- Format
- Broché
- EAN13
- 9782735112494
- ISBN
- 978-2-7351-1249-4
- Éditeur
- Maison des sciences de l'homme
- Date de publication
- 08/10/2009
- Collection
- CHEMINS DE L'ET
- Nombre de pages
- 216
- Dimensions
- 23 x 15 x 1,8 cm
- Poids
- 358 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 303.3
Pouvoir et religion
Pour réconcilier l'Histoire et l'anthropologie
De Luc de Heusch
Maison des sciences de l'homme
Chemins De L'Et
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Vendu par Librairie La Soupe de l'Espace18.00
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Luc de Heusch examine les rapports entre l'anthropologie et la discipline baptisée Histoire. À titre d'essai, inaugurant une voie originale, il analyse ici du point de vue structural les relations permanentes et changeantes que le pouvoir entretient avec la religion.
L'anthropologie sociale et culturelle (plus connue en France sous le nom d'ethnologie), considérée à tort comme une science coloniale périmée, nous livre une institution caractéristique des sociétés centralisées dépourvues d'écriture : la chefferie ou la royauté sacrée. L'auteur la décrypte comme structure symbolique arrachant le pouvoir au seul contrôle de la parenté.
Elle transforme un homme, détenteur du pouvoir suprême, en une espèce de fétiche vivant, condamné à mort à plus ou moins brève échéance.
L'Histoire, de son côté, a souvent affaire à une institution politicoreligieuse qui confère à un homme projeté au sommet du pouvoir un statut quasi divinisé. Le monothéisme s'est emparé de cette vision ; il fait du roi un prêtre d'une espèce particulière. Luc de Heusch analyse les avatars de ce continuum qui rend compte du devenir politique. Il prend le parti de Hobbes contre Rousseau et constate que la démocratie en tant que Léviathan a bien du chemin à parcourir avant d'être désacralisée.
L'anthropologie sociale et culturelle (plus connue en France sous le nom d'ethnologie), considérée à tort comme une science coloniale périmée, nous livre une institution caractéristique des sociétés centralisées dépourvues d'écriture : la chefferie ou la royauté sacrée. L'auteur la décrypte comme structure symbolique arrachant le pouvoir au seul contrôle de la parenté.
Elle transforme un homme, détenteur du pouvoir suprême, en une espèce de fétiche vivant, condamné à mort à plus ou moins brève échéance.
L'Histoire, de son côté, a souvent affaire à une institution politicoreligieuse qui confère à un homme projeté au sommet du pouvoir un statut quasi divinisé. Le monothéisme s'est emparé de cette vision ; il fait du roi un prêtre d'une espèce particulière. Luc de Heusch analyse les avatars de ce continuum qui rend compte du devenir politique. Il prend le parti de Hobbes contre Rousseau et constate que la démocratie en tant que Léviathan a bien du chemin à parcourir avant d'être désacralisée.
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