Littérature contemporaine hispanique
Salvador
Le dégoût
Thomas Bernhard à San Salvador
De Horacio Castellanos Moya
Traduit par Robert Amutio
10-18
Adgardo Vega est revenu à San Salvador pour enterrer sa mère. Il avait quitté le pays dix-huit ans plus tôt et vit à Montréal sous le nom de Thomas Bernhardt. Devant son ami Moya, il crache son dégoût en un long et virulent monologue, véritable réquisitoire contre le Salvador, sous tous ses aspects : ses politiciens "atrophiés", des canailles corrompues, les chauffeurs de bus, des criminels pathologiques, les cocktails de fruits de mer, la bière... tout y passe, avec souvent un humour très noir.