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Laurent Gaudé

29,50

Je suis le chien Pitié procède d'une rencontre et des affinités sélectives et secrètes que chaque créateur entretient avec un mode d'expression qui lui est radicalement autre. L'écrivain Laurent Gaudé et le photographe Oan Kim ont longtemps apprécié et respecté leurs oeuvres respectives. Cette estime mutuelle et silencieuse a progressivement ouvert l'espace d'une confrontation et d'un dialogue autour des "écritures" : celle du signe de la lettre et celle de la trace des sels argentiques. Approfondissant la réflexion et l'échange, le photographe et l'écrivain conviennent de tenter l'aventure d'une création duelle. On sait la difficulté du genre. La dyade formée par la complémentarité texte-image est généralement un écueil ; le texte peine à commenter l'image quand l'image souffre de l'illustrer. Conscient de cette difficulté, Laurent Gaudé et Oan Kim imaginent un récit grave où la confrontation des photographies et du texte donnerait lieu à une lecture et à une vision qui ne procéderaient pas seulement de leurs ressorts propres mais qui ouvriraient l'hypothèse d'un imaginaire ambivalent. La publication de Je suis le chien Pitié atteste de la réussite de ce défi.


Banquet des peuples

Actes Sud

Neuf 18,80
Occasion 12,00

L'Europe, l'ancienne, celle d'un vieux monde bouleversé par la révolution industrielle, et l'Union européenne, belle utopie née sur les cendres de deux grandes guerres, sont l'alpha et l'oméga de ce texte en vers libres relatant un siècle et demi de constructions, d'affrontements, d'enthousiasmes, de défaites et d'espoirs.

À l'heure où certains doutent, où d'autres n'y croient plus, ce récit européen humaniste rappelle qu'une mémoire commune, même douloureuse, est un ferment d'avenir. C'est donc d'une plume ardente que Laurent Gaudé compose une épopée invitant à la réalisation d'une Europe des différences, de la solidarité et de la liberté.


12,00

Un homme, que la dureté de la vie dans un pays dirigé par l’arbitraire et la corruption pousse à bout, s’immole au milieu d’une rue. Ailleurs, dans la même ville ou peut-être pas, un enfant devient peu à peu aveugle. Le premier est l’étincelle qui embrase les foules, la goutte d’eau qui devient un torrent de contestation sans frontière qu’on appellera le “printemps arabe”. Le second sera érigé en symbole de la révolution qui ne laisse personne derrière elle.


Neuf 7,50
Occasion 4,00

En plein banquet, à Babylone, au milieu de la musique et des rires, soudain Alexandre s'écroule, terrassé par la fièvre. Ses généraux se pressent autour de lui, redoutant la fin mais préparant la suite, se disputant déjà l'héritage - et le privilège d'emporter sa dépouille. Des confins de l'Inde, un étrange messager se hâte vers Babylone. Et d'un temple éloigné où elle s'est réfugiée pour se cacher du monde, on tire une jeune femme de sang royal : le destin l'appelle à nouveau auprès de l'homme qui a vaincu son père...
Le devoir et l'ambition, l'amour et la fidélité, le deuil et l'errance mènent les personnages vers l'ivresse d'une dernière chevauchée. Porté par une écriture au souffle épique, Pour seul cortège les accompagne dans cet ultime voyage qui les affranchit de l'Histoire, leur ouvrant l'infini de la légende.


Deux nouvelles contemporaines

J'ai Lu