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Éditions de L'Olivier

Neuf 19,50
Occasion 3,19

Deux vies françaises

Chez les Vogelgesang, une famille catholique, traditionnelle et alsacienne, quatre fois par an, la mère imposait à ses deux fils un « petit examen du cœur », dans le but de les aider à grandir, de les rendre plus responsables, plus humains. Que sont-ils devenus ?

Carl, après avoir fondé une famille et travaillé vingt ans dans la même mutuelle, a radicalement changé d’orientation : il s’est laissé envoûter par un certain Stern, dont il est devenu en quelques semaines l’associé et l’amant. Il vit - ou plutôt vivait - à Metz, car pour l’heure il est plongé dans un coma profond après une chute inexpliquée de la fenêtre de son agence.

Marcus, l’aîné, célibataire, séducteur et insouciant, a multiplié les expériences avant de se fixer à Roubaix, où il enseigne l’ethnologie et couche avec ses étudiantes.

Tout en retraçant le parcours de ces deux frères, Thierry Hesse multiplie les allers-retours entre sphère intime et sphère sociale, dévoilant, au-delà des différences, le visage d’une époque où les compagnies d’assurances ont remplacé les consolations de la religion, et où le pouvoir de la finance est devenu omniprésent.

Enchaînant avec brio narration et réflexion, émotion et ironie, classicisme et sensibilité à l’esprit du temps, L’Inconscience manifeste une vaste ambition littéraire. Des faubourgs de Roubaix aux Ramblas de Barcelone, Thierry Hesse captive et capture ses lecteurs avec une « musique » bien à lui, mêlant les harmoniques de la phrase française aux stridences du Velvet Underground cher à ses protagonistes.

Thierry Hesse a publié aux éditions Champ Vallon Le Cimetière américain en 2003 (prix Robert Walser) et Jura en 2005, puis aux éditions de l’Olivier en 2009 Démon, salué par la critique et traduit dans une demi-douzaine de langues. Il a également contribué à deux ouvrages collectifs parus aux éditions Naïve : Devenirs du roman (2007) et Face à Sebald (2011). Thierry Hesse vit à Metz.


Neuf 19,00
Occasion 3,19

Ses collègues l’appellent l’« ancêtre » ou l’« ours », peu importe le surnom, pourvu qu’on lui concède sa vie de solitude sur les routes. Il est VRP en papier peint depuis quarante ans. Soudain, sa hiérarchie voudrait qu’il vende aussi des canapés. Mais quand il songe au temps qu’il a fallu à l’espèce humaine pour apprendre à se tenir debout, il juge cette évolution déshonorante. D’où lui vient une telle idée ? Peut-être de la correspondance de Rimbaud… Car, en chemin, toujours, il emporte les oeuvres du plus célèbre voyageur de commerce. C’est une toute jeune femme sans beaucoup d’appuis, elle ne doit son diplôme de commerce qu’à son mérite. Et elle vient d’être nommée à la tête de l’équipe de ventes !

Salaire inespéré, qui lui a permis d’acheter à crédit un appartement trop grand pour elle, dont une pièce reste obstinément vide. Y installerat-elle un canapé ? Peut-être le jour où elle fera une rencontre amoureuse qu’elle ne jugera pas comme une menace. La première mission de la jeune femme est claire : licencier l’ancêtre sans délais. Ils devraient s’affronter. Mais l’être humain trouve parfois d’étonnantes ressources pour braver la logique d’entreprise en se réinventant un destin.


Neuf 8,90
Occasion 2,19

«À l’aube du second jour, quand soudain les buildings de Coca montent, perpendiculaires à la surface du fleuve, c’est un autre homme qui sort des bois, c’est un homme hors de lui, c’est un meurtrier en puissance. Le soleil se lève, il ricoche contre les façades de verre et d’acier, irise les nappes d’hydrocarbures moirées arc-en-ciel qui auréolent les eaux, et les plaques de métal taillées en triangle qui festonnent le bordé de la pirogue, rutilant dans la lumière, dessinent une mâchoire ouverte.» Ce livre part d’une ambition à la fois simple et folle : raconter la construction d’un pont suspendu quelque part dans une Californie imaginaire à partir des destins croisés d’une dizaine d’hommes et femmes, tous employés du gigantesque chantier. Un roman-fleuve, «à l’américaine», qui brasse des sensations et des rêves, des paysages et des machines, des plans de carrière et des classes sociales, des corps de métiers et des corps tout court.
Un roman-fleuve qui brasse des sensations et des rêves, des paysages et des machines, des plans de carrière et des classes sociales, des corps de métiers et des corps tout court.Prix Franz Hessel et prix Médicis 2010.


16,90

«En gros, j'avais tellement raison que finalement j'ai eu tort.» Trader français à Londres, Simon décide de parier sur la hausse du cours du pétrole. C'est le début d'une semaine presque ordinaire, partagée entre nonchalance et coups de stress, déboires sentimentaux et restaurants chics. Même si, petit à petit, Simon doute. Jeu désincarné des chiffres, suffisance de ses collègues, ambiguïté d'un milieu aussi glamour que vénal, ses valeurs se brouillent. Il semble sur le point d'imploser. Heureusement, le week-end arrive. Juste à temps, peut-être, pour que tout recommence à l'identique... Avec ce premier roman, Pascal Guillet porte un regard ironique et décalé sur le microcosme de la City, évitant la satire facile, pour mieux en démystifier les rouages et instiller le doute.
Pascal Guillet est né à Belfort en 1981. Il vit et travaille à Londres. Branta Bernicla est son premier roman.


Neuf 18,30
Occasion 3,19

Quarantenaire désenchanté, Antoine arrive a un tournant de sa vie. D'une part, il s'est séparée de sa compagne, une professeur de lettres. D'autre part, l'usine dans laquelle il travaille va être délocalisée au Brésil. Il se pose plein de questions sur ce qu'il a fait de sa vie, son travail d'ouvrier, sa famille, sa vie amoureuse, ses choix, ses envies. Ce retour sur soi lui permet de découvrir des êtres inattendus qui vont l'aider à prendre un nouveau départ. Un récit profond sur les réalités de la vie quotidienne, à la fois poétique et philosophique.

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