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Nos livres pour une rentrée pleine d'espérance

Chers amis,
En plaçant cette rentrée sous le signe de l’espérance, nous convoquons naturellement Péguy.
Lui trouverons nous ici un héritier ? La comparaison est difficile. Les prix littéraires en couronneront certains.
Le temps triera parmi les autres. Mais qu’ils soient écrits par des auteurs confirmés ou par de jeunes romanciers,
les livres que nous vous présentons suscitent notre étonnement et notre enthousiasme.
Chacun, avec force et talent, donne à lire le monde et à raconter l’époque.
C’est une joie de partager ces choix avec vous !

Neuf 19,00
Occasion 3,19

« Je pris mon courage à deux mains avec la
même crainte qu’un gamin qui présente son
pire bulletin scolaire. »
Auteur de romans sur Romain Gary, Einstein ou
Zweig, Seksik réalise à la mort de son papa que toute
son oeuvre a toujours tourné autour de la figure du
père. Il va donc nous plonger dans l’histoire de la
famille, entre l’Algérie et Nice, et nous faire découvrir
un père merveilleux, touchant, exubérant, passionné.
Ici, pas de conflits père-fils comme dans trop de
romans, mais de l’amour ! Et on est simplement
bouleversé. Quelques anecdotes croustillantes
parsèment le récit, des rencontres avec Dérida ou
Le Clezio, et le tout se lit avec délice, un sourire en
coin ou une larme à l’oeil...


Neuf 22,50
Occasion 3,99

« C’était à cette heure-ci qu’elle sentait l’haleine
chaude de Dieu dans sa nuque. C’était à cette
heure que la ville entière avait pour elle l’odeur
d’une cathédrale. »
Au début du xxe siècle , les Petites Soeurs de la
Congrégation de Marie sont l’âme du quartier de
Brooklyn. Et un « antidote à la douleur humaine »
pour Sally, la fillette sans père devenue une « enfant
de couvent », qui découvre bientôt que ses héroïnes
lumineuses et inflexibles dans leur sacerdoce quotidien
cachent secrets et tourments. Auprès d’elles, elle
apprend le pouvoir du sacrifice et le prix du pardon.
Un roman délicat, frémissant d’humanité, plein de
surprises et de profondeurs insoupçonnées, pour un bel
hommage littéraire aux femmes de foi et de coeur.


Neuf 24,00
Occasion 3,99

« Ma mère était ce que je ne savais pas d’elle et
que je chercherais indéfiniment toute ma vie. »
Guetteur ou voyeur… Un fils observe sa mère,
aujourd’hui dans la déchéance de la maladie et de
la solitude, voisine querelleuse retranchée dans son
appartement du xiiie arrondissement, autrefois dans
le militantisme de sa jeunesse dans le Paris noir et
blanc des porteurs de valises du FLN. Magnifique
construction en deux fils narratifs, touchante enquête
où, à travers les vitres et la fumée des « Gauloises », se
met peu à peu en place le kaléidoscope de la mémoire.


21,50

« Quiconque souhaite s’imaginer Vigdis au
naturel doit penser aux Èves représentées dans
toute leur fraîcheur par Lucas Cranach. »
Dans le petit village de Provence où il habite, l’auteur
apprend l’existence d’un pogrom juif au Moyen-Âge.
Dès lors, il poursuit la trace d’une noble jeune fille
chrétienne qui a fui Rouen par amour pour un jeune
juif. Vigdis s’y serait réfugiée pour fuir les chevaliers
normands de son père à ses trousses. C’est le début
d’une aventure extraordinaire semée d’obstacles et
de dangers où l’auteur restitue avec flamboyance cette
époque marquée par le début des Croisades.


19,80

« Regardez-moi, ai-je l’air d’un homme violent ? »
Les lèvres de pierre, c’est le sourire figé de Bouddha, c’est
le légendaire sourire khmer, et Nancy Huston se pose
une question : comment un peuple aussi souriant a-t-il pu
perpétrer le pire génocide de l’Histoire ? On découvre alors
la vie de Pol Pot, son enfance de jeune garçon beau et
délicat, sa vie de dandy à Paris, son éveil à la politique et à la
révolution, et sa prise de pouvoir dans le sang. En parallèle,
Huston nous parle d’elle, de ses prises de conscience politiques,
et on obtient au final un grand livre sur le destin d’un écrivain
et celui d’un enfant devenu tyran.