- EAN13
- 9782807320307
- Éditeur
- De Boeck supérieur
- Date de publication
- 21/12/2022
- Collection
- Culture & communication
- Langue
- français
Sémiotique du portrait : De Dibutade au selfie
De Dibutade au selfie
Anne Beyaert-Geslin
De Boeck supérieur
Culture & communication
Livre numérique
Autre version disponible
Objet d’études très diverses, le portrait est ici abordé sous un angle
original, celui de la sémiotique.
L’ouvrage reconstitue les règles fondamentales du genre, les méthodes de la
signification qui dépassent la diversité des supports, des époques et des
styles. La sémiotique dialogue ici avec la philosophie, les sciences de
l’information et de la communication et les théories de l’art, notamment, pour
saisir un double mouvement d’extraction par lequel le monde se transforme en
un fond tandis que le visage devient une figure offerte à l’observation.
Cinq approches sont successivement adoptées : la figuralité, la figurativité,
la présence, l’énonciation et la réflexivité. Chacune débouche sur une analyse
de corpus contemporains : des portraits d’adolescents, des photos de presse et
de paparazzi, des portraits électoraux et des photos officielles, des
autoportraits peints et des selfies. Le genre du portrait est donc envisagé
dans ses formes les plus actuelles et rapporté à diverses pratiques sociales.
Au-delà des lieux communs (les questions de ressemblance, de présence...),
l’ouvrage permet de faire dialoguer les deux principaux supports du portrait –
la peinture et la photographie – en distinguant leurs effets de sens et leurs
contributions à l’effet de vie. Car derrière la mise en place d’un protocole
d’extraction, ce qui est en jeu dans le portrait, c’est la possibilité de
prêter vie à ce qui n’est après tout qu’une figure de papier.
*[]: 15e siècle
original, celui de la sémiotique.
L’ouvrage reconstitue les règles fondamentales du genre, les méthodes de la
signification qui dépassent la diversité des supports, des époques et des
styles. La sémiotique dialogue ici avec la philosophie, les sciences de
l’information et de la communication et les théories de l’art, notamment, pour
saisir un double mouvement d’extraction par lequel le monde se transforme en
un fond tandis que le visage devient une figure offerte à l’observation.
Cinq approches sont successivement adoptées : la figuralité, la figurativité,
la présence, l’énonciation et la réflexivité. Chacune débouche sur une analyse
de corpus contemporains : des portraits d’adolescents, des photos de presse et
de paparazzi, des portraits électoraux et des photos officielles, des
autoportraits peints et des selfies. Le genre du portrait est donc envisagé
dans ses formes les plus actuelles et rapporté à diverses pratiques sociales.
Au-delà des lieux communs (les questions de ressemblance, de présence...),
l’ouvrage permet de faire dialoguer les deux principaux supports du portrait –
la peinture et la photographie – en distinguant leurs effets de sens et leurs
contributions à l’effet de vie. Car derrière la mise en place d’un protocole
d’extraction, ce qui est en jeu dans le portrait, c’est la possibilité de
prêter vie à ce qui n’est après tout qu’une figure de papier.
*[]: 15e siècle
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