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L'enfer du regard - une sociologie du vivre jusqu'à consumation
EAN13
9782271145222
Éditeur
CNRS éditions
Date de publication
Collection
Sociologie/Anthropologie
Langue
français
Langue d'origine
japonais

L'enfer du regard - une sociologie du vivre jusqu'à consumation

CNRS éditions

Sociologie/Anthropologie

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782271145222
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    15.99

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Le sociologue Mita Munesuke (1937-2022) occupe une place centrale dans le
paysage intellectuel japonais. Familier des auteurs français, esprit original
et rigoureux, il a exercé une influence déterminante sur les sciences sociales
de l'archipel par ses écrits et son enseignement. Son œuvre, en partie
traduite en anglais, reste méconnue en France.
Ce livre est la traduction d'un classique de la sociologie japonaise
réunissant deux de ses textes : " L'enfer du regard " et " Les chants de la
nouvelle nostalgie ".
" L'enfer du regard " revient sur une affaire de meurtres en série commis par
Nagayama Norio, en 1968, une affaire qui a fait frémir d'effroi le Japon tout
entier. Les victimes sont abattues par un " tireur fou au pistolet ". Le
coupable, 19 ans, est un mineur " isolé " qui n'a d'autre mobile que la haine
et la colère qu'il porte en lui depuis l'enfance. Rédigé dans un style
singulier, ce texte parvient, à partir d'une affaire particulière, à mettre en
relief le fonctionnement global de toute société moderne, à dégager la part du
social dans ce qui semble relever à première vue de troubles psychologiques
strictement individuels.
Dans " Les chants de la nouvelle nostalgie ", Mita établit une véritable "
méthode " pour comprendre la société de masse du Japon contemporain.
S'appuyant aussi bien sur la " signification existentielle des faits
statistiques " que sur les chansons populaires, il éclaire le déracinement
rural, la transformation du pays natal, le démantèlement de l'ordre villageois
pré-moderne et du système de la famille élargie.

Ces deux textes, traduits du japonais par Yatabe Kazuhiko (Université Paris
Cité) et Claire-Akiko Brisset (Université de Genève), sont prolongés par une
réflexion du sociologue Ôsawa Masachi.
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