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La Possibilité d'une île

Île de l'Histoire sans fin

L'Île de l'Histoire sans fin est celle dont les contours sont définis par la puissance de l'imagination de ceux qui y pénètrent : elle est sans limites.

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29,50

L'île polaire de Kolgouev est le coeur du récit.

C'est en lui donnant une dimension imaginaire que Golovanov parvient à décrire avec le plus de fidélité cet espace géographique et mental.

Il raconte ses expéditions en mêlant à ses impressions, ses propres sensations, des légendes, des contes, des dialogues, composant ainsi une étrange et puissante partition symphonique qui fait de son livre une sorte d'épopée contemporaine sur les cendres des temps mythiques.

Golovanov ne se limite pas à « chanter l'espace » et l'antique horde nomade du Grand Nord - des Nénets en particulier -, il montre les désastres infligés par la civilisation industrielle et le communisme à cette terre et à ses hommes, et la déréliction dans laquelle ils se trouvent aujourd'hui.

Se faire une opinion sur l'originalité de cette prose, seuls peuvent le tenter ceux qui décident, aux côtés de l'auteur, d'entreprendre le voyage.


8,30

En cette année 1709, c'est un hiver cruel qui s'installe, escorté par une famine plus cruelle encore, qui supplicie la Bretagne… Et emporte avec lui le dernier fils d'Arzhur de Kerloguen, brisant la foi dudit Seigneur et la santé mentale de sa femme.
Six ans plus tard, le Sans Dieu écume les mers des Caraïbes, semant la mort et la terreur. À son bord : la plus farouche assemblée de canailles, d'assassins, de réprouvés, menés par celui que ses hommes appellent l'Ombre. La prise d'un galion espagnol et le rapt d'un père jésuite, miraculeusement épargné, vont bientôt faire tanguer le bateau. Car entre l'homme de Dieu et l'incarnation du diable, une joute verbale des plus féroces s'engage…


7,90

Dans l'obscurité d'un village sarde, une silhouette drapée d'un châle longe les murs, pénètre dans une maison un instant, puis disparaît tel un mirage. À l'aube, un vieillard agonisant aura enfin trouvé la paix. L' accabadora, la dernière mère, a œuvré. Maria, fille adoptive de Tzia, heurtée par cette coutume, l'interroge. Il est des mystères auxquels seule une mère peut vous initier…Née à Cabras, en Sardaigne, en 1972, Michela Murgia a obtenu le prix Campiello 2010 pour Accabadora, son premier livre traduit en français.« Comme un souffle, la plume de Michela Murgia balaie une Sardaigne aujourd'hui presque disparue. »Le Nouvel ObservateurTraduit de l'italien par Nathalie Bauer


22,00

Les vies d’Emmy et Virginia Simpson ne correspondent en rien à ce qu’elles s’étaient imaginé. Emmy, la cadette, a quitté l’Angleterre pour l’Australie avec son mari et sa fille, cochant rapidement toutes les cases du succès mondain. Mais lorsque son mariage se solde par une humiliante séparation, elle décide de rompre les amarres et de partir en quête d’elle-même au cœur des montagnes sacrées de Bali. Son aînée, Virginia, vit encore avec leur mère et ne s’est jamais vraiment aventurée au-delà du périphérique londonien et du confort de son groupe de lecture de la Bible. Pourtant, le jour où sa foi l’abandonne, elle accepte de suivre sa mère sur l’île de Skye, terre de leurs origines, afin de redonner un sens à son existence. Sur ces deux îles du bout du monde, séparées par des milliers de kilomètres et des personnalités radicalement différentes, ces deux sœurs vont tenter de se réconcilier avec elles-mêmes, leur histoire, leurs choix de vie, de restaurer un équilibre perdu et de trouver enfin, à l’aube de leurs cinquante ans, une place dans le monde.

Dans ce premier roman tout en finesse, Claire Messud livre une vision douce-amère de relations familiales tourmentées, questionne la valeur des liens du sang et s’interroge sur la capacité des êtres à se réinventer.


Neuf 23,50
Occasion 3,99

Avec l’Île du Point Némo, Jean-Marie Blas de Roblès nous offre le roman d’aventures total, tourbillonnaire, conquérant, véritable machinerie de l’imaginaire où défilent, s’entrecroisent et se percutent tous les codes romanesques, la littérature populaire, l’actualité convulsive entre passé historique et projection dans le futur, nos hantises programmées et nos rêves d’échappées irrépressibles.
Qu’on en juge : Martial Canterel, richissime opiomane, se laisse interrompre dans sa reconstitution de la fameuse bataille de Gaugamèles par son vieil ami Holmes (John Shylock…). Un fabuleux diamant, l’Anankè, a été dérobé à Lady MacRae, tandis que trois pieds droits chaussés de baskets de marque Anankè échouaient sur les côtes écossaises, tout près de son château… Voilà donc Holmes, son majordome et l’aristocratique dandy, bientôt flanqués de Lady MacRae et de sa fille Verity, emportés – pour commencer – dans le Transsibérien à la poursuite de l’insaisissable Enjambeur Nô.
Par une mise en abyme jubilatoire, cette intrigue rebondissante vient s’inscrire dans les aléas d’une fabrique de cigares du Périgord noir où, comme aux Caraïbes, se perpétue la tradition de la lecture, à voix haute, des aventures de Jean Valjean ou de Monte-Cristo. Bientôt reprise par Monsieur Wang, voyeur high-tech, productiviste à l’ancienne et fondateur de B@bil Books, une usine de montage de liseuses électroniques…
Avec une ironie abrasive, ce roman-tsunami emporte toutes les constructions réalistes habituelles et ouvre d’extraordinaires horizons de fiction. Cette folle équipée romanesque est aussi la plus piquante réflexion sur l’art littéraire, doublée d’une critique radicale des idéologies et de la gouvernance anonyme, tentaculaire, qui nous aliène jusque dans notre intimité.

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