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Pour rassasier son besoin de liberté, l'auteur a trouvé une solution radicale : s’enfermer seul dans une cabane en pleine taïga sibérienne, sur les bords du Baïkal, pendant six mois. De février à juillet 2010, il a choisi de faire l’expérience du silence, de la solitude, et du froid. Sa cabane, construite par des géologues soviétiques dans les années brejnéviennes, est un cube de rondins de trois mètres sur trois, chauffé par un poêle en fonte, à six jours de marche du premier village et à des centaines de kilomètres d’une piste.

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«Assez tôt, j'ai compris que je n'allais pas pouvoir faire grand-chose pour changer le monde. Je me suis alors promis de m'installer quelque temps, seul, dans une cabane. Dans les forêts de Sibérie. J'ai acquis une isba de bois, loin de tout, sur les bords du lac Baïkal. Là, pendant six mois, à cinq jours de marche du premier village, perdu dans une nature démesurée, j'ai tâché de vivre dans la lenteur et la simplicité. Je crois y être parvenu. Deux chiens, un poêle à bois, une fenêtre ouverte sur un lac suffisent à l'existence. Et si la liberté consistait à posséder le temps ? Et si la richesse revenait à disposer de solitude, d'espace et de silence - toutes choses dont manqueront les générations futures ? Tant qu'il y aura des cabanes au fond des bois, rien ne sera tout à fait perdu.»
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Prix Médicis de l'essai 2011.


8,00

"Le Maître et Marguerite" est le chef-d'oeuvre de Mikhaïl Boulgakov (1891-1940). Roman fantastique au sens le plus fort du terme, oeuvre de critique sociale et surtout politique, ce livre a été travaillé et retravaillé par son auteur durant une période de douze ans, en pleine dictature stalinienne. Boulgakov était conscient de n'avoir aucune chance de le voir paraître de son vivant. Et de fait, c'est un quart de siècle après sa mort que l'ouvrage a enfin pu être publié. Il est instantanément devenu l'objet d'une admiration universelle qui n'a fait que croître et s'amplifier depuis. C'est que cette parabole de la lutte entre le bien et le mal, impossible à résumer tant y abondent les péripéties et les rebondissements, tantôt tragiques, tantôt - et le plus souvent - comiques, est d'un charme et d'une maestria sans pareils. Tout au long du roman, le lecteur est emporté à la suite de personnages singuliers dans un tourbillon d'événements inouïs qui l'enivrent littéralement et achèvent de le convaincre qu'il tient entre les mains un trésor de la littérature contemporaine. Avec en prime l'une des histoires d'amour - celle qui unit le Maître et Marguerite - les plus émouvantes jamais écrites.


Fédor Dostoïevski, André Comte-sponville

Actes Sud

8,20

Le Joueur est la confession directe d’un possédé à la voix haletante et familière. Le destin d’Alexis Ivanovitch, consumé par deux passions égales, le jeu et l’amour d’une femme, révèle l’image d’une humanité pleine de désirs fous et d’aspirations incontrôlées, condamnée à l’éternelle nostalgie du bonheur ou à l’espérance du salut.
Dicté en vingt-sept jours à une sténographe, publié en 1866, la même année que Crime et Châtiment, ce roman tourmenté, qui reprend l’héritage du romantisme russe et ouvre sur les achèvements majeurs de Dostoïevski, offre un accès saisissant à l’univers du grand écrivain.


Neuf 8,28
Occasion 20,90

A Kiev, Victor tente péniblement de survivre. Journaliste au chômage, il a adopté Micha, un pingouin dépressif, rescapé du zoo. Lorsqu'un patron de presse propose à Victor de préparer des nécrologies de personnalités encore bien en vie, Victor saute sur l'occasion. Mais voilà que ces personnes se mettent à disparaître à une vitesse alarmante... Crimes commandités par la mafia ou règlements de comptes politiques ?
" Impossible (et peu souhaitable, la lecture en est si savoureuse !) de résumer les mille et une aventures que partagent un homme naïf et un pingouin mélancolique "
Télérama


et autres nouvelles

Points

Neuf 7,20
Occasion 4,00



Face aux criminels les plus coriaces, aux disparitions mystérieuses et aux énigmes alambiquées, le fleuron des plus fins limiers est rassemblé : Sherlock Holmes, Arsène Lupin et… Eraste Fandorine ! Russe, flegmatique, pétri d’humour, secondé par un valet japonais, Eraste a de nombreux atouts, mais le plus grand est d’infiltrer les enquêtes des plus célèbres détectives ! Élémentaire, mon cher Eraste !

Boris Akounine est le pseudonyme d’un écrivain russe, tour à tour essayiste, traducteur littéraire et romancier. Traduit en dix-huit langues, chacun de ses livres atteint dans son pays des tirages de plusieurs centaines de milliers d'exemplaires.

« Eraste Fandorine, doué des cellules grises d’un Hercule Poirot, des capacités d’observation d’un Sherlock Holmes, du sens de la déduction d’un Rouletabille et de la chance d’un James Bond, a conquis un vaste lectorat, y compris chez les universitaires. »

Le Magazine littéraire

Traduit du russe par Odette Chevalot