- EAN13
- 9782824901343
- Éditeur
- République des Lettres
- Date de publication
- 26/06/2013
- Collection
- Apollinaire
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
Les Onze mille verges
ou les Amours d'un hospodar
Guillaume Apollinaire
République des Lettres
Apollinaire
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782824901343
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"Plus fort que le marquis de Sade", c’est ainsi qu’un critique célèbre a jugé
"Les Onze Mille Verges", le roman dont on parle à voix basse dans les salons
les plus cossus de Paris et de l’étranger. Ce volume a plu par sa nouveauté,
par sa fantaisie impayable, par son audace à peine croyable. Il laisse loin
derrière lui les ouvrages les plus effrayants du divin marquis. Mais l’auteur
a su mêler le charmant à l’épouvantable. On n’a rien écrit de plus effrayant
que l’orgie en sleeping-car, terminée par un double assassinat. Rien de plus
touchant que l’épisode de la Japonaise Kilyému dont l’amant, tapette avérée,
meurt empalé comme il a vécu. Il y a des scènes de vampirisme sans précédent
dont l’auteur principal est une infirmière de la Croix-Rouge, belle comme un
ange, qui, goule insatiable, viole les morts et les blessés. Les beuglants et
les bordels de Port-Arthur laissent rougeoyer dans ce livre les flammes
obscènes de leurs lanternes. Les scènes de pédérastie, de saphisme, de
nécrophilie, de scatomanie, de bestialité se mêlent de la façon la plus
harmonieuse. Sadiques ou masochistes, les personnages des "Onze Mille Verges"
appartiennent désormais à la littérature.
"Les Onze Mille Verges", le roman dont on parle à voix basse dans les salons
les plus cossus de Paris et de l’étranger. Ce volume a plu par sa nouveauté,
par sa fantaisie impayable, par son audace à peine croyable. Il laisse loin
derrière lui les ouvrages les plus effrayants du divin marquis. Mais l’auteur
a su mêler le charmant à l’épouvantable. On n’a rien écrit de plus effrayant
que l’orgie en sleeping-car, terminée par un double assassinat. Rien de plus
touchant que l’épisode de la Japonaise Kilyému dont l’amant, tapette avérée,
meurt empalé comme il a vécu. Il y a des scènes de vampirisme sans précédent
dont l’auteur principal est une infirmière de la Croix-Rouge, belle comme un
ange, qui, goule insatiable, viole les morts et les blessés. Les beuglants et
les bordels de Port-Arthur laissent rougeoyer dans ce livre les flammes
obscènes de leurs lanternes. Les scènes de pédérastie, de saphisme, de
nécrophilie, de scatomanie, de bestialité se mêlent de la façon la plus
harmonieuse. Sadiques ou masochistes, les personnages des "Onze Mille Verges"
appartiennent désormais à la littérature.
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