Bigot et le pèlerin (Le)
à la frontière du psychique et du religieux
De Jean-François Noel
Cerf
Theologie
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- in8. 2002. Broché. 136 pages.
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Faut-il éviter de parler de Dieu à son psychanalyste ? Dilemme du croyant qui entreprend une thérapie, mais également difficulté théorique et éthique du thérapeute : que répondre à un patient qui parle de foi ? Le religieux, comme le psychique, le social, le moral, etc, ne serait-il pas une des dimensions qui fait que l'homme est homme ? Le religieux serait alors à comprendre comme une donnée de sa nature qui le pousse à reconnaître et désigner ce qui l'inquiète, le traverse et le transcende. Reste alors à définir la relation du psychique et de ce religieux, leur collaboration, voire leur concurrence. Et comment un travail thérapeutique peut réveiller ce religieux ou, au contraire, l'étouffer ! Dans la Bible, Dieu ne s'offusque pas de se révéler au psychisme humain, quitte à être « imagin頻. Bien ou mal d'ailleurs. Le bigot, l'indigné, le superstitieux élaborent une petite image commode et sécurisante de Dieu, mais une image figée. Ils se refusent à une expérience qui dépasserait l'imaginaire et l'ouvrirait à un ailleurs : l'expérience symbolique. Ce que justement le bon larron, les pèlerins d'Emmaüs, l'enfant prodigue, le publicain et la Samaritaine vont être amenés à vivre... L'expérience symbolique, est-ce une autre manière de parler de guérison ?
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