- EAN13
- 9782351594896
- Éditeur
- Presses de l’Ifpo
- Date de publication
- 10/03/2014
- Collection
- Études arabes, médiévales et modernes
- Langue
- français
Le personnage de la femme dans le roman et la nouvelle en Égypte de 1914 à 1960
Charles Vial
Presses de l’Ifpo
Études arabes, médiévales et modernes
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782351594896
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Thèse de doctorat s’appuyant sur un corpus de trente romanciers ou
nouvellistes — dont six femmes — et environ cent vingt romans et recueils de
nouvelles, Le personnage de la femme dans le roman et la nouvelle en Égypte de
1914 à 1960 tire son fil directeur du constat suivant : les concepts de «
roman » et de « femme » constituent, pour ainsi dire, des découvertes somme
toute nouvelles dans l’Égypte du XXe siècle, dont les traditions, qu’elles
soient politiques, morales ou littéraires, commencent à être ébranlées par le
contact avec l’Europe. Ainsi, Charles Vial soutient-il que le problème de la
condition de la femme ne s’est pas posé à l’Égypte de « l’intérieur », à un
stade particulier de son évolution sociale. Il lui a été imposé par sa
confrontation avec l’Occident, à l’époque moderne. Partant de cet axiome, il
déroule de manière dialectique l’évolution des personnages féminins dans les
fictions égyptiennes, de leur oppression jusqu’à leur libération et leur
sublimation, que l’auteur entend toutefois relativiser. Loin de promouvoir
quelconque épanouissement sexuel ou responsabilité sociale, les écrivains
préfèrent dégager de leur personnage des vertus « proprement féminines ».
Certains d’entre eux décèlent même dans la femme des dispositions à la
tyrannie qu’ils rapprochent de la fameuse « ruse féminine » et ils y joignent
une mystérieuse tendance à nuire. Il y a là une résurgence de croyances
anciennes fortement ancrées mais peut-être aussi la crainte, plus moderne,
d’une revanche de la femme.
nouvellistes — dont six femmes — et environ cent vingt romans et recueils de
nouvelles, Le personnage de la femme dans le roman et la nouvelle en Égypte de
1914 à 1960 tire son fil directeur du constat suivant : les concepts de «
roman » et de « femme » constituent, pour ainsi dire, des découvertes somme
toute nouvelles dans l’Égypte du XXe siècle, dont les traditions, qu’elles
soient politiques, morales ou littéraires, commencent à être ébranlées par le
contact avec l’Europe. Ainsi, Charles Vial soutient-il que le problème de la
condition de la femme ne s’est pas posé à l’Égypte de « l’intérieur », à un
stade particulier de son évolution sociale. Il lui a été imposé par sa
confrontation avec l’Occident, à l’époque moderne. Partant de cet axiome, il
déroule de manière dialectique l’évolution des personnages féminins dans les
fictions égyptiennes, de leur oppression jusqu’à leur libération et leur
sublimation, que l’auteur entend toutefois relativiser. Loin de promouvoir
quelconque épanouissement sexuel ou responsabilité sociale, les écrivains
préfèrent dégager de leur personnage des vertus « proprement féminines ».
Certains d’entre eux décèlent même dans la femme des dispositions à la
tyrannie qu’ils rapprochent de la fameuse « ruse féminine » et ils y joignent
une mystérieuse tendance à nuire. Il y a là une résurgence de croyances
anciennes fortement ancrées mais peut-être aussi la crainte, plus moderne,
d’une revanche de la femme.
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