
L’humour est aussi terriblement présent dans ce texte, qui renvoie Dieu dans ses cordes et qui ose lui demander des comptes. Moi, la fille bercée aux histoires de catéchisme qui se revendique athée en rougit de plaisir ! Delphine Horvilleur se définit comme un rabbin laïc ! C’est jubilatoire !
Les onze portraits dessinés par Delphine Horvilleur permettent de construire une réflexion philosophique autour de la mort, sur la peur qu’elle inspire et la consolation qu’il faut trouver pour surmonter la souffrance de l’absence. Alors, Vivre avec nos morts peut aider à faire la paix avec les fantômes !
La suite ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2021/05/16/delphine-horvilleur/


24,95
Conseillé par
16 mai 2021

Superbe BD biographique.

Si j’ai l’habitude de dire que je suis difficile pour les romans, je suis encore bien plus sélective pour les bandes-dessinées. J’en lis d’ailleurs très très rarement.
Pour celle-ci c’est évidemment le sujet qui m’a tout de suite intéressée : une BD retraçant la vie et l’œuvre de George Sand ? Il fallait absolument que je la lise.
Et j’ai vraiment bien fait.

Tout le côté biographie est très bien traité.
On découvre Aurore tout enfant, avant que ne s’abattent les premiers malheurs qui jalonneront sa vie.
Puis, page après page, on suit son enfance, sa jeunesse, son entrée dans le monde littéraire, ses amis, sa famille et ses amours.
Et bien sûr sa transformation en George Sand.

Tout y est très bien exposé, ses nombreux combats, ses premiers triomphes, ses choix, ses deuils, ses doutes, son imagination et son amour des lettres, qui sera sans aucun doute sa plus grande passion.
Les dessins sont superbes, fins, presque délicats, comme enrobés de douceur. Et pourtant, ils dégagent une force brute, brillante, qui charme le lecteur, à l’image de l’écrivaine dont ils nous font découvrir la vie.
Les dialogues sont excellents, plein de dynamisme et de simplicité, et les passages reprenant certaines phrases de l’autobiographie de George Sand ou de ses correspondances sont idéalement placés.

Trouver une bande-dessinée de plus de 300 pages n’est déjà pas courant, mais en trouver une qui, en plus, est passionnante de bout en bout, c’est encore plus rare.
Et c’est pourtant bien ce que sont parvenu à nous offrir Séverine Vidal, Kim Consigny et Les Éditions Delcourt avec « George Sand, Fille du Siècle ».

Ceux qui ne connaissent pas, ou n’ont pas lu George Sand depuis longtemps, ont là une excellente raison et une bien belle manière de la découvrir ou de la retrouver.
Quant à ceux qui connaissent son œuvre, ils replongeront avec plaisir dans leurs souvenirs de lectures en redécouvrant les moments et les situations qui ont donné matière aux romans de cette grande auteure.

Un ouvrage magique et magnifique que je recommande sans retenue.
À lire et/ou à offrir à tous les amoureux de littérature !