Conseils de lecture
Dans un roman abécédaire en trois lettres (P,M,D), ou plutôt en 26 chapitres, de A comme Antonin Artaud à Z comme Zelig, Gwenaëlle Aubry dresse un tombeau à son père, atteint de psychose maniaco-dépressive. En mourant, François-Xavier Aubry a laissé un cahier, une sorte de journal intime, « à romancer », précise-t-il. Ce que fait ici sa fille, « changeant l’absence en mémoire, le naufrage en trésor ». Rarement roman aura frôlé de si près les rivages de la folie, « le soleil noir de la mélancolie ». Nulle complaisance, nul pathos dans ce texte très construit, d’une belle facture classique. L’empathie tient lieu de déclaration d’amour : « Ce corps sans tombe ni repos, sous un linceul de mots, qu’il lui soit léger. »
Laissez-vous compter l'incroyable histoire de Tristan et d'Iseult.... Un album magnifique qui séduira les petits comme les grands.
Une histoire poétique autour des mots et de leur pouvoir dans un univers rappelant celui d'Anne Herbauts, d'Eric Battut et de Christine Féret-Fleury.
Un très bel album.
Un imagier photo aux pages plastifiées idéal pour les petites mains!!!