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La monnaie fondante, La plus stupéfiante des révolutions financières
EAN13
9782507057596
Éditeur
Renaissance du livre
Date de publication
Langue
français

La monnaie fondante

La plus stupéfiante des révolutions financières

Renaissance du livre

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782507057596
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Il y a près d’un siècle, le belgo-allemand Silvio Gesell imagine une théorie
monétaire extraordinaire : la monnaie fondante. Selon lui, il faut donner une
date de péremption à la monnaie pour forcer sa circulation, puisqu’un billet
thésaurisé perd irrémédiablement et progressivement sa valeur. Selon lui, la
monnaie thésaurisée devait « rouiller », comme si elle subissait un
pourcentage d’usure. Il préconise un estampillage d’un millième par semaine,
ce qui correspond à un taux d’intérêt négatif de 5,2 % par an. Ce prélèvement
favoriserait la rotation de l’économie et la mise à l’emploi. L’idée de Silvio
Gesell semble lointaine, car cachée dans la pénombre de l’économie qui a
précédé le déploiement du néo-libéralisme. Sa théorie, certes imparfaite, ne
fut jamais déployée à large échelle et pourtant elle interpelle les plus
éminents économistes du XXe siècle, dont John Maynard Keynes qui qualifia
Silvio Gesell de « prophète étrange et illégitimement négligé » et ajouta «
l'avenir apprendra plus de Gesell que de Karl Marx ». Irving Fisher avança que
« le système de circulation monétaire proposé par Gesell libérera le pays de
la crise économique en deux ou trois semaines ». Et enfin, selon Albert
Einstein, la création d'une monnaie inthésaurisable conduirait à
l'accumulation de la propriété sous une forme nouvelle et plus substantielle.
Nous ne sommes plus très loin de la monnaie fondante puisque l’épargne
européenne n’est plus rémunérée alors qu’elle est rongée par l’inflation qui
approche ce seuil fatidique de... 5,2 %.
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