www.leslibraires.fr
L'extinction des espèces, roman
EAN13
9782246819264
Éditeur
Grasset
Date de publication
Langue
français

L'extinction des espèces

roman

Grasset

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782246819264
    • Fichier EPUB, avec DRM Adobe
      Impression

      Impossible

      Copier/Coller

      Impossible

      Partage

      6 appareils

    14.99

Autre version disponible

Les dernières volontés de Sir James Smithson (1765-1829) étaient claires, ce
riche héritier d’origine britannique, sans femme ni enfant, voulait que sa
fortune serve à fonder à Washington un établissement dédié à la diffusion des
connaissances, qui porterait son nom. Le musée est finalement installé dans un
château de style gothique anglo-normand et c’est Zacharias Spears, passionné
par la conservation des espèces, qui en est nommé premier directeur. «  Pour
la modique somme de 2 cents, le Musée d’Histoire Naturelle donnera à voir le
spectacle du monde, comprimant à échelle humaine le temps parcimonieux des
planètes, de sorte que même un enfant puisse être en mesure d’observer en
quarante minutes ce qui avait mis des milliards d’années à survenir.  »
Mais l’établissement devra évoluer avec son temps, à cause notamment de la
concurrence de nouveaux musées qui pullulent sur le sol américain et en
Europe. Une place de plus en plus importante est ainsi consacrée à la vie
primitive et la scénographie se modernise  ; car à présent les visiteurs ne
veulent plus simplement voir mais ils désirent expérimenter. Tout est bon pour
attirer le public, les rivalités autour de ce commerce de la connaissance se
multiplient à l’infini jusqu’à atteindre l’absurde, lors de l’inauguration, à
San Diego, du MuM – le Musée des musées…
L'extinction des espèces est une histoire (sur)naturelle des musées. En nous
plongeant dans un univers où se côtoient détails réels et pure fiction, Diego
Vecchio invente et fabrique un passé à partir des angoisses des temps
présents, une mémoire qui conjure l’extinction des œuvres d’art, des cultures
et des espèces par le délire taxinomique, la manie du collectionnisme et la
volonté de posséder autant que d’exhiber. Un roman brillant et plein d’humour.

Traduit de l’espagnol (Argentine) par Isabelle Gugnon
S'identifier pour envoyer des commentaires.