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Prix Mémorable 2018

Depuis maintenant onze ans, le groupement des libraires Initiales rend hommage au travail d’édition et de traduction grâce à son prix Mémorable. Cette distinction salue la réédition d’un-e auteur-e injustement oublié-e, d’un livre inédit ou de la traduction entièrement révisée d’une œuvre.

24,50

" Il est temps de relire Capek pour le rire insouciant qu'il crée dans ses contes, rire derrière lequel pointe souvent l'angoisse. C'est une joie de lire l'œuvre de cet incroyable conteur, auteur de récits stupéfiants et inoubliables. " (Arthur Miller)
Des empreintes qui s'arrêtent soudainement dans la neige, un homme qui a pour seul tort de paraître suspect, un voleur de cactus qui disparaît à l'autre bout du monde, un poète qui se transforme en détective, Dieu qui apparaît comme témoin de la justice humaine, une cellule de prison dont les occupants se repentissent, un cadavre retrouvé dans une valise déposée à la consigne d'une gare... Dans ces quarante-huit nouvelles, dont plus de la moitié était inédite en français jusqu'à présent, Karel Capek mêle comme à son habitude l'ordinaire et l'extraordinaire, l'humour à la satire. Crimes, disparitions, énigmes, mystères, enquêtes, ces récits, qui relèvent du genre policier avant l'heure, dissèquent la vérité et jouent avec notre capacité à juger. Ces textes en forme de paraboles, qui continuent de nous hanter longtemps après leur lecture, prouvent encore une fois l'importance de Capek dans l'histoire littéraire.


15,00

Ida est morte. Hors des clous, sans témoin, sous des roues, sans lendemain. La mort singulière d’Ida, la bonne jamais remarquée jusqu’ici par la famille bourgeoise qui l’employait, suscite la crise et laisse toutes les questions ouvertes. Que savait elle, à quoi jouait elle, pourquoi est-elle morte ?

Aucun des petits objets qui jalonnent sa vie ne résout le mystère : manteau, dentier, nécrologie dans le journal, collection de chaussures… Aucun de ceux qui l’a connue non plus. Ida n’a jamais crié aussi fort que depuis qu’elle est morte. Et là est le scandale.

Ida neutre, pâle, brumeuse, anonyme, fuyante, passe-muraille, invisible, est morte. Et morte, elle devient l’allégorie des personnages banals, effacés, inexistants, dont la romancière sonde les secrets et les angoisses.