- EAN13
- 9782384420636
- Éditeur
- La Gibecière à Mots
- Date de publication
- 14/05/2022
- Langue
- français
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782384420636
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3.49
Alexandre Dumas (1802-1870)
"Raoul, en se rendant chez de Guiche, trouva celui-ci causant avec de Wardes
et Manicamp. De Wardes, depuis l’aventure de la barrière, traitait Raoul en
étranger.
On eût dit qu’il ne s’était rien passé entre eux ; seulement, ils avaient
l’air de ne pas se connaître.
Raoul entra, de Guiche marcha au-devant de lui.
Raoul, tout en serrant la main de son ami, jeta un regard rapide sur les deux
jeunes gens. Il espérait lire sur leur visage ce qui s’agitait dans leur
esprit.
De Wardes était froid et impénétrable.
Manicamp semblait perdu dans la contemplation d’une garniture qui l’absorbait.
De Guiche emmena Raoul dans un cabinet voisin et le fit asseoir.
– Comme tu as bonne mine ! lui dit-il.
– C’est assez étrange, répondit Raoul, car je suis fort peu joyeux.
– C’est comme moi, n’est-ce pas, Raoul ? L’amour va mal.
– Tant mieux, de ton côté, comte ; la pire nouvelle, celle qui pourrait le
plus m’attrister, serait une bonne nouvelle.
– Oh ! alors, ne t’afflige pas, car non seulement je suis très malheureux,
mais encore je vois des gens heureux autour de moi.
– Voilà ce que je ne comprends plus, répondit Raoul ; explique, mon ami,
explique."
Volume II
"Raoul, en se rendant chez de Guiche, trouva celui-ci causant avec de Wardes
et Manicamp. De Wardes, depuis l’aventure de la barrière, traitait Raoul en
étranger.
On eût dit qu’il ne s’était rien passé entre eux ; seulement, ils avaient
l’air de ne pas se connaître.
Raoul entra, de Guiche marcha au-devant de lui.
Raoul, tout en serrant la main de son ami, jeta un regard rapide sur les deux
jeunes gens. Il espérait lire sur leur visage ce qui s’agitait dans leur
esprit.
De Wardes était froid et impénétrable.
Manicamp semblait perdu dans la contemplation d’une garniture qui l’absorbait.
De Guiche emmena Raoul dans un cabinet voisin et le fit asseoir.
– Comme tu as bonne mine ! lui dit-il.
– C’est assez étrange, répondit Raoul, car je suis fort peu joyeux.
– C’est comme moi, n’est-ce pas, Raoul ? L’amour va mal.
– Tant mieux, de ton côté, comte ; la pire nouvelle, celle qui pourrait le
plus m’attrister, serait une bonne nouvelle.
– Oh ! alors, ne t’afflige pas, car non seulement je suis très malheureux,
mais encore je vois des gens heureux autour de moi.
– Voilà ce que je ne comprends plus, répondit Raoul ; explique, mon ami,
explique."
Volume II
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