- EAN13
- 9782807332805
- Éditeur
- De Boeck supérieur
- Date de publication
- 12/11/2020
- Collection
- Champs linguistiques
- Langue
- français
Livre numérique
Autre version disponible
Cette étude représente un pas supplémentaire dans le décryptage du
fonctionnement de l’adjectif en français et dans d’autres langues. Elle répond
à des questions récurrentes, comme celle de la fonction syntaxique primaire,
celle du blocage prédicatif de certains adjectifs, ou encore celle de
l’instabilité typologique de la catégorie. En remplaçant la notion de classe
d’adjectifs par celle d’emploi, cet ouvrage s’oppose aux théories qui
attribuent au sémantisme lexical les spécificités du comportement adjectival,
mais adhère en revanche aux postulats de Michele Prandi qui différencie les
régimes de codage des positions épithète et attribut.
À travers l’analyse des emplois conflictuels puis des emplois cohérents de
l’adjectif, l’étude démontre que la position attribut est la vraie garante de
la relation de qualification, assurant par là la fonction prototypique de
l’adjectif, alors que la position épithète est la seule permettant de définir
les contours de la catégorie, c’est-à-dire sa forme. C'est ce clivage entre
forme et fonction que l’auteure définit comme le « paradoxe » de l’adjectif,
qui ne serait pas une caractéristique propre au français, mais au contraire
largement partagée par les langues du monde, faisant de l’adjectif une
catégorie instable.
Cet ouvrage s’adresse non seulement aux spécialistes en linguistique
française, mais aussi aux typologues, et peut ouvrir des perspectives
intéressantes pour l’enseignement du FLE.
fonctionnement de l’adjectif en français et dans d’autres langues. Elle répond
à des questions récurrentes, comme celle de la fonction syntaxique primaire,
celle du blocage prédicatif de certains adjectifs, ou encore celle de
l’instabilité typologique de la catégorie. En remplaçant la notion de classe
d’adjectifs par celle d’emploi, cet ouvrage s’oppose aux théories qui
attribuent au sémantisme lexical les spécificités du comportement adjectival,
mais adhère en revanche aux postulats de Michele Prandi qui différencie les
régimes de codage des positions épithète et attribut.
À travers l’analyse des emplois conflictuels puis des emplois cohérents de
l’adjectif, l’étude démontre que la position attribut est la vraie garante de
la relation de qualification, assurant par là la fonction prototypique de
l’adjectif, alors que la position épithète est la seule permettant de définir
les contours de la catégorie, c’est-à-dire sa forme. C'est ce clivage entre
forme et fonction que l’auteure définit comme le « paradoxe » de l’adjectif,
qui ne serait pas une caractéristique propre au français, mais au contraire
largement partagée par les langues du monde, faisant de l’adjectif une
catégorie instable.
Cet ouvrage s’adresse non seulement aux spécialistes en linguistique
française, mais aussi aux typologues, et peut ouvrir des perspectives
intéressantes pour l’enseignement du FLE.
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