- Format
- Broché
- EAN13
- 9782360134427
- ISBN
- 978-2-36013-442-7
- Éditeur
- Riveneuve éditions
- Date de publication
- 08/2017
- Collection
- RIVENEUVE CONTI
- Nombre de pages
- 176
- Dimensions
- 21,2 x 14,1 x 1,7 cm
- Poids
- 230 g
- Langue
- français
Riveneuve Continents numéro 23 - Lettres et diplomaties
De Collectif
Riveneuve éditions
Riveneuve Conti
Télégramme diplomatique (passé par le chiffre, le cryptage), note verbale, éléments de langage, lettres de créance … La production écrite des diplomates semble laisser peu de marge pour le souffle épique ou la poésie. Et pourtant, littérature et diplomatie font bon ménage depuis toujours. En attestent les archives du Quai d’Orsay qui regorgent de grandes plumes. Michel de Montaigne, Charles-Maurice de Talleyrand, François-René de Chateaubriand, Stendhal, Paul Claudel, Saint-John Perse, Romain Gary, etc. Un vice-consul yougoslave à Marseille, Ivo Andric, avant de décrocher le Nobel de littérature, rédigera même La chronique de Travnik en reprenant de larges citations des rapports du consul Jean Daville envoyé par Bonaparte aux confins de l’empire et du voisin ottoman.
Mais aujourd’hui ? A l’heure de l’Internet, des messages vite envoyés, à peine écrits, rarement relus, les Lettres nourrissent-elles encore l’âme des ambassadeurs, rectifient-elles celles des consuls, consolent-elles toujours celles des attachés, secrétaires ou conseillers ? Alors que les puissances, grandes, moyennes ou émergentes, rivalisent de soft power, de diplomatie culturelle, qu’elle place pour les Lettres ? Parlerait-on encore pour la France d’une diplomatie littéraire ? Avec son réseau riche d’Instituts et d’Alliances, garde-t-elle un magistère sur les Lettres du monde ?
Mais aujourd’hui ? A l’heure de l’Internet, des messages vite envoyés, à peine écrits, rarement relus, les Lettres nourrissent-elles encore l’âme des ambassadeurs, rectifient-elles celles des consuls, consolent-elles toujours celles des attachés, secrétaires ou conseillers ? Alors que les puissances, grandes, moyennes ou émergentes, rivalisent de soft power, de diplomatie culturelle, qu’elle place pour les Lettres ? Parlerait-on encore pour la France d’une diplomatie littéraire ? Avec son réseau riche d’Instituts et d’Alliances, garde-t-elle un magistère sur les Lettres du monde ?
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