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Prix littéraires 2011 : sélections et résultats

Grand Prix du roman de l'Académie française

La commission du Grand Prix du roman de l'Académie française a sélectionné huit titres, parmi lesquels "Retour à Killybegs", de Sorj Chalandon, édité par Grasset, qui obtient le Grand Prix du roman de l'Académie Française le 27 octobre 2011.

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Neuf 20,30
Occasion 20,00

« Maintenant que tout est découvert, ils vont parler à ma place. L'IRA, les Britanniques, ma famille, mes proches, des journalistes que je n'ai même jamais rencontrés. Certains oseront vous expliquer pourquoi et comment j'en suis venu à trahir. Des livres seront peut-être écrits sur moi, et j'enrage. N'écoutez rien de ce qu'ils prétendront. Ne vous fiez pas à mes ennemis, encore moins à mes amis. Détournez-vous de ceux qui diront m'avoir connu. Personne n'a jamais été dans mon ventre, personne. Si je parle aujourd'hui, c'est parce que je suis le seul à pouvoir dire la vérité. Parce qu'après moi, j'espère le silence. »
Killybegs, le 24 décembre 2006
Tyrone Meehan

Sorj Chalandon a obtenu le Grand Prix du roman de l'Académie Française pour "Retour à Killybegs" en octobre 2011.


Neuf 17,15
Occasion 3,19

Découvrant que Fadila ne sait ni lire ni écrire, Édith entrevoit à quel point la vie est compliquée pour un analphabète et combien c'est humiliant. Elle lui propose de lui apprendre à lire le français. Fadila n'est pas jeune. Édith n'est pas entraînée. L'apprentissage s'avère difficile. Ce qui semblait acquis un jour est oublié la semaine suivante. Si Fadila a tant de mal à progresser, c'est que sa vie entière est difficile. Ce n'est pas une marginale. Elle a une famille, un toit, du travail. Mais la violence a marqué son rapport aux autres, depuis l'adolescence. Elle a de la rancœur contre son Maroc natal et, en France, elle ne se fait pas à la solitude. Elle vit dans une perpétuelle inquiétude. Édith, de son côté, se sent de plus en plus démunie dans cette aventure dont elle a pris la responsabilité et qui va l'entraîner beaucoup plus loin qu'elle n'aurait cru. Une amitié singulière, rugueuse et douce, amère, cocasse.
Romancière et nouvelliste, Laurence Cossé a récemment publié aux Éditions Gallimard La Femme du Premier ministre (1998), Le Mobilier national (2001), Le 31 du mois d'août (2003), Vous n'écrivez plus ? (2006), Au bon roman (2009).


Neuf 19,30
Occasion 3,99

C’est l’histoire d’un homme dans un avion. Il est parti à la recherche d’un ami disparu. Cet ami, un célèbre spécialiste des mots, un philologue, a été enlevé au Venezuela. Pendant les neuf heures du trajet entre Paris et Caracas, le narrateur va essayer de comprendre pourquoi il s’est mis en tête d’écrire un livre sur Hugo Chávez, « dictateur moderne, mélange de Mussolini et de Michel Drucker ». Et il se pose des questions sur l’amitié. Son ami disparu lui en avait dit des choses violentes, choquantes, paradoxales peut-être. « Pour quelle raison l’amitié devrait-elle être un vieux chien qui sommeille à l’entrée de sa niche ? » Il en a théorisé la rupture. Selon lui, en effet, il n’y a pas d’amitié, il n’y a que des formes d’amour.
Pour l’amour, il y a eu Lucie, une artiste conceptuelle, gaie et narquoise, qui sait très bien ce qu’elle veut. Et d’abord, qu’elle veut Xabi. Le disparu s’appelle en effet Xabi, prénom basque qui se prononce « chabi ». C’est un homme qui aime les mots, les femmes et les fleurs. Les fleurs et les mots ne le décevront pas, mais qu’en est-il de Lucie, la jeune rousse aux goûts ambigus ? Ah, Xabi, qu’est-il donc allé faire au Venezuela ?


Neuf 20,30
Occasion 3,99

Thomas, professeur de langues à Shenzhen, la mégapole chinoise, constate un matin la fugue de sa fille après une dispute où elle l'a accusé d'être un mauvais père. Il part à la recherche de la rebelle dans les dédales de la cité vertigineuse, laboratoire et emblème du nouveau capitalisme chinois. Le roman nous offre alors le portrait de cette ville champignon, capitale du simulacre et de la copie. Théâtre où se mêlent, dans un creuset explosif, milliardaires provocants, classe moyenne effervescente et millions d'immigrés pauvres de l'intérieur... A la croisée de toutes les passions, de toutes les errances, de tous les trafics, des crises sociales et des mélancolies privées règne Lan, mélange de magnat, de médiateur, de manipulateur d'une séduction ténébreuse. Il cache, avec malice, au fond de la tour de son hôtel, un secret immense...
Patrick Grainville est né en 1947 à Villers (Normandie). En 1976, il a obtenu le prix Goncourt pour Les Flamboyants. Le Corps immense du président Mao est son vingt-troisième roman.


roman

Albin Michel

Neuf 18,25
Occasion 11,00

« Vingt-sept ans d'absence. Vingt-sept anniversaires qui ont pris le dessus, année après année, sur le jour de naissance : ils n'ont plus compté l'âge écoulé de Sarah mais mesuré l'attente. » En 1982, Sarah a quitté la France pour Uummannaq au Groenland. Elle est montée dans un avion qui l'emportait vers la calotte glaciaire. Sa famille ne l'a jamais revue. Elle a disparu, corps et âme. Elle avait vingt-deux ans. Lisa, vingt-sept ans plus tard, part sur les traces de sa soeur. Elle découvre un territoire dévasté et une population qui voit se réduire comme peau de chagrin son domaine de glace. Valentine Goby, l'auteur de Qui touche à mon corps je le tue et Des corps en silence, nous emporte sur ces terres qui s'effacent dans un grand livre sur le désenchantement du monde.

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