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Chacun cherche sa famille...

Famille je vous aime, famille je vous fais : les histoires de famille sont indéniablement en vogue en cette rentrée littéraire 2011.
Les libraires du rayon Littérature vous proposent une sélection de romans sur ce sujet inépuisable...

Neuf 12,20
Occasion 3,99

Voici un texte qui alterne poésie douce et drôlerie franche.
Par la voix d'une très vieille dame sur son lit de mort, et par celle de son arrière-petitefille, une jeune femme que la vie moderne bouscule, cinq générations parlent. Face aux duretés de la vie, face à la mort qui sème la zizanie, leurs histoires transmettent une gaieté indéfectible.
Un premier roman, un récit court qui traverse le siècle, réussite rare de vigueur et de simplicité.



« Chère Fanny,
C'est un beau et juste texte, et d'une gaieté étrange, qui tient, je crois, à la façon dont vous rendez le bonheur d'être chez quelqu'un qui n'a pas été gâté en bonheur de vivre. »
Daniel Pennac


Neuf 10,40
Occasion 1,80

«Moi, François Signorelli, docteur à Palerme, je me souviens de tout. Du vrai et du faux. De plus de gens et d'histoires que je n'en ai connu. Mille ans d'incertitude, tel est mon âge : ma mémoire prolifère et s'invente à mesure qu'elle se détruit, c'est un trouble neurologique désigné comme le syndrome de Korsakov. Je le sais, j'en suis un des spécialistes.Korsakov est mon mal intime, je le tutoie. Il me ronge et me délivre en même temps. D'abord, d'un passé noir comme l'abandon. D'une enfance triste à Bordeaux dans les années soixante, de l'absence d'un père de sang. De la folie de toute une famille où ma mère n'a pu tenir debout que par l'amour de Marcel Signorelli.Lui nous a donné son nom, celui de son propre père, Fosco, le cavalier magnifique du désert tunisien, dont les récits m'ont fait voler dans la lumière. Un coup de soleil pour la vie, que souhaiter de mieux quand celle-ci se dérobe ?Me voici enfant et ancêtre, par la grâce de Korsakov.»
Korsakov, septième roman d'Éric Fottorino, a été récompensé par le prix Roman France Télévision 2004 et par le prix des Libraires 2005.


4,00

Dans un petit village sarde, la vieille couturière, Tzia Bonaria, accueille chez elle Maria, « cédée » bien volontiers par une veuve d’humbles origines. Elle offrira à sa « fille d’âme » son métier et des études, choix audacieux pour une femme dans cette Sardaigne des années cinquante.

Maria grandit entourée de soins et de tendresse; mais certains aspects de la vie de Tzia Bonaria la troublent, en particulier ses mystérieuses absences nocturnes. Elle ignore en effet que la vieille couturière est, pour tous ses concitoyens, l’ accabadora, la « dernière mère ». Le jour où ce secret lui sera dévoilé, sa vie sera définitivement bouleversée et il faudra bien des années pour que la « fille d'âme » arrive enfin à pardonner à sa mère adoptive.

Dans une langue poétique et essentielle, Michela Murgia décrit les plis et replis les plus intimes du rapport très singulier unissant la vieille Tzia Bonaria et la jeune Maria, dans une Sardaigne atemporelle, aux us et coutumes fascinants.


Neuf 7,60
Occasion 3,99

Parfois, mieux vaut mentir. Lorsqu'on l'interroge sur son père, John pourrait raconter la colère qui pue le whisky, le désespoir d'une mère et l'abîme de sa propre honte. Il n'a rien oublié ; devenu père à son tour, il cherche à pardonner. Pour s'astreindre au bonheur, il décide d'inventer une histoire, un mensonge qui soit vrai, un mensonge pour son fils...


3,19

Une petite annonce dans un journal comme une bouteille à la mer. Hélène cherche la vérité sur sa mère, morte lorsqu’elle avait trois ans. Ses indices : deux noms et une photographie retrouvée dans des papiers de famille, qui montre une jeune femme heureuse et insouciante, entourée de deux hommes qu’Hélène ne connaît pas. Une réponse arrive : Stéphane, un scientifique vivant en Angleterre, a reconnu son père.

Commence alors une longue correspondance, parsemée d’indices, d’abord ténus, puis plus troublants. Patiemment, Hélène et Stéphane remontent le temps, dépouillant leurs archives familiales, scrutant des photographies, cherchant dans leur mémoire. Peu à peu, les histoires se recoupent, se répondent, formant un récit différent de ce qu’on leur avait dit. Et leurs découvertes, inattendues, questionnent à leur tour le regard qu’ils portaient sur leur famille, leur enfance, leur propre vie.

Avec Eux sur la photo, Hélène Gestern nous livre une magnifique réflexion sur le secret de famille et la mémoire particulière que fixe la photographie. Elle suggère que le dévoilement d’éléments inconnus, la résolution d’énigmes posées par le passé ne suffisent pas : ce qui compte, c’est la manière dont nous les comprenons et dont nous acceptons qu’ils modifient, ou pas, ce que nous sommes.

Hélène Gestern a quarante ans. Elle vit et travaille à Nancy. Eux sur la photo est son premier roman.