- Format
- Broché
- EAN13
- 9782711627097
- ISBN
- 978-2-7116-2709-7
- Éditeur
- Vrin
- Date de publication
- 31/05/2017
- Collection
- PROB ET CONTRO
- Nombre de pages
- 198
- Dimensions
- 21,5 x 13,5 x 1,2 cm
- Poids
- 260 g
- Langue
- français
L'anti-Hume
De la logique des relations à la métaphysique des connexions
De Frédéric Nef
Vrin
Prob Et Contro
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Cet ouvrage complète L’objet quelconque (1998) et Les propriétés des choses (2006), et il mène à son terme une recherche qui, traitant des liens qui existent ou subsistent entre les objets et les propriétés, s’efforce d’établir la consistance et la cohérence ultime de la réalité physique et mentale.
À cette fin, le concept classique de relation, omniprésent en logique, ne paraît pas pouvoir remplir un rôle métaphysique. De Nicolas de Cues à Gustav Bergman en passant par Baumgarten, c’est la connexion, le nexus, qui remplit cette fonction. Il convient donc de suspendre localement l’empire de la relation et de décrire de la manière la plus fine possible les propriétés formelles et ontologiques de la connexion, afin de comprendre comment la réalité est quelque chose d’uni.
Cette description passe par une discussion de la causalité, entendue à travers sa critique humienne, qui en rejette l’essence connective et conduit à l’atomisme métaphysique, à un univers fait de points sans dépendance les uns vis-à-vis des autres. Cet atomisme métaphysique doit être écarté si nous voulons comprendre comment la réalité est quelque chose d’uni et de connecté. Quant à l’atomisme métaphysique de Russell qui tend vers un monisme, c’est-à-dire vers un idéalisme radical, affirmant l’unité absolue de ce qui existe, ou même l’existence unique d’un absolu, il n’apparaît pas, quoiqu’il soit utile d’en examiner la force réelle, qu’une métaphysique de la connexion y conduise nécessairement.
À cette fin, le concept classique de relation, omniprésent en logique, ne paraît pas pouvoir remplir un rôle métaphysique. De Nicolas de Cues à Gustav Bergman en passant par Baumgarten, c’est la connexion, le nexus, qui remplit cette fonction. Il convient donc de suspendre localement l’empire de la relation et de décrire de la manière la plus fine possible les propriétés formelles et ontologiques de la connexion, afin de comprendre comment la réalité est quelque chose d’uni.
Cette description passe par une discussion de la causalité, entendue à travers sa critique humienne, qui en rejette l’essence connective et conduit à l’atomisme métaphysique, à un univers fait de points sans dépendance les uns vis-à-vis des autres. Cet atomisme métaphysique doit être écarté si nous voulons comprendre comment la réalité est quelque chose d’uni et de connecté. Quant à l’atomisme métaphysique de Russell qui tend vers un monisme, c’est-à-dire vers un idéalisme radical, affirmant l’unité absolue de ce qui existe, ou même l’existence unique d’un absolu, il n’apparaît pas, quoiqu’il soit utile d’en examiner la force réelle, qu’une métaphysique de la connexion y conduise nécessairement.
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