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Les lauréats des prix littéraires 2013-2014

Goncourt, Renaudot... retrouvez l'ensemble des lauréats des derniers prix littéraires dans ce dossier.

Gabriel Matzneff

Table Ronde

12,99

'La liberté n'est jamais acquise, elle est une perpétuelle reconquête. Quand je vois l'imbécile "nouvel ordre mondial" prôné par les pharisiens glabres d'outre-Atlantique et les excités barbus d'Arabie (qui, les uns et les autres, prétendent régenter nos mœurs, nous dicter ce que nous devons penser, croire, écrire, manger, fumer, aimer) étendre son ombre sur la planète, j'ai l'impression d'avoir labouré la mer, écrit et agi en vain. Pourtant, je m'opiniâtre. Qu'il s'agisse de la résistance au décervelage opéré par les media, de la résistance à l'omniprésente vulgarité des mufles, de la résistance aux prurigineux anathèmes des quakeresses de gauche et des psychiatres de droite, Séraphin, c'est la fin!, où sont assemblées des pages écrites de 1964 à 2012, témoigne que je demeure fidèle aux passions qui ont empli ma vie d'homme et inspiré mon travail d'écrivain ; que, jusqu'au bout, je persiste dans mon être.' Gabriel Matzneff.


Neuf 23,90
Occasion 3,19

Prix Goncourt 2013

Rescapés du chaos de la Grande Guerre, Albert et Edouard comprennent rapidement que ne pays ne veut plus d'eux.
Malheur aux vainqueurs ! La France glorifie ses morts et oublie les survivants.
Albert, employé modeste et timoré, a tout perdu. Edouard, artiste flamboyant devenu une "gueule cassée", est écrasé par son histoire familiale. Désarmés et abandonnés après le carnage, tous deux sont condamnés à l'exclusion. Refusant de céder à l'amertume ou au découragement, ils vont, ensemble, imaginer une arnaque d'une audace inouïe, qui mettra le pays tout entier en effervescence. Et élever le sacrilège et le blasphème au rang des beaux-arts.

Bien au-delà de la vengeance et de la revanche de deux hommes détruits par une guerre vaine et barbare, ce roman est l'histoire caustique et tragique d'un défi à la société, à l'Etat, à la famille, à la morale patriotique, responsables de leur enfer. Dans la France traumatisée de l'après-guerre qui compte son million et demi de morts, ces deux survivants du brasier se lancent dans une escroquerie d'envergure nationale au cynisme absolu.


Neuf 18,00
Occasion 11,00

Prix Renaudot 2013
«La liberté n'est jamais acquise, elle est une perpétuelle reconquête. Quand je vois l'imbécile "nouvel ordre mondial" prôné par les pharisiens glabres d'outre-Atlantique et les excités barbus d'Arabie (qui, les uns et les autres, prétendent régenter nos mœurs, nous dicter ce que nous devons penser, croire, écrire, manger, fumer, aimer) étendre son ombre sur la planète, j'ai l'impression d'avoir labouré la mer, écrit et agi en vain. Pourtant, je m'opiniâtre. Qu'il s'agisse de la résistance au décervelage opéré par les media, de la résistance à l'omniprésente vulgarité des mufles, de la résistance aux prurigineux anathèmes des quakeresses de gauche et des psychiatres de droite, Séraphin, c'est la fin! , où sont assemblées des pages écrites de 1964 à 2012, témoigne que je demeure fidèle aux passions qui ont empli ma vie d'homme et inspiré mon travail d'écrivain ; que, jusqu'au bout, je persiste dans mon être.» Gabriel Matzneff.


Neuf 26,00
Occasion 3,19

Prix Renaudot 2013

La naissance ne saurait être biologique : on choisit toujours ses parents. Naître, c'est semer ses géniteurs. Non pas tuer le père, mais tuer en nous le fils. Laisser son sang derrière, s'affranchir de ses gènes. Chercher, trouver d'autres parents : spirituels. Ce qui compte, ce n'est pas la mise au monde, mais la mise en monde. Naître biologiquement, c'est à la portée du premier chiot venu, des grenouilles, des mulots, des huîtres. Naître spirituellement, naître à soi-même, se déspermatozoïder, c'est à la portée de ceux-là seuls qui préfèrent les orphelins aux fils de famille, les adoptés aux programmés, les fugueurs aux successeurs, les déviances aux descendances. Toute naissance est devant soi. C'est la mort qui est derrière. Les parents nous ont donné la vie ? A nous de la leur reprendre. Le plus tôt possible.


Neuf 14,00
Occasion 3,99

L'homme qui venait de franchir la frontière, ce 23 juillet 1873, était un homme mort et la police n'en savait rien. Mort aux menaces, aux chantages, aux manigances. Un homme mort qui allait faire l'amour avant huit jours.
En exil en Suisse, Gustave Courbet s'est adonné aux plus grands plaisirs de sa vie: il a peint, il a fait noce, il s'est baigné dans les rivières et dans les lacs/
On s'émerveille de la liberté de ce corps dont le sillage dénoue les ruelles du bourg, de ce gros ventre qui ouvre lentement les eaux, les vallons, les bois.
Quand il peignait, Courbet plongeait son visage dans la nature, les yeux, les lèvres, le nez, les deux mains au risque de s'égarer, au risque surtout d'être ébloui, soulevé, délivré de lui-même.
De quel secret rayonnent les années à la Tour-de-Peilz, sur le bord du Léman, ces quatre années que les spécialistes expédient d'ordinaire en deux phrases sévères: Courbet ne peint pus rien de bon, et se tue à force de boire?
Ce secret, éprouvé au feu de la Commune de Paris, c'est le joie contagieuse de l'homme qui se gouverne lui-même.

Ce livre a remporté le Prix Marcel Aymé 2013