- EAN13
- 9782821836945
- Éditeur
- Presses Universitaires de Provence
- Date de publication
- 14/05/2014
- Collection
- Senefiance
- Langue
- français
Le beau et le laid au Moyen Âge
Jean Arrouye, Raphaela Averkorn, Carine Bouillot, Danielle Buschinger, Augustijn Callewaert, Françoise Clier Colombani, Dulce Maria Gonzalez Doreste, Jeanine Raidelet Galdeano, Valérie Galent-Fasseur, Valérie Gontero, Valérie Gonzalez, Jean-Guy Goutteb...
Presses Universitaires de Provence
Senefiance
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782821836945
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10.99
La société médiévale apparaît souvent comme une société d’affrontement,
distinguant le clerc du laïc, le supérieur de l’inférieur, le croyant de
l’incroyant, le courtois du vilain, mais aussi le beau du laid. La littérature
narrative des xiième et xiiième siècles n’échappe pas à cette antithèse et
oppose le geste beau et bienséant au geste laid et inconvenant. Les auteurs
rejoignent donc sur ce point les moralistes de l’époque qui tentent de définir
le beau geste afin de concevoir une discipline du corps et une éducation du
geste destinée à rehausser la vertu de l’âme. La vie quotidienne se trouve
ainsi organisée jusque dans ses gestes les plus infimes — hygiène, manière de
se tenir, de communiquer et même de se nourrir — et l’accent est mis sur un
idéal de maîtrise de soi, de mesure, d’harmonie, en somme de contrôle
permanent de l’individu sur ses moindres gestes.
distinguant le clerc du laïc, le supérieur de l’inférieur, le croyant de
l’incroyant, le courtois du vilain, mais aussi le beau du laid. La littérature
narrative des xiième et xiiième siècles n’échappe pas à cette antithèse et
oppose le geste beau et bienséant au geste laid et inconvenant. Les auteurs
rejoignent donc sur ce point les moralistes de l’époque qui tentent de définir
le beau geste afin de concevoir une discipline du corps et une éducation du
geste destinée à rehausser la vertu de l’âme. La vie quotidienne se trouve
ainsi organisée jusque dans ses gestes les plus infimes — hygiène, manière de
se tenir, de communiquer et même de se nourrir — et l’accent est mis sur un
idéal de maîtrise de soi, de mesure, d’harmonie, en somme de contrôle
permanent de l’individu sur ses moindres gestes.
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