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Les mouvements gaullistes, Partis, associations et réseaux (1958-1976)
EAN13
9782753568266
Éditeur
Presses universitaires de Rennes
Date de publication
Collection
Histoire
Langue
français

Les mouvements gaullistes

Partis, associations et réseaux (1958-1976)

Presses universitaires de Rennes

Histoire

Livre numérique

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Les évènements du 13 mai 1958 en Algérie conduisent au retour au pouvoir du
général de Gaulle et à l’avènement de la Ve République. Rassemblés au sein de
l’Union pour la nouvelle République (UNR), mais aussi dans différentes
formations satellites, les partisans du Général dominent la vie politique
nationale. Leur réussite électorale s’appuie en partie sur un maillage du
territoire réalisé en amont de l’année 1958 par les cadres locaux du RPF. La
belle floraison du gaullisme partisan des années soixante a ainsi profité du
bourgeonnement du gaullisme d’opposition à la IVe République. Pourtant, l’UNR,
puis l’UDR n’ont pas rassemblé les différents affluents du fleuve gaulliste.
En fait, c’est une multitude de mouvements, associations, comités, amicales et
réseaux qui ont fait partie de la constellation gaulliste de 1958 à 1976,
année de la création du RPR. Différentes sensibilités sont présentes dans
cette famille politique, qu’il s’agisse des gaullistes de gauche de l’UDT
derrière R. Capitant et L. Vallon, des inconditionnels de l’Association
nationale rassemblés autour de P. Lefranc ou des partisans de l’ordre qui
rejoignent les CDR en mai 1968. La famille gaulliste est donc moins
monolithique que ses contemporains ont pu le penser. En outre, sa direction
nationale et son groupe parlementaire connaissent un profond rajeunissement au
tournant des années soixante et soixante-dix, qui marque la relève de la
génération des gaullistes de la Résistance et de la France libre par une
génération pompidolienne, symbolisée par J. Chirac. Le choc de l’élection
présidentielle de 1974, provoqué par l’élimination au premier tour de J.
Chaban-Delmas, est le signe du malaise qui règne dans les rangs d’une UDR
moribonde. J. Chirac rassemble alors le petit monde des compagnons, grâce à
l’aide de fidèles comme C. Pasqua, et donne naissance au RPR, qui marque
l’entrée dans l’arène électorale de quelques cadets passés par l’UDR-Jeunes
comme N. Sarkozy.
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