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Littérature contemporaine japonaise

Pour célébrer la parution du 1q84 de Haruki Murakami, quelques pistes de lecture en littérature contemporaine japonaise.

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Récits policiers

Philippe Picquier

Monsieur Iwa est libraire à Tôkyô. Dans la librairie Tanabe, avec l'aide de son petit-fils, féru de littérature, il vend des livres d'occasion. Mais, par l'intermédiaire de leurs clients, tous deux vont se trouver impliqués dans des histoires de meurtres ou de morts étranges. Une grande perspicacité et une clairvoyance certaine alliées à une solide culture leur permettront de jouer les détectives amateurs.
Il est vrai qu'ils seront conduits à découvrir les coupables grâce au titre d'un livre, ou au détour d'une phrase : clés de toutes les énigmes.


Deux frères, Mitsu et Taka, regagnent le village dont leur famille est originaire, au sud-ouest du Japon, et voient, chacun à sa manière, se détruire et se reconstruire un univers psychique et social, foisonnant et mythique, à travers lequel on peut lire un siècle d'histoire japonaise. Mitsu, le narrateur, semble devoir expier deux fautes : la naissance de son fils anormal et le suicide de son meilleur ami. Les deux drames sont à la fois déchirants et grotesques, occasion d'une mise en scène caricaturale et d'une introspection. Taka, lui, est le véritable protagoniste de ce Jeu du siècle. De retour des États-Unis, il retrouve volontairement et inconsciemment les circonstances réelles et symboliques dans lesquelles, un siècle plus tôt, eut lieu, dans le même village, toute une série de révoltes paysannes. Avec une incomparable maîtrise, Ôé exploite des éléments autobiographiques, une scrupuleuse documentation historique et ethnologique et surtout un monde imaginaire d’une extraordinaire richesse.
Un siècle d'histoire japonaise au travers de l'histoire de deux frères.


Neuf 8,00
Occasion 2,19

Que se passe-t-il après les douze coups de minuit ? Mari rencontre un musicien dans un bar, sa sœur partage à son insu le sommeil d'un inconnu... Pour les âmes solitaires d'une ville assoupie, les expériences se succèdent, entre fantasmagorie et réalité. Le lecteur, voyeur protégé par l'obscurité, palpe les rêves inquiétants des acteurs de la nuit.
" Le Passage de la nuit est un beau roman sur le regard en biais, sur le coup d'œil, sur les yeux qui s'attardent. [...] Et Murakami sait comment rendre la nuit : avec la justesse des profondeurs égarées à la surface des choses. " Nils C. Ahl, Le Monde
Traduit du japonais par Hélène Morita ; avec la collaboration de Théodore Morita