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Errances
Format
Broché
EAN13
9782366821383
ISBN
978-2-36682-138-3
Éditeur
Éditions Gunten
Date de publication
Nombre de pages
321
Dimensions
22 x 14,5 x 2,4 cm
Poids
430 g
Langue
français
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Jean-Paul Colin nous invite à le suivre dans ses Errances, récits de voyage qu'il nous propose comme de brefs romans vrais. Franchir avec lui le temps comme l'espace à travers la France, en vélo, en voiture, en car. Peu importe le véhicule, l'ivresse est la même. Découvrir le banc de la rêverie, Fleurines, La Nonette, Chantilly, Senlis, des Saints bien intentionnés, Firmin, Léonard, Mortefontaine, l'Allemagne, la Roumanie, le Jura en passant par Bagdad. Découvrir aussi que «les paysages gardent les souvenirs», que «l'on peut voir avec les pieds», que Jean-Paul ne manque pas d'humour tandis que Colin rend hommage à Flaubert, Rousseau, Nerval… Et que l'on va hésiter entre «l'exquise solitude» ou « la plénitude offerte par les sites parcourus». Jean-Paul Colin dévoile ses pensées, ouvre son carnet de route, et nous transporte, malgré lui, malgré son humilité, comme seuls les poètes savent le faire. Grâce à leur talent et au sien, Jean-Paul Colin compose pour nous les paysages «à coups de reflets et de senteurs» que l'on arrive à voir, à sentir... A entendre... Pousse la porte des musées, des églises, des châteaux, pour notre plus grand plaisir. Puis il écrit: «Il y a les usines où se fabriquent le plaisir et le chagrin du monde, le reste, le reste n'est que littérature», eh bien non, la littérature, la vôtre, reste nécessaire. Longtemps encore, après la lecture de cet ouvrage, nous continuons à planer sur «le nuage rosé de l'île de France», comme persiste ce fameux instant qui suit les musiques de Mozart. Extrait Par où commencer le récit d'impressions de voyage ? Surtout lorsqu'il s'agit d'un voyage à bicyclette, durant lequel la fatigue musculaire se conjugue à l'afflux de sensations de toutes sortes pour vous empêcher de bien goûter le charme et l'intérêt du parcours. Ne voit-on pas aussi un peu avec les pieds ? (pardonnez-moi ce prosaïsme). Toujours est-il qu'après m'être élancé vaillamment hors de la capitale, avec mes deux jambes d'agrégatif pas
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