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Conseils de lecture

16,90
Conseillé par (Fontaine Villiers)
7 avril 2015

Le mensonge d'état

Twylla est une jeune femme comme les autres...à ceci près que sa peau est empoisonnée et qu'elle exécute les prisonniers simplement en les touchant. Duanen incarnée, fille de dieux et déesses en même temps que fille de rois, elle est promise au prince Merek et attend que son destin se réalise. Sa vie semble être bien réglée jusqu'à l'arrivée d'un nouveau garde, Lief, citoyen d'un pays voisin, qui va remettre en cause tout ce en quoi elle croit.

Premier tome d'une trilogie, l'Héritière est un bon tome d'introduction à un univers complexe. Déesse incarnée, la jeune Twylla doit sans cesse se battre entre ses aspirations et la vie qu'on lui destine. Honteuse d'être aussi un instrument de mort, une intouchable parmi les puissants, la jeune femme aimerait enfin être débarrassée de cette malédiction.
Triangle amoureux, secrets et trahisons sont au coeur de ce premier volume plein de rebondissements.

A partir de 13 ans.


Neuf 23,50
Occasion 3,19
Conseillé par (Fontaine Villiers)
7 avril 2015

Dans les secrets de la puritaine Amsterdam

Lorsque la jeune Nella, dix-huit ans, arrive dans la maison de son mari, Johannes Brandt, de vingt ans son aîné, l'accueil qui lui est réservé par Marin, la soeur de ce dernier est plutôt froid. Coincée dans cette étrange famille, entourée de Cornelia, la bonne insolente et Otto, le serviteur noir venu des îles, la jeune fille se sent perdue. Pour occuper un peu ses journées, son mari lui offre un cabinet contenant une maison de poupée identique à leur maison. Tandis qu'elle la meuble à l'aide d'un miniaturiste, celui-ci lui fait parvenir des objets étrangement inspirés de son quotidien. Un à un les secrets de la famille Brandt seront exposés à la vue de tous.

Jessie Burton reproduit avec brio la ville d'Amsterdam, puritaine jusqu'à l'extrême tout en étant corrompue par la soif de l'or, portée fièrement par la VOC. Tour à tout détestables ou émouvants, les membres de la maisonnée Brandt se dévoilent et se font aimer du lecteur. Quant à la jeune Petronella, c'est peu à peu que le miniaturiste lui donne les clefs de son propre destin et lui ouvre les yeux sur le monde.
Un récit extrêmement fort, haletant, passionnant, dévorant. Plongé dans une Amsterdam détestable et luxueuse, on ne peut ressortir indemne de notre lecture. Un énorme coup de coeur pour ce roman de Jessie Burton.


7,15
Conseillé par
6 avril 2015

Ni blanc, ni noir

Au rayon polar, Deon Meyer n'est plus seul à porter les couleurs de l'Afrique du Sud. Au côté du " Michael Connelly du Cap " (Meyer est surnommé ainsi car l'Américain Michael Connelly et lui sont amis et partagent une étonnante ressemblance physique), auteur majeur du genre, il faut compter depuis peu avec Roger Smith, qui impose une toute autre sensibilité. Si le Deon Meyer de " 13 heures " et de " A la trace " prétend juste divertir et ne revendique aucun message, il dépeint néanmoins un pays où policiers blancs et noirs s'accordent sur l'essentiel, surmontant leurs rancoeurs et leurs rivalités face au crime, aux gangs et à la corruption. Un pays qui a, depuis la fin de l'apartheid, accompli du chemin. Roger Smith, lui, tend à appuyer sur les points douloureux : une violence endémique et des barrières qui restent infranchissables. Le verre à moitié vide.

Après " Mélanges de sangs " (2011), " Blondie et la mort " (2012) et " Le sable était brûlant " (2013), " Le piège de Vernon " vient illustrer sa vision sceptique de la nation arc-en-ciel chère à Mandela. L'action du roman navigue entre deux lieux symboliques extrêmes : un complexe de villas hyper-sécurisé en bord de mer et une banlieue-ghetto où s'alignent taudis et bars de nuit. Les blancs aisés chez eux, les noirs pauvres " de l'autre côté de la voie ferrée ", comme au temps de la ségrégation.

Lire la suite de la critique sur le site o n l a l u


16,00
Conseillé par
6 avril 2015

En (quête) de père

Parfois, ce qui nous pousse à nous intéresser à un témoignage tient à peu de choses. Le précédent livre de Marianne Guillemin, " Dans la gueule du loup " (chez Max Milo déjà), était une confession autant qu'une analyse intelligente de son mariage avec un pervers. Un livre suffisamment fort pour que le nom de la jeune femme soit resté en tête.

Dans ce nouveau texte personnel, l'auteure part en quête de son propre père, mort prématurément lors d'un vol d'essai alors qu'il était pilote de l'aéronavale. A cette douleur qui la frappe enfant (Marianne est âgée de cinq ans lorsque le drame survient) s'ajoute un mystère que la jeune femme mettra des années à percer : les circonstances exactes de l'accident qui coûta la vie à son père, en 1963.

Lire la suite de la critique sur le site o n l a l u


Finaz de Villaine, Gwendoline

B.Editions

6,90
Conseillé par (Fontaine Sèvres)
6 avril 2015

Une grande histoire d'amour pendant les années folles

Apollonie est engagée comme professeur de musique au château de Grandville, une magnifique propriété dans laquelle elle ne tarde pas à faire une découverte fracassante : le fils prodigue rentré en héros de la guerre 1914-1918 est un imposteur et le véritable Hector est bloqué entre la vie et la mort. Apollonie n'a pas le choix, elle va tout faire pour sauver l'homme qu'elle aime et vivre enfin heureuse.
Ce roman raconte l'histoire d'amour impossible entre une jeune orpheline et le fantôme d'un riche héritier. Ce qui est assez intéressant, au delà de la simple amourette à la Roméo et Juliette, c'est le fond historique qui est toujours omniprésent dans l'aventure. En effet, l'histoire se passe juste après la première guerre mondiale dans une France ravagée où les anciens poilus tentent de réintégrer la vie sociale. Ce roman est très prenant : impossible de le lâcher avant d'arriver à la dernière page. On attend avec impatience la sortie du second tome de cette trilogie.
A partir de 13 ans.